Malgré une défaite à Esneux dimanche, Waremme a consolidé sa deuxième place en P2B, obtenant son ticket pour l’élite provinciale. Une franche réussite et une vraie fierté pour Nicolas Gerads et son groupe.
Nico, cela doit être une vraie fierté de décrocher cette montée en première provinciale?
Bien sûr, c’est une fierté. Notre objectif était de construire sur deux ou trois ans pour monter et de jouer le Top 5 chaque année. Or, dès la première saison, nous arrivons à décrocher la montée. J’ai la chance d’avoir pu compter sur des gars qui n’ont jamais bronché, qui ont toujours été présents bien que le premier entrainement annulé le fût durant les vacances de Pâques et qu’ils n’ont pas eu de trêve en décembre pour pouvoir continuer à travailler. Ils ne se sont jamais plaints et ont bossé. Une saison est longue et, même s’il faut certaines circonstances pour terminer dans cette position, les gars le méritent amplement. Nous avons aussi été malchanceux avec les blessures cette année mais cela nous a permis de souder encore davantage le groupe et de démontrer que nous formons une vraie équipe.
Vous décrochez la montée grâce à un deuxième tour remarquable. Comment expliques-tu votre excellente deuxième moitié de saison alors que la première partie de cette dernière était marquée par votre inconstance?
Notre deuxième tour quasi parfait est difficile à expliquer. En décembre, nous étions à égalité pour la descente. Nous savions pourtant que nous n’étions pas à notre place, peu importe ce que pouvaient dire les observateurs extérieurs. Nous connaissions notre valeur et nous avons continué à y croire en prenant les matchs les uns après les autres et en travaillant. J’ai aussi changé mon approche de préparation des matchs afin de laisser plus de libertés et de confiance aux gars et cela a bien fonctionné. La remontée au classement a commencé à s’opérer, la confiance est revenue et nous étions simplement intouchables – sauf lors de notre dernier match à Esneux où notre sort était scellé et où nous avons relâché la pression pour la boire (rires). J’ai également replacé certains gars sur d’autres positions et distribué des rôle différents à certains, ce qui a apporté davantage de régularité. Il a juste fallu que nous apprenions à nous connaître et que la sauce prenne.
Quels furent les moments marquants de cette saison?
Il y en a eu tellement…. Surtout en troisième mi-temps, par exemple un petit arrêt sur l’aire d’autoroute de Crisnée. Mes joueurs comprendront (rires). Notre parcours en Coupe fut fabuleux aussi avec, comme cadeau au club, le match contre l’équipe A où nous fûmes loin d’être ridicules. Sacha Massot a d’ailleurs dû passer 39 minutes sur le parquet. Il y a aussi le retour de Gueldre qui nous a fait un bien fou, le shoot de Corvers à Amay qui nous sauve et, malheureusement, condamne notre adversaire. Le premier match à Comblain, particulier pour moi, nous a montré le potentiel que nous possédions. Et comme je l’ai déjà évoqué, nos nombreuses blessures qui ont construit ce groupe où tous se battaient les uns pour les autres. Je suis vraiment fier d’avoir pu coacher une équipe pareille. Ce fut un vrai bonheur.