Champion de P3B à un match de la fin d’une saison aussi indécise que disputée, Prayon a validé son ticket pour la deuxième provinciale. François Marichal revient sur l’année écoulée et évoque le futur de Trooz. Entretien.
François, est-ce une surprise pour toi de remporter le titre? Etait-ce l’objectif initial?
L’objectif n’était pas forcément de finir champions mais c’est quelque chose qui est resté dans un coin de nos têtes tout au long de la saison. Bien entendu, nous étions là pour gagner tous les matchs. Nous avons pris les rencontres les unes après les autres et en avons gagné un maximum. Mais c’est certain qu’à partir de la seconde moitié d’exercice, nous avons clairement commencé à voir le titre en ligne de mire. Du coup, ce n’était pas une surprise.
Avec ce titre et cette montée en P2, quel bilan dresses-tu de votre campagne?
Evidemment, c’est toujours un bilan extrêmement positif quand un groupe de potes remporte le titre. Nous avons connu de bons moments et des moins bons aussi, mais l’ambiance dans le groupe fut toujours au beau fixe. S’il fallait vraiment trouver un bémol, je dirais qu’avec un peu plus de sérieux dès le début de saison, nous aurions pu éviter quelques défaites futiles.
Y-a-t-il un moment qui t’a particulièrement marqué cette saison?
A vrai dire, il y en a eu plusieurs, surtout dans la seconde moitié de championnat. Je garde en mémoire la victoire sur le fil contre Grâce-Hollogne ainsi que le déplacement à victorieux après prolongation à Oupeye. Ce furent des matchs à enjeu qui furent gagnés avec les tripes. Quand nous avons remporté ce genre de rencontres, c’est clair qu’un déclic s’est fait et que nous avons senti que nous avions une équipe solide possédant le potentiel pour être championne.
Selon toi, quelles furent les forces de votre équipe cette année?
Du rythme, des intervalles et du shoot. De plus, notre intensité défensive ainsi que notre press tout terrain nous ont souvent permis de gagner pas mal de ballons et d’étouffer l’adversaire. Ensuite, cette saison, grâce à un renfort comme François Sgobba, nous avons pu accélérer le jeu devant, lâcher plus vite les balles, couper et créer des intervalles qui nous permettaient d’avoir des paniers sous l’anneau. Et quand nous arrivions à combiner cela avec des séries de shoots à trois points, c’était bingo!
Pendant la majeure partie de la saison, il fut difficile de désigner un favori entre vous, Grâce-Hollogne et Henri-Chapelle. Qu’as-tu pensé de votre série?
Nous avions une série assez compétitive, avec des profils d’équipes assez variés auxquels il fallait savoir s’adapter. Ce que, d’ailleurs, nous n’avons pas toujours réussi à faire. En fin de saison, le titre était très disputé avec des outsiders très compétitifs. Il n’y avait pas la place pour le moindre faux-pas et nous sommes parvenus à rester solides. Globalement, je pense que nous avons pris énormément de plaisir cette année. Nous avons pu rencontrer de très chouettes équipes, sportives aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Il nous reste encore un match en déplacement à Eupen et nous comptons bien prendre le plus de plaisir possible pour cette dernière rencontre.
Vous évoluerez en deuxième provinciale la saison prochaine. Avec quels objectifs?
L’objectif à court terme est de nous maintenir en P2. Mais, à plus long terme, nous voulons clairement aller plus haut. Nous voulons mener cette P2 le plus loin possible.
Quid de votre futur noyau? Et de votre coach?
Concernant l’équipe, il y a pas mal de départs annoncés. Nous respectons tous les choix qui sont faits même si c’est difficile de se séparer de joueurs que nous apprécions. Toutefois, une grosse partie du noyau est conservé. Thomas Broset (P2 de Modave) viendra nous renforcer, tout comme Xavier Selicki. Nous sommes encore à la recherche de quelques éléments qui pourraient nous apporter de la taille ainsi que l’un ou l’autre poste 2. Concernant le coach, rien n’est encore acté mais nous avons de bonnes pistes.