La relève est assurée! Depuis plusieurs années, Saint Louis sort de belles pépites de son écoles des jeunes. Après les Muller, Matisse, Francoeur, Hamaide et Ventat, d’autres entrouvrent la porte à l’instar du très jeune Lucas De Sutter, auteur d’une performance d’anthologie avec 45 points – dont 12 trois points – en quatrième provinciale le weekend dernier.
Le réservoir de jeunes talents de Saint Louis paraît presque intarissable, preuve en est ce weekend avec la performance du très jeune Lucas De Sutter. Aligné en quatrième provinciale contre Herstal, ce basketteur d’exception a planté 45 points – dont 12 triples – pour offrir la victoire aux Collégiens, 101-98, contre Herstal. « C’est mon record en seniors mais j’avais déjà inscrit 35 points contre Ninane et 38 contre Malmédy » sourit Lucas. « Je me sentais bien, j’ai eu rapidement un bon feeling. Après le premier quart, j’avais déjà converti 6 triples. Dans le deuxième, j’ai plus joué en pénétration avant de me remettre à bombarder (sic) au retour des vestiaires.«
Une performance d’autant plus remarquable que Lucas n’a que quinze ans! « Je bénéficie du statut d’élite sportive qui me permet de déjà jouer en hommes » nous précise celui qui évolue également en minimes et cadets régionaux et qui effectue sa scolarité au Sports-Etudes-Basket de Liège Atlas. « J’ai six heures de basket à l’école et trois entrainements par semaine avec Saint Louis. C’est une chance pour apprendre et progresser.«
Avec la P4E de Saint Louis, Lucas et ses coéquipiers terminent le championnat à une honorable septième place. « Nous manquons un peu d’expérience, nous sommes tous particulièrement jeunes (la plupart ont 16 ans), ce qui explique certaines défaites alors que nous prenons souvent l’avance » analyse ce passionné. « Le style de jeu pratiqué en P4 est plus lent et plus physique qu’en cadets. »
Fervent amateur de basketball, Lucas s’épanouit à Saint Louis. « C’est ma quatrième saison dans ce club, auparavant j’étais à Atlas » continue-t-il. « J’aime beaucoup l’ambiance de groupe qui règne dans ce club et, ce que je préfère dans le basket, c’est qu’il s’agisse d’un sport collectif mais aussi que, normalement, si tu es plus fort, tu gagnes le match. Pas comme au football où tu peux dominer pendant 90 minutes et perdre quand même.«
Bon sang ne saurait mentir, comme le veut l’expression consacrée. Lucas n’est autre que le fils de Joseph De Sutter, l’entraineur de l’équipe fanion du Collège. « Il y a du positif et du négatif à cela » souligne ce jeune talent qui fut, aussi loin que remontent ses souvenirs, toujours entrainé par son papa. « Il me comprend, débriefe mes matchs mais, par rapport aux autres joueurs de l’équipe, j’ai moins de latitude. »
La saison prochaine, ce – déjà! – shooteur d’exception gravira un échelon. « Je commencerai probablement avec la P3 de John Vanoost » nous dit-il. « Mais mon objectif à plus long terme est de jouer au haut niveau, c’est à dire d’arriver au moins en D2 ou D3. » Et vu le talent dont dispose Lucas, « Sky is the limit » comme disent les Américains.