Tumba et les Anversois terrassent Ostende au bout du suspens

Les Giants ont raflé la victoire contre les Côtiers sur un tir décisif de Foster, 74-72.

Mi-février, les Giants d’Anvers décidaient de rappatrier l’enfant chéri du club : Roel Moors. L’ancien meneur du Spirou et… d’Anvers, qui avait débuté avec brio sa carrière d’entraineur dans la métropole anversoise avant de mettre le cap sur l’Allemagne, a paraphé un contrat portant sur 3,5 saisons, remplaçant ainsi Jill Lorent afin de tenter de relancer des Giants qui vivent une saison compliquée. L’ancien musculeux distributeur est épaulé par un autre champion maison, Christophe Beghin.

Le 12 mars avait lieu le derby entre Anvers et Ostende, deux formations habituées à se rencontrer en finale. Une rencontre qui tenait toutes ses promesses, les deux équipes se rendant coup pour coup. Les locaux prenaient le meilleur départ pour mener 23-20 après dix minutes mais Gillet (9 points et 3 steals), Buysse (10 points, 5 rebonds et 5 assists) et les Ostendais réagissaient dans le second quart-temps pour virer en tête à la pause, 38-41. Tumba (10 points et 8 rebonds), Lasisi (10 points et 3 rebonds) et les Anversois profitaient de la reprise pour recoller au score, 59 partout à la demi-heure.

Le money time était étouffant, les deux formations refusant de baisser pavillon. Menés 72-69 à quinze secondes du coup de sifflet final, les Ostendais voyaient Allen (25 points, 6 rebonds et 3 interceptions) planter un triple pour égaliser. Alors qu’ils espéraient décrocher cinq minutes additionnelles, les Côtiers s’effondraient sur une action décisive de Foster (17 points et 3 assists) qui offrait la victoire aux locaux, 74-72.

Crédit photo : Philippe Collin

« Notre vestiaire est plus difficile à dompter que l’adversaire »

Finale idéale ce dimanche au Country Hall entre les deux meilleures équipes Dames de la province.

La finale de rêve ! Cette finale de Coupe provinciale opposera Herve-Battice et Esneux, les deux meilleures équipes de l’élite provinciale qui se partagent la première place avec un bilan strictement identique : dix-huit victoires en vingt-et-un matchs. « Je pense que Gus (ndlr : Christophe Hauglustaine, le coach de Herve-Battice) vit la même saison que moi : nous dominons mais notre vestiaire est plus dificile à dompter que l’adversaire », rigole l’entraineur d’Esneux, Julien Schreiber.

Les Précieuses et les Fromagères seront à quarante minutes d’un trophée. « Nous allons aborder cette finale avec une très grosse envie de bien faire. Nous avons pu remarquer lors de nos deux confrontations que les finalistes avaient le même niveau. Cela va donc se jouer sur des détails et l’équipe qui l’emportera sera celle qui arrivera à le mieux gérer ses émotions », prévient Christophe Hauglustaine. « Nous allons aborder sereinement cette finale, comme l’apothéose d’une saison dont c’était l’unique objectif. Les clés de cette rencontre seront simples : conserver notre agressivité habituelle et que les filles soient efficaces face à l’anneau sans se laisser submerger par l’ambiance et l’enjeu. J’ai quand même une demi-équipe pour qui ce sera la quatrième finale, je suis donc serein vis-à-vis de ça », confie Julien Schreiber.

Une finale qui se disputera dans la plus emblématique salle – avec évidemment le Hall du Paire – de la province. « Dès que j’ai su que cette finale aurait lieu au Country, je l’ai souligné auprès de mes joueuses afin d’apporter une motivation supplémentaire. Pour moi, c’en est une. Gamins, nous étions nombreux à y aller régulièrement à la grande époque de Liège Basket. Ce sera très spécial d’officier sur ce parquet et de profiter de ces installations », confesse Julien Schreiber. « Nous comptons sur une marée jaune et bleu pour mettre de l’ambiance comme il y en a rarement eu dans cette salle », ajoute Christophe Hauglustaine.

