« Quand on voit les éléments que nous avons, c’est frustrant! »

   

Après un premier tour passionnant, Angleur figure en dernière position au classement de première provinciale. Un bilan forcément mitigé pour Nicolas Vanbockestal et ses partenaires qui sont pourtant en progrès.

     

Angleur figure en dernière position au classement de première provinciale. Mais le MOSA compte un match de retard sur Alleur et deux sur Dison (qui perdu un point supplémentaire pour un forfait administratif) et Belleflamme, trois formations qui comptabilisent autant de victoires (3) que le groupe de Vincent Esposito. Autant dire que la situation est délicate pour les Liégeois, mais que le maintien reste tout à fait possible. « Notre premier tour ne fut pas simple étant donné que le manque de régularité aux entraînements de l’ensemble de l’équipe, sauf l’un ou l’autre, nous a empêché de développer une identité et un vrai esprit d’équipe » regrette Nicolas Vanbockestal. « Nous avons donc dû souvent faire comme nous pouvions avec ce qu’on avait. Quand on voit les éléments que nous avons, c’est réellement frustrant ! Nous avons un très beau mélange de joueurs expérimentés er de jeunes, de rôle players, de scoreurs et de défenseurs. C’est juste que nous ne nous sommes pas donnés la chance d’en faire un groupe solide.« 

Pourtant, les progrès sont notables pour le MOSA. « Le tournant du premier tour a été la seconde partie, à partir des matchs contre Hannut et Dison. Nous avons enfin pu engranger sur nos qualités mais toujours sans travail de fond à l’entraînement » analyse Nicolas. « Le point d’orgue de ce tournant a été la victoire à Spa.« 

Une prestation aboutie sur lequel bâtir en vue d’un deuxième tour de tous les dangers. « Pour cette deuxième moitié de saison, nous devons engranger sur cette victoire et affirmer notre identité. Le championnat est particulier avec des équipes de bas de classement qui battent des équipes mieux classées. C’est un championnat dans lequel les équipes les plus régulières pourront avoir des ambitions. A nous d’en faire partie, mais sans travail, aucune chance » conclut Nico.