Dans le match au sommet entre Henri-Chapelle et Grâce-Hollogne, les locaux n’ont laissé aucune chance aux Buffalos et l’ont emporté 74-41. Une victoire qui permet au groupe de Fred Carton de prendre vraisemblablement la direction de la P2.
C’était LE match de la saison pour Henri-Chapelle et Grâce-Hollogne, deux formations au coude à coude pour la seconde place – vraisemblablement montante- en P3B. Les Buffalos ne s’y étaient d’ailleurs pas trompés et avaient affrété un car pour l’occasion. Ils furent bien reçu par des Capellois intransigeants derrière. « Notre adversaire était certainement plus nerveux que d’habitude » commence Fred Carton. « La clé de cette rencontre fut notre défense, nous ne sommes pas la meilleure défense de la série pour rien, ce qui est pas mal pour une équipe vieillissante.«
Face aux Capellois, les gars d’Hervé Odeurs ont souffert pour alimenter le marquoir. « Les Buffalos n’ont jamais trouvé de solutions offensives alors que, chez nous, aucun de leurs changements ne nous a vraiment posé de problème » continue l’entraineur local. « Toute l’équipe est à féliciter mais je tiens à mettre en avant Jeremy Jennes pour son travail sur Julien Wéry. Ce dernier n’a marqué qu’un seul panier de plein jeu, cela n’a pas dû lui arriver souvent (ndlr: nous confirmons). Offensivement, notre jeu d’équipe était bien plus fluide que celui de notre adversaire.«
Au final, les Capellois remportaient une très large victoire, 74-41. « Je suis un peu surpris de l’ampleur du score mais, quand mes joueurs évoluent à ce niveau, très peu d’équipes peuvent rivaliser » sourit Fred. « Je suis fier de et pour mes joueurs, ils récoltent les fruits du travail accompli pendant la saison. Réaliser une telle prestation devant une salle remplie, c’est du bonheur. »
D’autant plus que cette victoire devrait propulser les Capellois en deuxième provinciale. « Nous avons repris la deuxième place et l’avérage, une deuxième place qui devrait être synonyme de montée. Je suis fier de mon groupe. Une vraie équipe, une belle bande d’amis et, même si nos chemins devaient se séparer, nous avons vécu trois belles années ensemble avec, désormais, le sentiment du devoir accompli » conclut Fred Carton.