Un match au sommet, une fête du basket-ball féminin, qui débutera ce dimanche à 12h15 et qui devrait, à coup sûr, ravir tous les amoureux de la balle orange.

Les Grenouilles finissent par avaler les Abeilles

En P2B, les Abeilles d’Harimalia ont concurrencé les Grenouilles de Cointe pendant toute une mi-temps avant une deuxième période spectaculaire des dauphins d’ESL United.

A domicile, Van Dessel (14 points), Bertrand (8 points), Brouwir (7 unités) et leurs coéquipiers ont mené la vie dure à Henrioulle (16 points), Pitz (23 unités) et aux Cointois, menant 19-17 après dix minutes et étant parfaitement au contact au repos, 44-46.

A la reprise, Callut (14 points) et les visiteurs haussaient toutefois leur niveau de jeu pour claquer un 2-16 d’entrée et ne concéder que cinq minuscules unités aux Abeilles. Gérard (17 points), Franken (9 unités) et leurs partenaires pouvaient alors dérouler pour s’imposer dans les grandes largeurs, 60-94.

« Une victoire méritée qui vient récompenser nos efforts »

En R1, malgré un effectif limité, les Herviennes d’Arnaud Pinte ont largement remporté le derby contre les Panthers. Un nouveau derby attend les Fromagères, dimanche matin à LAAJ.

Arnaud, quelles sont tes impressions à l’issue de cette victoire 74-42 contre les Panthers de Liège ?

Une bonne impression évidemment vu que nous avons gagné. Nous avons livré une prestation consistante. Offensivement, nous étions en réussite et derrière, nous avons proposé une bonne défense face à laquelle nos adversaires n’ont guère trouvé de solutions. L’équipe fut bien emmenée par Bonvoisin mais les cinq cadres qu’il nous reste on vraiment joué juste. C’est une victoire qui fait du bien au moral et c’est mérité. C’était dur ces dernières semaines mais nous n’avons rien lâché et cette victoire vient récompenser nos efforts.

Comment expliques-tu un tel écart au terme de ce derby ?

C’est simple : nous étions en réussite tandis que les Liégeoises rataient des shoots ouverts. Plus le match passaient, plus nous prenions de bonnes options et marquions des paniers faciles, ce que n’ont pas réussi les Panthers. Nous avons fait un bon match et c’est ça le plus important, plus que l’écart.

Quels sont vos objectifs pour cette fin de saison ?

Nous aimerions prendre encore une ou deux victoires. Nous savons que deux ce sera peut-être plus difficile même si à domicile, nous en sommes capables. Ce deuxième tour n’est pas facile car nous avons de gros problème d’effectifs.

Paulus et les Sucriers dominateurs dans le derby

Malgré un super Materne, les Hesbignons se sont lourdement inclinés à Wanze.

A Wanze, Materne (24 points dont 10 dans le premier quart-temps) était inarrêtable à l’entame de ce derby pour permettre aux Hesbignons de rivaliser avec Oudenne (10 points), Riga (14 unités) et les Sucriers, 17-16 après dix minutes. Dans le second quart-temps, Paulus (16 points) et les locaux enfonçaient le champignon pour laisser les visiteurs à quai. A la mi-temps, les Sucriers avaient pris une sérieuse option sur la victoire, 48-32.

Au retour des vestiaires, De Liamchine (9 points), Goossens ( 8 unités), Lizin (11 points) et leurs partenaires s’appuyaient sur leur défense pour creuser encore l’écart, 68-45 à la demi-heure. Dans le dernier quart-temps, Palazy (8 points) et les visiteurs relevaient la tête mais Waterval (13 points dont 4 triples) faisait admirer sa précision derrière l’arc pour assurer une large victoire au leader de l’élite provinciale, 94-65.

« Une salle mythique et deux équipes offensives pour une finale très spéciale »

Quentin et Ethan Vanoost s’apprêtent à vivre ensemble une finale de Coupe provinciale. Entretien croisé des deux Abeilles.

Quentin, Ethan, comment allez-vous aborder cette finale de Coupe provinciale contre Comblain ?

