Après avoir claqué 31 points dans la victoire de la Vaillante contre Verlaine 81-55, Xavier Hubert fait le point sur la saison des Pistols qui occupent, avec Spa et Aywaille-Hamoir, la deuxième place d’une P3C particulièrement compétitive.
Xa, comment juges-tu votre saison tant qu’à présent ?
Nous livrons une assez bonne saison puisque nous sommes deuxième dans une série très relevée. Nous avons connu un passage à vide de trois semaines lors desquelles l’entente avec le coach, Thomas Verdin, n’était plus très bonne. Notre viking Oli Van Brabant a repris le coaching – il jouait jusqu’alors – et nous sommes repartis de l’avant.
Quelles sont les forces de notre équipe ?
Nos forces, ce sont le QI basket, la mentalité du groupe ainsi que la bonne entente qui règne sur le terrain comme en dehors. Nous nous connaissons bien et le danger peut venir de partout.
Quels sont vos objectifs pour cette fin de saison qui s’annonce passionnante dans une série où cinq équipes peuvent encore triompher et remporter le titre ?
Nous voulons continuer à prendre du plaisir et empocher un maximum de victoires afin de tenter de jouer le tour final. Nous ne comptons qu’une défaite de plus que les Wawas mais ils sont positifs à l’average et je crains donc qu’ils conservent la première place de la série.
Les Flémalloises ont craqué en toute fin de rencontre face à une super Lisa Stas.
Pour cette rencontre dominicale, la jolie histoire venait de la paire arbitrale désignée. Après LeBron James qui a pu disputer quelques matchs NBA avec son rejeton Bronny, c’était au tour de Cédric Mathues de partager le sifflet avec son fils Noah.
Dans une salle atypique et très glissante, Frère (20 points), Ottenheim (9 unités) et les Flémalloises, réussissaient un excellent début de partie en prenant rapidement l’avantage face à des Hesbignonnes qui, comme leurs invitées, n’évoluaient pas au complet. Bien en place défensivement, et relativement adroites à distance, Richard (6 points) et ses coéquipières prenaient rapidement le large, 7-19 après dix minutes. Dans le second quart-temps, Lisa Stas (32 points dont 22 en première mi-temps et 8 dans le dernier quart-temps) – impeccable et décisive – ramenait, à elle toute seule ou presque, les locales tandis que les Métallos loupaient sept lancers-francs consécutivement. Barry (7 points) éteignait l’incendie avant que Melin ne fixe le score à 30-31 à la pause.
A la reprise, alors que la nervosité semblait encore augmenter dans les rangs locaux, Mkurunzira (6 points) et les visiteuses se montraient à leur avantage même si Kurtosi (12 points) – quel talent ! – faisait apprécier son toucher de loin et de près tout en contrant à tour de bras. A la demi-heure, les Flémalloises avaient augmenté leur viatique, 44-49.
A l’entame du quatrième quart-temps, Pecharroman (8 points) faisait à nouveau mouche derrière l’arc et les visiteuses poursuivaient leur marche en avant jusqu’à l’exclusion de Homble (11 points) à l’entame du money time. La longue interruption qui s’en suivait semblait casser la dynamique des visiteuses qui loupaient ensuite quelques paniers facile tandis que Stas et Kurtosi faisaient parler leur expérience et leurs qualités. Les neuf longueurs d’avance des Flémalloises ne suffisaient pas face à des Hesbignonnes qui justifiaient leur statut et réalisaient le hold-up parfait, 63-58.
Les Porais ont contrôlé les Bruxellois pour empocher une dixième victoire en R2A.
A domicile, Henrioulle (17 points) alignait les paniers et les Porais viraient en tête après dix minutes, 20-15. Efficaces à l’intérieur avec Dispa (13 points) et Lebecque (10 unités), les locaux continuaient leur travail de sape pour faire 42-35 à la pause.
Au retour des vestiaires, Piret (16 points) et les Tilffois poursuivaient sur leur lancée, augmentant sans cesse leur avance pour finalement s’imposer 83-67 et empocher une dixième victoire en R2A.
Dans le sillage d’un Boxus en réussite et avec un secteur intérieur très performant, les Cointois ont vaincu Quaregnon.
Revenus de Grèce, les Grenouilles n’étaient guères dépaysées grâce à ce superbe soleil qui brille dans le ciel liégeois depuis plusieurs. Après avoir resserré les liens lors de ce city trip à Athènes, les Cointois avaient un objectif clair : « Il faut gagner un match le plus vite possible pour pouvoir aller jouer au padel le lundi », avait annoncé Robin Cornet.
