A Verviers, les mines sont plutôt réjouies. Tant en R1 qu’en P2, SFX-Saint Michel joue les premiers rôles et affiche une belle régularité. Les Collégiens assistent aussi à l’éclosion d’Hugo Maréchal qui s’affirme au fil des semaines comme un élément fondamental des deux noyaux. Nous sommes allés faire le point la le principale intéressé.
Hugo, que penses-tu de ton début de saison?
Ma première partie de saison fut un peu une évolution. Au début, je n’étais pas exceptionnel du tout. J’ai mis du temps à retrouver mon basket, celui que j’ai pu pratiquer l’année passée. Et puis, au fur et à mesure, tout s’est amélioré grâce à quelques bonnes prestations d’un point de vue personnel, contre Esneux en P2 et Mazy en R1. Depuis, ça va crescendo et mes performances sont de mieux en mieux. Je suis content du niveau que j ai atteint pour l’instant et j’espère continuer ainsi le reste de la saison.
La montée est un objectif avec votre P2? Et est-ce envisageable avec pas mal d’autres solides équipes dans la série?
L’objectif initial était un top 5 mais, depuis, nous nous sommes rendus compte que nous pouvions tendre vers bien mieux que ça. C’est pour cette raison que le titre est clairement devenu un objectif au sein du groupe. Mais nous restons réalistes car nous sommes toujours quatre -Atlas, Theux et Welkenraedt- à pouvoir rivaliser pour la première place.
Vous aviez explosé face à Theux, justement. Pourquoi?
Theux nous a battu en sortant un match exceptionnel et nous n étions pas au complet. Gilles Wilkin et moi étions en R1, ce qui ne change peut être pas grand chose mais qu’il convient de préciser. Ce qui est certain, par contre, c’est que les Theuxtois seront correctement reçus au retour car nous -et particulièrement moi- sommes extrêmement motivés pour ce match !
A titre personnel, tu es en train d’exploser. Quel sentiment t’anime? Comment juges-tu ton évolution?
Cela fait désormais quelques années que je joue de mieux en mieux et que je progresse énormément. Je suis polyvalent, capable d’évoluer sur le 3 ou sur le 4. Les coachs ont donc une certaine facilité à m’utiliser et je progresse dans plusieurs domaines. Cependant, il me reste encore un paquet de défauts et de déchets dans mon jeu, comme, par exemple, ma main droite ou mon agressivité vers l’anneau. J’ai aussi beaucoup de chance d’avoir eu des coéquipiers qui m’ont coaché et aidé à progresser, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire. Je peux citer Antoine Barbay, Alexandre Bousmanne, Sébastien Demez ou encore Nicolas Tsasa. Je ne suis pas un créateur mais bien un joueur du collectif. C’est à dire que si je joue bien c’est parce que mes deux équipes tournent bien aussi. Cela me facilite fortement la tâche.
Comment décrirais-tu le club de SFX, quel est son ADN?
Je suis à SFX depuis mes neuf ans. J’y ai fait toutes mes classes d’âges. C’est clairement mon club de coeur, d’autant plus que c’était déjà celui de mon père. J’ai d’ailleurs tout de suite repris son numéro, le numéro 9. Je joue aussi avec le 30 car le 9 n’était pas libre en première régionale. SFX-Saint Michel, c’est un peu le club de la ville. Bien sûr, il y a Pepinster, mais ce n est pas vraiment sur la même commune. Chez les Collégiens, la spécificité c’est, surtout, de se donner à fond. Il n’y a qu’à regarder cette année. Nous n avons aucune vraie star dans l’équipe, chaque joueur se vaut, et nous parvenons à réaliser un chouette championnat parce que nous jouons ensemble et nous donnons tous à fond, les uns pour les autres. La hargne, je l’ai apprise ici, et c’est devenu un aspect essentiel de mon jeu. Je me donnerai toujours à fond, parfois même un peu trop, pour exécuter ce que l’on me demande.