Ethan : Nous allons l’aborder un peu comme notre dernier match de championnat (ndlr : victoire contre Henri-Chapelle) : avec une équipe bien soudée, ce qui nous a permis de vaincre le co-leader de l’élite provinciale et d’être prêts pour aller chercher la Coupe.

Quentin : Comme la demi-finale. Nous avons préparé ce match aux entrainement, nous sommes confiants à la différence que nous avions joué les Theutois quelques semaines avant de les retrouver en demi-finale tandis que cette fois, ce sera la première fois que nous rencontrerons les Comblinois… Même si nous savons que nous les retrouverons la saison prochaine.

Quelles seront les clés de cette finale ?

Quentin : Cela va être un beau match de basket. Les deux équipes savent marquer et affichent de belles moyenne en championnat. La défense sera la clé pour nous, à l’instar du week-end passé contre les Capellois.

Ethan : Nous devrons jouer notre jeu et ne pas tomber dans nos travers, que cela soit en attaque ou en défense. Nous devrons rester logiques et simplement jouer notre basket comme nous savons le faire.

Disputer cette finale au Country Hall rajoute-t-il du prestige à cet évènement ?

Ethan : C’est sûr que cela rajoute quelque chose de spécial de jouer dans une grande salle comme celle-là. Si elle est bien remplie, il va y avoir une ambiance de folie pour un match de prestige.

Quentin : Oui et non. Cela reste une salle mythique du basket liégeois et cela me rappellera de bons souvenirs avec la D1 ou les Espoirs à l’époque. Mais je crains que l’ambiance soit moins électrique que si nous avions disputé cette finale dans une plus petite salle. Il faudra voir comment tout sera disposé. Toutefois, je n’ai aucun doute quant au fait que les supporters de Comblain et d’Harimalia feront tout pour mettre l’ambiance.

Vous allez vivre cette finale ensemble. Est-ce que cela va la rendre plus historique, agréable ou chargée en émotions ?

Quentin : Bien sûr ! Ce sera la première depuis que nous jouons ensemble, ce sera très spécial pour nous deux. Je pense que pour le trio, avec Kevin Jonniaux que je considère comme mon grand frère, ce sera aussi très spécial. Ce sera super de les avoir tous les deux à mes côtés.

Ethan : Oui, ça rend le truc énorme. Nous avons vécu des finales chacun de notre côté. Nous avons remporté un titre ensemble la saison passée : il ne nous manque plus qu’une finale gagnée ensemble pour avoir fait le tour. Et puis, obtenir un titre et une Coupe en deux ans avec mon frère et Kevin Jonniaux, ce serait vraiment top !

Plus d’articles sur cette finale de Coupe : « Une ambiance de folie pour un match de prestige » — Liège&Basketball , « Nous avions promis à François Lhoest de le ramener dans sa salle pour son dernier match » — Liège&Basketball , « La dernière fois que j’ai mis les pieds au Country, c’était pour affronter la D1 d’Ostende » — Liège&Basketball

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Camara et les Blazers terrassés au buzzer par Mikal Bridges

Revers frustrant des Blazers sur un triple on the buzzer de Mikal Bridges.

A domicile, Toumani Camara (14 points, 3 rebonds et 4 assists), Avdija (27 points, 15 rebonds et 5 assists), Sharpe (21 points et 9 rebonds), Henderson (30 points) et les Blazers menaient 113-111 avant que Mikal Bridges (33 points, 4 rebonds et 4 assists) ne plante le buzzer pour offrir la victoire aux Knicks, 113-114.

Crédit photo : Blazers

Fiandaca et les Wawas rattrapent les All Blacks

En remportant le derby de la peur contre Alleur 65-62, les Wawas rejoignent les All Blacks au classement de la R2A.

Jeudi au Pôle Ballons de Waremme avait lieu un derby capital pour le maintien entre des locaux et des All Blacks qui luttent actuellement pour assurer leur survie dans la division. Bien conscients de l’enjeu, Fiandaca (13 points), Cools (12 points), Chabot (4 unités), Bastin (5 unités) et leurs coéquipiers rentraient bien dans la partie pour mener 20-15 après dix minutes alors que Di Prospero (18 points) avait permis aux Alleurois de limiter les dégâts. Le second quart était parfaitement équilibré et à la pause le suspense restait entier : 38-32.