Cela tombait bien : les protégés de Tony Fernez recevaient Quaregnon, formation occupant l’avant-dernière place au classement. La victoire était donc impérative et pour y arriver, les Liégeois ne manquaient pas d’atouts. « Notre intelligence de jeu et notre QI basket nous aident à performer », avait souligné au préalable Robin Cornet. « En outre, Robin Malpas est vraiment impressionnant. Il possède une incontestable facilité. Il me fait penser à Aleksandar Vezenkov. »
Face aux Borains, Malpas a de nouveau brillé avec 18 points mais c’est tout le secteur intérieur local qui s’est montré performant, Henrard inscrivant 17 points et Cornet en ajoutant 9. Avec en plus Boxus (20 points) en réussite, les Cointois avaient fait le plus dur en première période 45-24 et pouvaient tranquillement s’imposer 84-76 pour empocher une neuvième victoire en TDM2B et s’assurer d’aller au padel.
Dans le sillage d’un super Orly Nzisabira, les Dragons ont vaincu Lier 89-80.
Pour défier Lier, formation du milieu de classement en TDM2A, les Dragons ont pu compter sur les anciens Sprimontois à un top niveau. Nzisabira (25 points), Wuidar (16 points) et Titeca (13 unités) ont tiré le groupe vers le haut, permettant aux locaux de bien démarrer la rencontre pour mener 26-16 après dix minutes et 45-36 à la pause. Un écart de neuf point finalement décisif pour les protégés de Quentin Pincemail.
Au retour des vestiaires, Troisfontaine (12 points), Snakers (6 unités), Giebens (7 points) et leurs coéquipiers continuaient d’afficher leur sérieux et en profitaient pour porter le score à 69-56 à la pause. Dans le dernier quart-temps, les locaux ne tremblaient pas pour assurer une douzième victoire, 89-80.
Robin Lhoest retrouvera les parquets et les couleurs d’ESL United la saison prochaine.
Robin, comment ont évolué tes soucis physiques ?
Dernièrement, j’ai consulté un deuxième médecin pour obtenir un second avis sur ma blessures et les nouvelles sont plutôt positives. Malheureusement, je ne suis pas encore totalement guéri. Je n’arrive toujours pas à courir sans douleur mais j’ai six mois devant moi pour me soigner et être à 100%.
Pourquoi avoir décidé de reprendre le basket ?
Au départ, je dois avouer que je n’étais pas vraiment partant… Pour l’instant, je fais du crossfit, un peu de padel, et ma vie me convient bien comme ça. Mais il faut reconnaitre que la compétition et les sensations sur un terrain de basket me manquent. Dans un sport comme le basket, toutes les émotions sont décuplées, qu’elles soient positives ou négatives – râler me manquent (rires).
Pourquoi avoir décidé de retourner à ESL United ?
Il y a plusieurs raison. La première, c’est que ma compagne et moi revenons vivre à Liège. La question des trajets ne se pose dès lors plus. La deuxième, c’est que je me suis toujours senti bien à Esneux. J’adore le club, ses supporters, les membres du comité… Ce sont vraiment des personnes que j’apprécie et que j’ai hâte de retrouver. Sans oublier Didier Longueville que je vais revoir sous sa nouvelle casquette de manager. La troisième, c’est Quentin Pincemail, ce phénomène ! Nous avons un lien particulier. C’est d’ailleurs lui qui m’a poussé à consulter un deuxième médecin et qui a même pris le rendez-vous pour moi (rires). Nous nous connaissons depuis maintenant dix ans, depuis qu’il était assistant-coach d’Yvan Fassotte à Jupille, et en même temps, il était aussi mon maitre de stage à l’école. Depuis, nous nous entendons vraiment bien sur le plan humain et je sais qu’il ne va pas me lâcher : il va me pousser dans mes retranchements pour que je donne le meilleur de moi-même. Et puis, il y a aussi Olivier Frédéric avec qui j’ai eu la chance de travailler à Liège. Il est très compétent et, humainement, je l’apprécie énormément. Enfin, il y a l’équipe. Le groupe est très bien construit, avec des joueurs de ma génération, talentueux sur le terrain et super sympas en dehors. J’ai hâte de démarrer cette belle aventure !
Les Grenouilles de Cointe, premier club de l’entité liégeoise depuis l’arrêt de RSW Liège Basket en BNXT League, se sont envolées pour la Grèce pour un city trip « sportif » mémorable.
Les Grenouilles ont profité des Congés de détente – ne dites plus Vacances de Carnaval, c’est désormais un « gros mot » – pour s’envoler vers la Grèce et son histoire millénaire, sa mer bleu azur, sa culture foisonnante, sa gastronomie ensoleillée, son économie balbutiante.
