Les Esneutoises ont fait la différence dans le dernier quart-temps pour remporter un nouveau trophée, 47-60.
Dans le magnifique Country Hall dimanche midi il ne manquait qu’une personne pour que la fête soit totale : Christophe Hauglustaine. « Malheureusement, je n’ai pas su être présent à cette finale », soupire le coach de Herve-Battice, remplacé au pied levé par Alain Denoël. « J’étais à Lisbonne pour un enterrement de vie de garçon. J’avais prévu un vol samedi soir mais je me suis trompé de porte d’embarquement et ai été mal conseillé. Un fâcheux concours de circonstances qui m’a fait rater mon vol. »
Cette affiche était la finale rêvée puisqu’elle opposait les deux meilleures équipes de l’élite provinciale. Et si Fromagères et Esneutoises affichaient le même bilan, les Louves partaient sans doute avec les faveurs des pronostics grâce à leur expérience. « Les clés de cette rencontre seront simples : conserver notre agressivité habituelle et que les filles soient efficaces face à l’anneau sans se laisser submerger par l’ambiance et l’enjeu. J’ai quand même une demi-équipe pour qui ce sera la quatrième finale, je suis donc serein vis-à-vis de ça », confirmait Julien Schreiber avant la rencontre.
Dans le sillage de Wéra (9 points), les Fromagères résistaient à une super Godfroid (21 points) en début de rencontre, 14-15 après dix minutes. Le deuxième quart-temps était tout aussi disputé et défensif, Schmitz (7 points), Bebronne (8 unités) et les Herviennes faisaient jeu égal avec Werpin (9 points) et les Précieuses. A la pause, le suspens était entier : 26-27.
A la reprise, le même scénario se reproduisait. David (15 points) et ses coéquipières tenaient la dragée haute aux Chuffart (14 points en cumulé pour Anne et Sophie) afin d’offrir aux spectateurs d’intenses émotions. Dans la dernière ligne droite, Namurois (4 points), Steveler (9 unités) et les Louves haussaient le ton des deux côtés du terrain pour enfin faire la différence et s’imposer 47-60 au terme d’une finale qui aura tenu toutes ses promesses. Un joli trophée supplémentaire pour l’emblématique équipe des Précieuses qui, malgré un léger renouvellement de l’effectif, continue d’être un porte-étendard du basket féminin en province de Liège.
Un magnifique dimanche basket à LAAJ avec la victoire de la R1 Dames dans le derby contre Herve-Battice, le revers en prolongation et au bout d’une âpre lutte de la R1 Hommes face à l’impressionnante équipe du Royal IV Brussels et le hold-up parfait des Flémalloises face à la P2 Dames locale.
Dimanche matin, alors que le soleil inondait déjà les hauteurs brassicoles de ses rayons, les Jupilloises recevaient une équipe de Herve-Battice qui bien que déforcée, sortait d’une probante victoire contre les Panthers de Liège. Rompen (17 points dont 5 triples) commençait immédiatement son festival en plantant trois bombes, posant les bases d’un derby offensif tandis que Bonvoisin (23 points), Lizin (12 unités) et les visiteuses tenaient le choc. Après dix minutes, les spectateurs avaient déjà pu bien kiffer : 24-26. Le second quart-temps était tout aussi disputé, Poussart (11 points), Collignon (11 unités également) et leurs coéquipières comptant trois longueurs d’avance à la pause, 43-46.
Au retour des vestiaires, Rompen – quels débuts de mi-temps ! – mais aussi Leemans (18 points), Hoge (9 unités) et Verdun (12 points) poursuivaient avec une folle adresse – quatorze bombes au total ! – tandis que l’attaque des Herviennes s’enrayait. Les Jupilloises en profitaient pour totalement renverser la situation et prendre sérieusement l’avantage, 66-56. Dans la dernière ligne droite, Antoine (11 points) et les visiteuses retrouvaient leurs esprits mais Renard (17 points) et les locales demeuraient compétitives et assuraient une belle victoire 91-76 au terme d’une rencontre spectaculaire. Un succès très précieux dans la lutte au maintien pour les Jupillois antépénultièmes qui comptent désormais deux victoires d’avance sur leurs poursuivantes et ont Boninne en ligne de mire.