Au retour des vestiaires, les défenses prenaient le pas sur les attaques et à ce petit jeu-là, Parent (8 points), Corvers (6 unités) et les Wawas tiraient mieux leur épingle du jeu, abordant la dernière ligne droite en tête, 53-44. Dans celle-ci, Derison (10 points), Hendrix (13 unités) et les All Blacks serraient les rangs derrière et recollaient au score mais les protégés de Mike Dekeyser parvenaient à assurer l’essentiel : la victoire 65-62 qui leur permet de revenir à hauteur des Alleurois au classement de la R2B.

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« Une ambiance de folie pour un match de prestige »

Cette finale de Coupe provinciale Hommes s’annonce explosive entre deux équipes bourrées de talent et emmenées par les meilleurs scoreurs de la province. Une finale qui se disputera ce samedi soir au mythique Country Hall.

Quelle superbe finale en perspective entre des Comblinois invaincus en P2B et emmenés par Maxime Princen, meilleur marqueur de la province toutes catégories confondues, et des Abeilles qui, après un début de saison mitigé, sont remontées à la cinquième place en première provinciale portées par Kevin Jonniaux, le top scoreur de la division.

Deux machines offensives bien huilées qui devraient offrir un beau spectacle aux nombreux spectateurs. « Cela va être un beau match de basket. Les deux équipes savent marquer et affichent de belles moyenne en championnat. La défense sera la clé pour nous », analyse Quentin Vanoost. « Il faudra déjà tenir quarante minutes avec la même intensité et la même envie, ce qui est parfois compliqué en championnat pour nous. Ensuite, nous devrons rester soudés même si nous connaissons des moments plus compliqués durant la rencontre », avance pour sa part Romain Hamaide.

Une finale qui se disputera dans la plus emblématique salle – avec bien évidemment le Hall du Paire – de la province : le Country Hall. « C’est une très belle salle et la dernière fois que j’y ai mis les pieds, c’était pour jouer contre la D1 d’Ostende. Cela reste un très bon souvenir« , se rappelle Maxime Princen. « Cela reste une salle mythique du basket liégeois », ajoute Quentin Vanoost. « Cela rajoute quelque chose de spécial de jouer dans une grande salle comme celle-là. Si elle est bien remplie, il va y avoir une ambiance de folie pour un match de prestige », embraie son frère Ethan.

Les deux formations espèrent que l’ambiance sera au rendez-vous. « Nous espérons que la salle n’aura quand même pas l’air trop vide », ose Romain Hamaide. « Je n’ai aucun doute quant au fait que les supporters de Comblain et d’Harimalia feront tout pour mettre l’ambiance », conclut Quentin Vanoost.

Un match attendu autant par les deux formations que par leur nombreux supporters mais aussi par tous les spectateurs neutres qui espèrent de gros cartons offensifs, de sérieux stops défensifs, des paniers incroyables, des actions d’éclat et du suspens.

Crédits photos : Philippe Collin et DR

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Lerho, Louis, De Ponthier et les Verviétois résistent à un super Beaujean pour rafler le derby

En P2A, les Verviétois ont vaincu les Pepins 82-61.

A Verviers, dans le sillage de Pirenne (11 points) et Lejeune (7 unités), les Pepins faisaient jeu égal avec leurs hôtes, 21 partout après dix minutes. Dans le second quart-temps, Beaujean (22 points) tenaient les visiteurs à bout de bras mais De Ponthier (11 points) et les locaux prenaient l’ascendant pour rentrer aux vestiaires avec une petite avance, 46-38.

A la reprise, les deux équipes faisaient jeu égal et l’écart ne changeait guère avant que Louis (13 points), Lerho (14 unités) et les locaux ne dressent les barbelés dans la dernière ligne droite pour terminer en force et empocher ce derby, 82-61.

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