« Un privilège de disputer cette finale dans cette salle emblématique qu’est le Hall du Paire »

Olivier Macfly préface la finale de Coupe AWBB qui opposera ses Haricots aux Sucriers de Wanze au Hall du Paire de Pepinster.

Oli, comment allez-vous aborder cette finale de Coupe AWBB 100% liégeoise ?

Nous allons aborder ce derby de manière très sérieuse. Les Sucriers méritent cette finale. Nous allons les respecter et surtout pas les prendre de haut.

Les Wanzois auront dix points d’avance. Est-ce un paramètre qui aura son importance ?

Oui, bien sûr. Ces dix points sont un facteur à prendre bien évidemment en compte. Il s’agira de bien débuter ce match, de surtout conserver notre calme et d’être dans le contrôle durant les quarante minutes de cette finale.

Quelles seront les clés de cette finale ?

Nous serons prêts tactiquement, nous avons notre plan de match. A nous de bien le respecter.

Est-ce que disputer cette finale au Hall du Paire rajoute du prestige à l’évènement ?

Oui, le Hall du Paire, c’est du lourd ! Ce club a une vraie histoire. C’est un privilège de jouer une finale dans cette salle emblématique.

Mathy et les Haricots surclassent les jeunes Sprimontois

Avec un effectif particulièrement jeune, les Carriers n’ont pas réussi à rivaliser avec Belleflamme dans le derby de première régionale. Les Haricots ont conforté ainsi leur leadership sur la première régionale et fait le plein de confiance avant la finale de la Coupe AWBB.

Pour ce derby de première régionale, Sprimont alignait une équipe excessivement jeune et privée des cadres habituels. Coachés par Antoine Massart, Moray (11 points), Jacot (9 points), Borguet (9 unités également) et les locaux parvenaient à résister à Bernard (13 points) et aux Haricots dans le premier quart-temps, 16-20. Lors des dix minutes suivantes, Mathy (26 points) et les visiteurs creusaient l’écart pour mener 29-44 à la pause.

En seconde période, les Sprimontois éprouvaient de sérieuses difficultés à contourner la défense liégeoise. Thielen (10 points), Proesman (6 unités), Sébastien Peremans (9 points), son frère Romain (4 unités) et les visiteurs en profitaient pour augmenter leur avance avant un dernier quart à sens unique. Les Haricots s’imposaient 41-85 pour conforter leur leadership sur la première régionale et faire le plein de confiance avant la finale de la Coupe AWBB.

« Il fallait gagner »

Après s’être inclinés dans le derby à Waremme tout en conservant l’average sur les Wawas, les All Blacks ont parfaitement négocié la réception de la lanterne rouge.

« Après la semi-défaite jeudi à Waremme, nos Alleurois recevait les Brainois qui, malgré leur courage jamais démenti, affichaient un zéro pointé dans les résultats », contextualise André Trinon. « Il fallait donc gagner en sachant que les Wawas venaient de perdre de seulement quatre points contre Beez. »

Une mission accomplie par Njoumegni (14 points), Di Prospero (13 unités), Perron (14 points), Royen (13 unités) et leurs coéquipiers qui, après un départ plus que laborieux prenaient l’avantage dans le premier quart-temps, 20-17, pour ne plus jamais le lâcher, notamment grâce à un troisième quart-temps décisif. Au final, les All Blacks assuraient le nécessaire : la victoire 86-69.

Claessens, De Sutter et les Dragons assurent contre la lanterne rouge

Les Collégiens ont confirmé qu’il existait bien une ou deux classes d’écart avec les Bruxellois.

Dans le sillage de Claessens (18 points), les Collégiens démarraient bien cette rencontre et prenaient l’avantage sur les Bruxellois, 20-16 après dix minutes. Moons (12 points) et Dewever (10 unités) prenaient ensuite le relais et les locaux se montraient supérieurs des deux côtés du terrain pour faire le break à la demi-heure, 44-32.