« Le club nous soutient dans notre envie de participer aux Playoffs »
C’était ensuite au tour de la R2 locale d’affronter le Royal IV Brussels, formation installée sur le podium de la R2B et présentant un effectif aussi complet que costaud. Les Brasseurs, qui venaient de renouer avec la victoire avec un Jennès en feu contre la lanterne rouge Brainois, étaient déforcés mais avaient à cœur de relancer une série positive. « Nous aimerions disputer les Playoffs et le club nous soutient dans cette optique », soulignait Baptiste Domken (2 points), rapidement touché à l’épaule. Comme les filles avant eux, les Jupillois se montraient prolifiques derrière l’arc avec neuf triples et proposait une bonne défense devant un public aussi nombreux que bruyant alors que flottait dans l’air des effluves de frites croustillantes. Avec Lambot (16 points) et Vaes (16 unités), les locaux prenaient l’avantage dans le premier quart-temps, 7-17, et menaient encore 32-27 à la pause.
A la reprise, les Bruxellois haussaient le ton en défense et profitaient de leur impact physique pour asseoir leur domination au rebond offensif, s’offrant de nombreuses deuxièmes chances. Surtout, les visiteurs pouvaient compter sur un Younes Boukichou (42 points) étincelant. Le jeune frère de Khalid, passé par Gravelines, étalait toute sa panoplie offensive pour permettre au Royal IV de prendre l’avantage, 47-51 à la demi-heure. Le dernier quart-temps était étouffant, les supporters locaux poussant leurs favoris vers l’exploit. Jennès (10 points) ramenait les Brasseurs à trois longueurs avant que l’inusable Cordonnier (12 unités) ne fasse exploser la salle en arrachant la prolongation d’un tir primé dont il a le secret. Malheureusement, dans le temps additionnel, le manque de rotations et la légitime fatigue qui en découlait pénalisaient les vaillants jupillois qui devaient s’avouer vaincus, 70-77, au terme d’une rencontre passionnante. Avec treize victoires et neuf défaites à leur compteur, les protégés de Jérôme Jennès vont devoir réussir un gros run s’ils veulent se qualifier pour les Playoffs – si ceux-ci ont lieu.
Dernier quart-temps du feu de Dieu des Flémalloises !
Place ensuite à un second match de Dames opposant la P2 locale à celle de Flémalle. Battues 63-45 à l’Alliance après avoir compté près de 30 points de retard au cours du match, les Jupilloises avaient à cœur de prendre leur revanche sur des Métallos fatiguées après les efforts consentis la veille lors de leur courte victoire chez des Wananas troisièmes de la série. Le début de match était marqué par de nombreux ratés mais Ottenheim (4 points), Palmieri, Barry (2 points chacune) et les visiteuses parvenaient tout de même à prendre l’avantage, 12-16 après dix minutes. Le second quart se révélait bien plus compliqué pour Van Dongen (2 points) et les Métallos, en panne d’adresse alors que Delcomminette (11 points), Martin (4 unités) et les Jupilloises se montraient plus régulières et efficaces. A la pause, les locales avaient pris le match en main et menaient 28-22.
A la reprise, Delmotte (10 points), Lempereur (8 unités) et les Jupilloises continuaient sur leur lancée, Mutamba (4 points), Melin, Reina et les visiteuses tentant de limiter les dégâts sans toutefois parvenir à empêcher leurs hôtes de creuser l’écart, 44-31 à la demi-heure. Les protégées de Geoffroy Melot semblaient se diriger tout droit vers une victoire méritée, réalisant ainsi leurs espoirs de revanche. Mais les joueuses de l’Alliance ont un cœur énorme et, refusant d’abdiquer, relevaient la tête et trouvaient en elles des ressources insoupçonnées. Mkunrunzira (8 points) et Pecharroman (8 unités) et leurs coéquipières remontaient au jeu le couteau entre les dents et, avec un groupe affichant sa splendide unité, augmentaient considérablement leur intensité défensive. C’était un tout autre match qui débutait ! Les Flémalloises étaient sur tous les ballons, encouragées par un banc superbe de cohésion et d’enthousiasme. Malgré les crampes, Frère (14 points) faisait un chantier et les Métallos réduisaient rapidement l’écart face à des locales qui ne trouvaient aucune solution en attaque. Transfigurées, les visiteuses renversaient totalement la situation et, d’une nouvelle bombe, Richard (10 points) offrait la victoire à l’Alliance qui réussissait ainsi un magnifique hold-up, une semaine après avoir connu la situation inverse chez des Hesbignonnes à la lutte pour le titre. Une seconde victoire en moins de vingt-quatre heures pour des Flémalloises qui confortent ainsi leur cinquième place en P2A malgré deux forfaits.
