Ce samedi soir, à SFX, la R1 et la P1 locale n’ont pas livré des prestations qui resteront dans les annales mais ont assuré l’essentiel: la victoire. Reportage.
Après un court revers de la P3 du Collège face à La Spéciale Aywaille, c’était au tour de la P1 locale de monter sur le terrain pour y défier Angleur. Le match était disputé, les deux formations restant souvent proches au tableau d’affichage. Benoit Bergh faisait parler son adresse pour permettre au Mosa, privé de Nicolas Vanbockestal, de rester dans la course. Mais, dans le dernier quart, quelques mauvais choix offensifs et des oublis coupables en défense des visiteurs allaient permettre aux ouailles de Julien Denoz de faire le break et de n’être plus inquiétés. SFX, sans avoir atteint de sommets en terme de qualité de jeu malgré quelques belles séquences, se montrait solide et rattrapait son revers de la semaine dernière à Visé.
C’était ensuite la R1 verviétoise qui recevait une équipe du Royal IV Brussels visiblement incomplète – seulement sept joueurs. Face au style de jeu atypique et au talent du jeune meneur titulaire des Bruxellois, Marechal et ses partenaires éprouvaient quelques difficultés. Après plus de sept minutes, Fred Delsaute faisait mouche sur sa première tentative pour porter le score à 18-14. Après dix minutes, pourtant, les visiteurs étaient devant: 20 à 23. « Après avoir joué un derby devant plus de cinq cents personnes, le risque était d’être moins concernés contre Bruxelles et c’est ce qui s’est passé. Nous avons eu du mal à rentrer dans la partie, du mal à emballer la rencontre et du mal à trouver un cinq performant » résume Alexandre Bousmanne.
L’essentiel est sauf
Forts de leur expérience et de leurs qualités, les Collégiens allaient tout de même parvenir à prendre le contrôle des opérations pour s’imposer 76 à 66. « Ce ne fut pas un grand match et nous devons clairement une revanche à notre comité et à notre public » poursuit le capitaine verviétois. « Il va falloir remettre son bleu de travail durant la semaine et se rappeler qu’il ne suffit pas de paraître pour gagner nos matchs. Dans cette série, tout le monde peut prendre une défaite surprise et c’est ce qui nous pend au nez si nous ne « jouons » que les derbies.«
Au rayon satisfaction, nous pouvons tout de même noter l’intégration réussie d’Arnaud Cordonnier. Efficace, tranchant même par moments, sous les yeux de son sémillant paternel, l’expérimenté meneur semble être une vraie bonne pioche – mais qui en doutait? – pour SFX. « Son intégration a été facile. Après une semaine, il avait déjà retrouvé la condition et son niveau. Ce qu’il arrive à faire est prodigieux, le temps ne semble pas avoir de prise sur lui » applaudi Alexandre Bousmane, visiblement sous le charme. « A trente-huit ans, il est comme un gamin de vingt ans, affamé par son envie de jouer et excité par nos objectifs.«