Au retour des vestiaires, les Dragons avaient perdu de leur superbe offensivement et les visiteurs en profitaient pour faire jeu égal. A la demi-heure, les protégés de Joseph De Sutter tenaient pourtant toujours le bon bout avec un écart inchangé, 59-47. Dans la dernière ligne droite, Remy (10 points) et les locaux dressaient les barbelés tandis que De Sutter alignait les paniers pour assurer une probante victoire, tant dans la manière que dans les chiffres, 80-57.

« L’impression d’être roulés dans la farine »

C’est à un séisme dont beaucoup de personnes ne mesurent pas l’ampleur auquel les clubs liégeois risquent d’être confrontés.

Dans moins de quinze jours, le passage des séries dans les différents championnats de quatorze à douze clubs sera soumis au vote à l’AWBB. Spoiler : cette proposition risque vraisemblablement de passer, la Province de Liège étant la seule à voter contre. Mais avec désormais neuf voix sur trente, les Liégeois ne peuvent plus, à eux seuls, bloquer un changement dans les statuts.

Pour justifer cette réduction d’équipes dans les différents championnats, l’AWBB met en avant la volonté de davantage coller aux vacances scolaires, d’aérer le calendrier, de favoriser le 3×3 et de permettre aux clubs d’organiser des évènements. Si pour des provinces comme Namur et le Luxembourg cette nouvelle mesure ne changera pas grand chose, pour Liège, cela risque de conduire à de très sérieuses perturbations. « Liège est de loin la province qui compte le plus d’affiliés. Il n’y a pas photo », assure Benjamin Riga qui met en garde contre cette volonté de réduire la taille des séries. « Outre les arguments invoqués qui nous semblent un peu faiblards, ce sont surtout les conséquences pour les clubs, notamment les moins puissants, qui risquent d’être dramatiques. »

En effet, dans le cas du passage à des séries de douze, il faudrait faire descendre davantage d’équipes et créer plus d’équipes en quatrième provinciale (on parle ainsi de dix séries !). De nombreux clubs risqueraient dans basculer dans la division inférieure et à l’avenir – et ils y aurait chaque année beaucoup de descendants de P3 en P4 – et le risque existe de n’avoir que les champions qui seraient autorisés à monter. Sans oublier qu’en cas de descente de plusieurs équipes de R2 vers la P1, cela pourrait être sept, huit ou même neuf équipes – soit plus de la moitié de la division ! – de P1 qui feraient la bascule en P2 ! « Nous avons l’impression d’être roulés dans la farine », constate le Président du Comité provincial qui a souhaité prendre l’avis des clubs au travers d’un questionnaire envoyé à ceux-ci. « Si la majorité des clubs désire conserver des séries à quatorze, alors nous irons contre l’avis de l’AWBB et conserverions nos séries dans le format tel qu’actuel. »

Une manière de confirmer que les Liégeois restent frondeurs et, surtout, de s’assurer de la viabilité des clubs et de la pertinence des championnats.

Malaise, Szabo et les Unionistes enfoncent les Templiers et gardent l’espoir

Démonstration des Unionistes qui se relancent totalement dans la course au maintien en dominant Haneffe.

A domicile, les Unionistes ont sans doute réalisé leur meilleure prestation offensive de la saison au moment idéal : dans un match à six points pour le maintien contre Haneffe. Dans le sillage d’un Forthomme (14 points) en feu en début de rencontre, les locaux prenaient l’avantage, 25-17 après dix minutes. Georgery (12 points) et les visiteurs limitaient les dégâts dans le second quart-temps et à la pause, le marquoir affichait 46-34.

A la reprise, Munyawera (16 points) et les Templiers affichaient de meilleures dispositions et l’écart ne changeait guère, 66-55 à la demi-heure. Dans le dernier quart-temps, Malaise (23 points), Herzet (13 points), Szabo (16 unités) et leurs coéquipiers faisaient voler en éclat la défense hesbignonne pour empocher une très large victoire, 96-69.

Une cinquième victoire qui permet aux Unionistes de totalement se relancer dans la course au maintien alors que les Templiers ne cessent, eux, de glisser au classement.

Crédit photo : Philippe Collin

Matisse, Depuydt et les Comblinois assurent contre les Wolves

Nouvelle victoire des Comblinois, 95-89 contre Kontich.