Un dimanche où tout fut au rendez-vous pour les amateurs de basket-ball : des rencontres passionnantes, du suspens, de grosses performances collectives et indivuelles, des paniers improbables, des tirs décisifs, des actions d’éclat, des défenses rugueuses, une ambiance au zénith, des instants de camaraderie, des victoires superbes, des défaites rageantes. En bref, le sport dans ce qu’il a de meilleur !
Les Haricots ont vaincu les Sucriers, leaders de l’élite provinciale, provoquant ainsi un regroupement en tête de la division.
A l’ABC Arena, Olivier Lizin (20 points) trouvait rapidement ses repères, bien épaulés par Nico Paulus (19 points) et Nico Oudenne (10 unités) et les Sucriers faisaient la course en tête, 34-43 au repos. Au retour des vestiaires, Julien Mathy (23 points), Tom Leclercq (30 unités !) et les locaux crevaient l’écran. Adroits derrière l’arc – 11 triples convertis – et proposant un jeu intense, les protégés de Maxime Clavier renversaient la situation et empochaient la victoire de justesse, 85-82.
Une victoire célébrée par les Haricots, évidemment, mais aussi par tous les spectateurs neutres car celle-ci relance totalement le suspens dans la course au titre de l’élite provinciale. Désormais, un regroupement s’est opéré en tête du classement, Wanze, Henri-Chapelle et ESL United comptant le même nombre de défaites. De quoi vivre une fin de saison absolument passionnante !
A Detroit, le leader du Thunder a encore sorti une performance de choix.
A domicile, les Pistons ont parfaitement lutté contre le leader de la Conférence Ouest mais sont tombés sur un Shai Gilgeous-Alexander de gala. Le Canadien a compilé 48 points, 6 assists et 3 interceptions pour une évaluation de 50 ! Face à une telle saillie offensive, les locaux ont dû baisser pavillon, 107-113.
Tant en R2 Hommes qu’en P2 Dames, Wawas et Wananas ont connu de courtes défaites.
Deux jours après avoir remporté un match capital pour le maintien en R2B dans le derby contre Alleur, 65-62, sans toutefois récupérer l’average, les Wawas recevaient Beez, formation namuroise occupant la cinquième place au classement. Une différence qui ne se reflétait pas sur le parquet tant Cools (7 points), Leenman (10 unités) et les locaux affichaient de belles dispositions. Après un premier quart équilibré et défensif, 12-13, Fiandaca (8 points) et les Wawas profitaient de leur adresse derrière l’arc pour prendre l’avantage et rentrer au vestiaire avec une avance’intéressante, 33-25.
En seconde période, Jaume (23 points) et les Namurois serraient la vis derrière et réduisaient l’écart petit à petit, offrant aux nombreux supporters locaux – en voix et équipés d’une grosse caisse – une fin de match haletante. Dans les derniers instants de cet âpre duel, Parent (14 points) écopait d’une surprenante faute offensive tandis que la réussite fuyait les Wawas. Simon Chapelle (17 points) prenait ses responsabilités et affichait toute sa confiance sur la ligne de réparation pour assurer une courte victoire aux visiteurs, 57-61, laissant les locaux avec les regrets d’avoir laissé filer une victoire prenable.
Suspens total en Dames
C’était ensuite au tour de la P2 Dames locale, troisième au classement, d’affronter pour la première fois une équipe de Flémalle classée cinquième malgré deux forfaits. Pour ce déplacement, les Flémalloises qui sortaient d’une courte défaite à Hannut, deuxièmes au général, étaient privées de plusieurs joueuses alignées avec la P3 du matricule 1555 – malheureusement défaite très lourdement, 87-52, à Bellaire – mais aussi de Golabek, absente suite à une panne de voiture. Heureusement, les Métallos pouvaient compter sur le renfort des jeunes U16 Nouhou Camara, née en 2009, et Laura Keza Nzajyibwami, née en 2010 et qui inscrivit d’ailleurs son premier point en dames, qui découvraient ainsi pour la première fois le basket senior.
