Le box-out, un aspect fondamental du basket


Gagner la guerre du rebond est bien souvent synonyme de victoire au coup de sifflet final. Pour maitriser cet aspect du jeu érigé en art par Dennis Rodman, la capacité à réaliser un bon box-out est fondamentale.


Tous dles coachs insistent avant chaque rencontre sur l’importance du rebond. Sécuriser son rebond défensif permet d’éviter d’offrir des deuxièmes chances à l’adversaire et aide à se projeter plus facilement et rapidement en attaque pour obtenir des paniers faciles.

« Le fait d’avoir gagné la guerre du rebond nous a grandement aidé à remporter notre derby contre Neuville » nous confiait récemment Jérôme Niedziolka. « Les Unionistes en prennent un paquet de rebonds » avançait Olivier Vandenhoven pour justifier la défaite d’Harimalia à l’Union Liège.

D’apparence simple, la maitrise du rebond défensif se caractérise par une volonté farouche de batailler sous le cercle, une bonne lecture des trajectoires (plus de 50% des shoots ratés rebondissent à l’opposé du tireur) et un bon positionnement mais, surtout, par la nécessité de réaliser de bons « box-out », tant individuellement que collectivement. Lorsque les cinq défenseurs placent correctement leur vis-à-vis dans leur dos, le rebond est presque assuré. A contrario, si un seul joueur pêche par manque de concentration, d’envie ou de fondamentaux, c’est toute l’équipe qui risque bien de voir le ballon lui filer sous le nez, offrant ainsi une nouvelle chance aux attaquants de marquer. « Nous nous battons à cinq au rebond pour combler notre manque de taille » nous expliquait, en novembre, Maxime Grégoire de Cointe.

Le « box-out » est donc un élément essentiel de la panoplie du basketteur. Ce geste de l’ombre, peu mis en exergue mais apprécié des spécialistes et des entraineurs, est désormais pris en compte dans l’abondante base de données de la NBA. Voici les cinq joueurs les plus efficaces dans ce domaine.

1- LaMarcus Aldridge (San Antonio Spurs) – 10.2

2- Tristan Thompson (Cleveland Cavaliers) – 9.9

3- Steven Adams (Oklahoma City Thunder) – 9.5

4- Nikola Vucevic (Orlando Magic) – 9.1

5- Ed Davis (Brooklyn Nets) – 8.6

Un secteur qui reste l’apanage des intérieurs et la position de Davis, qui joue 18 minutes par match, est remarquable compte-tenu de son faible temps de jeu. En Belgique, la capacité de François Lhoest a déjoué les box-out adverses le rend particulièrement dangereux au rebond offensif.

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