A domicile, les Comblinois ont pu compter sur de prolifiques Matisse (25 points) et Depuydt (18 unités) pour faire exploser la défense des Wolves. Dans une rencontre offensive, Iarochevitch (11 points), De Zeeuw (10 unités) et les locaux, menés 19-20 après dix minutes, ont fait la différence dans le second quart-temps pour prendre les commandes de la partie. En tête 51-42 à la pause, les Comblinois enfonçaient le clou à la reprise et assurait la victoire 95-89.

Crédit photo : Thierry Net

« Je savais que nous étions capables de nous sublimer dans les grands moments »

Les Haricots de Maxime Clavier ont relancé la lutte pour le titre en P1 en venant à bout de Wanze. Interview.

Max, comment avez-vous abordé cette rencontre contre Wanze, leader du championnat ?

Nous avons abordé ce match comme les autres, nous n’avions pas préparé de plan particulier. J’ai juste dit aux gars que nous n’avions rien à perdre et que nous n’avions aucune pression, que les Sucriers avaient eux la pression et ne pouvaient pas perdre.

Que retiens-tu de cette rencontre et qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer 85-82 ?

Nous avons réalisé une première mi-temps correcte mais avec trois ou quatre grosses erreurs défensives. Nous avons corrigé cela en deuxième mi-temps et nous avons réussi à revenir à égalité. Je pense que nous avons réussi à jouer dur avec une intensité très haute et nous avons contrôlé le rebond. Cela faisait longtemps que nous avions plus joué comme ça. Je suis content de cette victoire, je savais que nous étions capables de nous sublimer dans les grands moments.

« Steph Godfroid impériale, une meneuse dont rêve tous les coachs »

Julien Schreiber revient sur la finale remportée par les Louves dimanche au Country Hall.

Ju, que retiens-tu de cette finale ?

Le plus dur était de revenir du ski à temps, j’ai d’ailleurs une pensée pour mon homologue Gus qui n’a pu en faire autant en ratant son avion la veille. C’est désormais moi qui ai un dossier sur lui (rires). Plus sérieusement, ce fut une finale de rêve. Le grand Country fameusement rempli, un mur jaune et bleu pour les deux matchs des Fromagers mais surtout tous les supporters d’Esneux qui m’ont étonné par leur nombre et l’ambiance qu’ils ont mise. C’est inhabituel de jouer dans une telle salle avec une animation musicale et un speaker de cette qualité, ce fut vraiment fun ! Cette finale face à Battice, au Country, était un réel cadeau offert par Liège BC et le CP.

Que retiens-tu du match en lui-même ?

Je retiens une Steph Godfroid une nouvelle fois impériale. C’est une meneuse dont tous les coachs rêvent et sur qui j’ai pu compter comme lieutenant indéfectible durant mes six saisons à Esneux. Elle est exceptionnelle… Les autres ont répondu présentes mais je retiens comme bonne surprise les joueuses montantes de P2 qui, pour leur première saison en P1, ont démontré qu’on pouvait aussi compter sur elles lors de leur première finale. Herve nous a tenu tête durant trois quart-temps, offrant un scénario idéal au public et à nous, les acteurs, même si l’issue ne fut idéale que pour nous.

Clajot, Dykmans et les Flémallois déroulent contre Harimalia

Les Métallos continuent leur magnifique saison en dominant les Abeilles de la tête et des épaules.

Si les Comblinois seront des superbes champions en P2A, les Flémallois auraient fait, eux aussi, de magnifiques lauréats. Les protégés d’Alban Angelucci ont à nouveau enregistré une impressionnante victoire contre une équipe d’Harimalia privée de son renfort US Derksen.

Comme de coutume, les Métallos ont démarré fort dans le sillage de Clajot (21 points) et Dykmans (19 unités) pour mener 23-12 après dix minutes et 47-31 à la pause. A la reprise, Lucas Cornia (19 points) et les visiteurs ne pouvaient rien faire pour enrayer la machine flémalloise. Bassini (12 points), Cloots (12 points), Francoeur (12 unités également) et leurs partenaires s’en donnaient à coeur joie pour prendre le large, 80-44, et finir par s’imposer 100-57 pour assurer leur dix-huitième victoire de la saison.