Les visiteuses, portées par une Constance Frère (10 points, tous inscrits dans le premier quart-temps) au leadership impeccable, prenaient immédiatement l’avantage. A peine montée au jeu, Palmieri (2 points) s’illustrait et après dix minutes, le marquoir affichait 12-15. Le second quart-temps confirmait que la partie serait intensément disputée. En version small ball, Ottenheim (12 points), Barry (8 unités) et leurs coéquipières continuaient sur leur lancée pour augmenter quelque peu leur viatique face à Ingrid Thomas (6 points), Céline Cypers (8 unités) et des locales pourtant bien en place derrière. A la pause, le marquoir affichait 24-31.
La reprise était nettement en faveur des locales, portées par Léa Gerard (12 points) et Valérie Ory (6 unités), qui réduisaient l’écart sans toutefois parvenir à passer devant au score. Les Flémalloises pouvaient cependant compter sur Aniela Mkunrunzira (9 unités) – qui démontrait à nouveau tout son potentiel face à la défense musclée des protégées de Thomas Parent – pour conserver l’avantage, 39-41 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, les locales réussissaient à recoller au score et à prendre deux longueurs d’avance pendant trente secondes mais Vanessa Pecharroman (7 points) et les Flémalloises reprenaient rapidement le dessus. Danaé Richard (4 points) – en panne d’adresse mais excellente dans la gestion de l’attaque visiteuse – prenait ses responsabilités et plantait un tir décisif pour donner six longueurs d’avance à l’Alliance avant que Sabine Withofs (6 points) ne fasse parler son expérience et sanctionnait à distance pour ramener les Wananas à trois points, 50-53. Dans la foulée, les Flémalloises recevaient une surprenante anti-sportive à 24 secondes du terme mais les locales n’en profitaient pas et les Métallos remportaient ainsi leur dixième victoire de la saison en seize rencontres.
Pour ce qui devrait être son dernier match en carrière, François Lhoest a ajouté un nouveau trophée à son impressionnante collection.
Quelle carrière ! Que cela soit avec Liège Basket, Ninane ou Comblain, François Lhoest aura tout gagné, confirmant être l’un des meilleurs basketteurs liégeois de l’histoire. Avec une détermination sans faille, une combativité de tous les instants, un sens inné du rebond et de la défense et la capacité à scorer face à tous les adversaires, celui qui fut formé par Yvan Fassotte a marqué l’histoire du basket liégeois, brillant dans toutes les divisions, notamment en D1, D2 et D3.
Ce samedi et devant des gradins bien remplis, « Franky » retrouvait un Country Hall qu’il connait sur le bout des doigts, ayant longtemps incarné RSW Liège Basket dont il était le coeur et l’âme. Comme un symbole, l’expérimenté intérieur inscrivait le premier panier de Comblain dans une finale où il était parfois opposé à Kevin Jonniaux, autre joueur marquant du basket liégeois, et fut déterminant pour poser le Mailleux sur de bons rails, prenant ses responsabilités dans le premier quart-temps pour montrer la marche à suivre à ses coéquipiers.
Avec 19 points, une palanquée de rebonds et du leadership des deux côtés du terrain, celui dont le maillot est retiré depuis déjà bien des années à Ninane a réussi une performance dont il a le secret pour conclure sa carrière par un nouveau trophée : une Coupe de la province. « Franky est une personne incroyable et un joueur incroyable. Il nous a porté, soutenus, a montré la voie et termine sa carrière sur une Coupe », souligne avec admiration Maxime Princen. « Je suis très fier d’avoir pu être son coéquipier et plus ! Si ça le démange encore un peu, nous aurons une place pour lui l’année prochaine (rires). »
Un magnifique épilogue à l’image de la superbe carrière réalisée par l’emblématique numéro 12 de la province.
