Maxime De Zeeuw a dépassé les cent capes en équipe nationale. Une preuve de sa compétitivité au plus haut niveau et de son engagement sous la tunique des Lions. Pour Liège & Basketball, il revient sur le début des qualifications pour le Championnat du Monde 2019.
Max, as-tu été surpris de l’annonce de la retraite en équipe nationale d’Axel Hervelle?
Oui, très surpris même car je savais qu‘il ambitionnait de jouer la Coupe du Monde en Chine. Mais je le connais bien et je comprends sa décision car il veut pouvoir performer à 100%. Ce qui lui est difficile pour le moment.
Axel t’a lui même cité comme un des leaders de l’équipe pour le remplacer. Prêt à assumer ce rôle?
Bien sûr mais cela sera évidemment différent. On ne remplace pas Axel qui est sans doute le meilleur joueur belge de tous les temps. Mais je souhaite que nous restions compétitifs et je suis prêt à prendre mes responsabilités.
Que retenir des deux défaites, face à la France et en Russie?
C’est très frustrant car j’estime que nous aurions pu au moins engranger une victoire. Ce groupe est jeune et le niveau est relevé. On a offert une belle résistance mais nous avons manqué d’expérience et cela s’est payé cash.
Que vous a-t-il manqué?
Certainement un vrai meneur car Alex Libert et Retin Obasohan sont des postes 2. Ils ont fait leur possible mais il nous manquait un meneur organisateur. Récupérer Jona Tabu nous fera du bien. Notre gestion de fin des matchs fut également décevante tout comme notre capacité à répondre au défi physique. Nous avons également été coupables de relâchement au lieu d’accélérer, dans les troisième quart-temps notamment, et du coup nous nous retrouvions à courir après le score.
Est-il encore envisageable de se qualifier?
C’est toujours possible, j’y crois encore. Il sera crucial de gagner en Bosnie en février. Si nous perdons là-bas, alors nous nous tirons une balle dans le pied.