Pour Liège & Basketball, Nicolas Paulus nous livre les souvenirs de ses pérégrinations à l’étranger qui ont fortement influencé son mode de pensée.
« Je suis rentré de Colombie voici un peu plus de deux semaines. Je dois encore m’arranger avec Kevin Reyserhove pour changer des matchs afin de repartir » rigole Nicolas Paulus. « Avec le boulot et le basket, c’est compliqué de trouver des semaines idéales pour partir… J’aimerais bien une saison avec plus de matchs – deux rencontre par semaine par exemple – mais plus courte. Et, surtout, qu’on arrête avec cette pause d’un mois à Pâques avant le dernier match de la saison qui soit n’a plus d’enjeu, soit est trop important pour y placer une si longue période sans compétition juste avant. Finir avant Pâques est tout à fait envisageable.«
Pour « Polo », les vacances idéales sont celles où « après, tu as l’impression d’avoir tout fait à fond, à 100%, et que tu ne changerais rien à ton voyage si tu devais le refaire. » De multiples souvenirs lui viennent à l’esprit. « Chaque voyage a son ambiance, ses moments magiques… Pour ne pas les mentionner tous, je ne parlerai que de mon dernier voyage, en Colombie, qui était particulièrement spécial sur différents aspects » continue l’ailier du Rebond Neuvillois. « J’en retiens les succulents bons gros jambons, des « treks » sportifs où les bâtons n’étaient pas uniquement utiles pour le style et des spots magnifiques comme de petites balançoires en bois pour voir le coucher de soleil sur une île tropicale déserte. Le top pour un apéro inoubliable en bien des points.«
C’est également un lieu d’Amérique du Sud qui a laissé à Nicolas la plus forte impression tout en le poussant à la réflexion. « Torres del paine, au Chili. J’y suis allé il y a deux ans. Tu marches, tu marches, et toutes les trente secondes, tu as une vue extraordinaire et différente de celle observée précédemment » nous raconte-t-il. « Cela te remet à ta place, dans ta petite condition d’humain pollueur et tu te dis vraiment: « Ce que je vois là, cette nature grandiose, ces ecosystèmes magiques, je suis en train de les détruire petit à petit, quotidiennement. » Quand tu observes cela, tu te rends comptes que tu n’as besoin que d’un petit sac à dos pour apprécier la vie. Tu vois de moins en moins l’intérêt de te tuer au taf. » Et d’ajouter: « Un autre truc positif quand tu t’émerveilles de choses à l’étranger, c’est que lorsque tu reviens en Belgique, tu commences à chercher des choses aussi merveilleuses… Et tu en trouves! Alors que tu pourrais simplement reprendre le rythme metro-boulot-dodo sans t’en rendre compte. »
En vacances, Nicolas n’élude pas totalement le basket. « C’est rare que j’ai l’occasion de jouer en voyage, notamment car je ne croise pas toujours les infrastructures suffisantes. Mais l’an passé, à Tenerife, je me suis probablement plus entrainé que si j’étais resté en Belgique. Résultat? Gros match en rentrant! Preuve en est que les vacances pendant la saison, c’est nécessaire. Mon coach me contredira peut-être mais je sais qu’il aime savoir que je prends du bon temps en voyage » conclut-il, malicieux.