Après avoir remporté la Coupe de la province contre Harimalia devant un public nombreux, Maxime Princen se confie à Liège & Basketball.
Max, que retiens-tu de cette finale de Coupe provinciale ?
Je retiens évidemment la victoire et le gain de cette Coupe qui était notre objectif en début d’année. Ce fut une soirée magnifique devant un public venu en nombre ! Un moment magique que je n’oublierai jamais.
Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur et explique cette victoire 99-85 ?
Je ne sais pas trop, c’est compliqué à dire. Nous avons très bien commencé cette rencontre et, avec cinq points d’avance, nous avons su créer un écart que nous avons réussi à maitriser le long du match. Je suis tellement fier de mes coéquipiers qui ont tous répondu présents au moment où nous avions le plus besoin d’eux. Et j’adresse une mention spéciale à Clément De Liamchine qui nous sort son plus gros match de la saison en finale. Je suis trop heureux.
Un mot pour qualifié la performance de François Lhoest, déterminant dans cette finale ?
Francky est une personne incroyable et un joueur incroyable. Il nous a porté, soutenus, a montré la voie et termine sa carrière sur une Coupe. Je suis très fier d’avoir pu être son coéquipier et plus ! Si ça le démange encore un peu, nous aurons une place pour lui l’année prochaine (rires).
Les Comblinois ont vaincu les Abeilles pour remporter la Coupe provinciale samedi au Country Hall.
Comme un symbole : les premiers points Comblinois étaient inscrits par François Lhoest (19 points) qui retrouvait ainsi le Country Hall pour son dernier (?) match en carrière. Et comme un autre symbole, c’était Kevin Jonniaux (32 points) qui scoraient les premières unités d’Harimalia et tenait d’ailleurs les Abeilles à bout de bras dans un premier quart-temps relativement équilibré. Grâce à leurs cinq unités d’avance, Princen (23 points) et les Comblinois menaient 29-21 après dix minutes et profitaient du second quart-temps pour accroitre leur avance alors que les prédictions des uns et des autres – un match offensif – se vérifiaient. A la pause, le marquoir affichait 58-44.
Remontés à bloc par leur passage au vestiaire, les Abeilles se rappelaient les propos de leur meneur de jeu, Quentin Vanoost (20 points). « La défense sera la clé pour nous », avaient prévenu l’ancien Dragon. Ethan Vanoost (12 points), Brajkovic (7 unités) et leurs coéquipiers haussaient le ton derrière et parvenaient ainsi à réduire une partie de leur retard et à revenir à 72-64. Toutefois, De Liamchine (23 points), Hamaide (8 unités) et les Comblinois retrouvaient leurs esprits dans la dernière ligne droite pour confirmer leur main-mise sur la rencontre et remporter la victoire – et la Coupe par la même occasion ! – 99-85.
« Nous avons très bien commencé cette rencontre et, avec cinq points d’avance, nous avons su créer un écart que nous avons réussi à maitriser le long du match », analyse Maxime Princen. « Je suis tellement fier de mes coéquipiers qui ont tous répondu présents au moment où nous avions le plus besoin d’eux. Et j’adresse une mention spéciale à Clément De Liamchine qui nous sort son plus gros match de la saison en finale. »
Une belle récompense, avant le titre en P2A, pour un groupe qui devrait à coup sûr jouer les premiers rôles au sein de l’élite provinciale la saison prochaine et une belle fin (?) de carrière pour François Lhoest. Un revers qui n’a rien d’infâmant pour les Abeilles mais sans nul doute décevant pour Kevin Jonniaux qui aurait lui aussi voulu conclure sa jolie carrière avec un dernier trophée. Et au final un grand vainqueur à l’issue de cette belle soirée : le basket liégeois !
Les Jupillois n’ont pas tremblé à Brainois pour renouer avec la victoire, 65-89.
Les protégés de Jérôme Jennès ont profité d’un déplacement à Brainois, lanterne rouge qui réussit « l’exploit » de n’avoir encore jamais gagné cette saison en championnat, pour reprendre leur marche en avant.
Pour assurer les affaires courantes, le coach de LAAJ a pu compter sur son fiston Samuel (27 points dont 7 bombes) pour faire exploser la défense locale. Les locaux ont toutefois lutté âprement mais Grobet (15 points) et les Jupillois avaient déjà pris les commandes de la partie, 36-40 à la pause puis 50-59 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Genreith (10 points), Vaes (9 unités) et leurs coéquipiers lâchaient les chevaux et renvoyaient leurs hôtes dans les cordes pour s’imposer largement, 65-89.
Une treizième victoire qui permet à Lambot (12 points) et aux Brasseurs – venus à sept à Brainois – de rester placés dans la course aux Playoffs. Des Playoffs que ce groupe qui sera très profondément remanié à l’intersaison espère découvrir pour clore positivement une jolie aventure.
Deux ans après avoir décroché le titre de champion de Belgique de hockey sur glace avec les U14 des Bulldogs de Liège, Victor Henkin, fils du basketteur Gérald Henkin, se lance un nouveau défi d’envergure : remporter un nouveau trophée avec son équipe italienne, Asiago 1935. A l’aube de Playoffs explosifs, focus sur une jeune pépite liégeoise qui vit une magnifique aventure dans le nord de la Botte transalpine.
« Le hockey sur glace, c’est un savant mélange de glisse acrobatique et de Seconde Guerre mondiale », affirmait, avec un joli sens de la formule, le célèbre réalisateur Alfred Hitchcock. « Au hockey, c’est physique mais il n’y a pas de cinéma. Les athlètes ne trichent pas, ils font preuve de force, de courage, d’honnêteté et de droiture », ajoute Olivier De Vriendt, Président des Bulldogs de Liège, club emblématique de notre région avec lequel Victor Henkin a donné ses premiers coups de stick.
C’est que contrairement à son paternel Gérald, basketteur émerite, fondateur de Give Me Five – la société de textile hyper hypée – et également concepteur du logo de votre média basket favori, Victor a préféré le palet à la balle orange, la glace au parquet, les goals aux paniers.
Véritable petite pépite de cette discipline ultra spectaculaire, Victor a décidé cet été, à seulement quatorze ans, de se lancer un défi à la hauteur de son potentiel : quitter sa Belgique natale pour rejoindre Asiago où il suit un programme de sport-études en hockey sur glace. Une aventure scolaire, sportive mais surtout humaine pour ce jeune liégeois complètement mordu par une discipline qui ne cesse de gagner en popularité.
Dans le nord de l’Italie, là où les hivers sont rigoureux, le jeune hockeyeur devenu pratiquement bilingue s’est pleinement intégré à sa ville, à son école et à son nouveau club Asiago Junior 1935, épousant aisément un nouveau style de vie. « Le rythme ici est tout à fait différent. Je vais à l’école de 7h45 à 13h, puis nous avons souvent une séance de musculation à 14h avant un temps de repos. L’après-midi, je prends des cours particuliers pour progresser en italien et me mettre à niveau dans les autres matières. Le soir, c’est entraînement sur glace tous les jours », détaille Victor. « Le seul jour de repos, c’est le lendemain de match. »
Un stakhanovisme qui porte ses fruits puisqu’en plus d’évoluer avec les U16, Victor est régulièrement sélectionné avec les U19, recevant ainsi une belle marque de confiance de la part de ses entraineurs. Avec la formation U16, le Liégeois a disputé près de trente matchs pour conclure la saison à la seconde place du championnat.
Deux ans après avoir remporté le titre de champion de Belgique avec les U14 des Bulldogs de Liège, le jeune athlète a l’opportunité d’aller chercher un nouveau sacre alors que les Playoffs débuteront ce samedi par un interminable déplacement de 500 kilomètres jusqu’à Valpellice, au sud de l’industrieuse Turin, pour y affronter les… Bulldogs de Valpellice. « Malgré une légère blessure suite à un gros contact lors du dernier match, je suis prêt. Je pense que nous sommes la meilleure équipe du championnat, nous allons faire le maximum pour aller chercher ce titre », assure Victor qui devra ensuite enchainer par un match de Playoffs U19 à Egna avant la manche retour, en U16, mardi à Asiago. Un programme chargé à l’image de l’intense saison que vit le jeune hockeyeur qui ne rêve désormais que d’une chose : aller au bout de ces Playoffs pour soulever un nouveau trophée.