« Nous essayons d’aller voir un match d’Euroleague (ndlr : l’équivalent de la Champions League au football) par an depuis que nous avons recrée le groupe », précise Robin Cornet. « Au mois d’août, quand le calendrier d’Euroleague sort, nous regardons en fonctions des congés scolaires ce qu’il existe comme possibilités et nous bloquons directement la date. Cette fois, c’était le combo parfait. »
Dans le berceau de la civilisation occidentale, les Cointois ont ainsi pu assister non pas à un mais à deux matchs de très haut niveau impliquant des équipes légendaires : d’abord le Panathinaikos contre le Real Madrid, ensuite l’Olympiakos contre le Partizan Belgrade. Une première rencontre soldée sur une victoire des locaux contre les Madrilènes 85-70, une deuxième joute remportée par les Grecs contre les Serbes 82-70. « Les supporters grecs chantent sans jamais s’arrêter et quand toute la salle s’y met pendant cinq minutes de suite, c’est vraiment impressionnant », s’extasie le pivot du BC Cointe.
Un séjour dans la patrie de Platon, Socrate, Archimède mais aussi de Diamantidis, Papaloukas, Galis et Antetokounmpo qui a renforcé encore davantage les liens qui unissent les Grenouilles. « A l’image de ce city trip, l’ambiance dans l’équipe est plus que bien depuis le début de la saison », savoure Robin. « C’est rare de vivre ça avec un groupe et nous pouvons remercier nos compagnes de nous laisser le vivre. »
Après un début de saison mitigé, les Liégeois ont su trouver leur rythme de croisière et occupent actuellement la sixième place – ex-aequo avec de nombreuses équipes – de la TDM2B pour leur retour en troisième division nationale. Une réussite finalement logique vu la qualité d’un effectif qui ne manque pas d’atouts. « Notre intelligence de jeu et notre QI basket nous aident à performer », souligne l’expérimenté intérieur. « En outre, Robin Malpas est vraiment impressionnant. Il possède une incontestable facilité. Il me fait penser à Aleksandar Vezenkov (ndlr : ailier-fort de l’Olympiakos qui évoluait la saison dernière aux Kings de Sacramento en NBA et MVP de l’Euroleague en 2023). »
Ce samedi, dans leur salle surplombant la Cité ardente, les Cointois recevront Quaregnon. Face à des Borains avant-derniers de la série, les protégés de Tony Fernez doivent empocher leur neuvième victoire de la saison. « Il faut gagner un match le plus vite possible pour pouvoir aller jouer au padel le lundi », conclut Robin dans un grand éclat de rire.
Sans Shaï Gilgeous-Alexander, les locaux ont tout de même su dominer Portland.
Sans leur leader, Holmgren et Hartenstein, Wiggins (30 points), Williams (10 points, 11 rebonds et 11 assits) en triple-double, Joe (16 points, 6 rebonds et 6 assists), Dieng (16 points et 6 rebonds), Caruso (17 points) et les locaux ont haussé leur niveau de jeu et défendu le plomb pour dominer les Blazers.
Camara (7 points, 10 rebonds et 2 contres), Henderson (22 points), Sharpe (19 points), maladroits et privés d’Avdija, n’ont pas profité de l’occasion et ont dû baisser pavillon, 107-89.
Vincent Louis viendra renforcer la P1 de l’Etoile Jupille à l’issue de cette saison.
Au début du mois de février, Vincent Louis, se confiait à Liège & Basketball. « Personnellement, j’ai fait le tour de la P2. J’espère retrouver l’élite provinciale ou découvrir la régionale avec un nouveau défi », avait dévoilé le scoreur du BC Verviers.
Les voeux de l’ancien Ensivalois ont été exaucés puisqu’il s’est engagé avec l’Etoile Jupille, en P1. « Nous sommes heureux d’accueillir Vincent Louis », confirme Michel Nihon. Alors que l’emblématique club jupillois entamera un nouveau cycle la saison prochaine, le noyau de l’équipe fanion prend forme.
Les Hesbignons ont raflé une très précieuse victoire contre des Buffalos qui ont craqué dans le dernier quart-temps.
A domicile, les Hesbignons étaient gonflés à bloc pour recevoir des Buffalos privés de Blanchy et Beckers et qui alignaient quatre très jeunes joueurs pour ce déplacement. Dans le sillage de Thiry (7 points) et Demir (10 unités), les visiteurs viraient en tête après dix minutes défensives, 11-13. Dans le second quart-temps, Dodémont (16 points) faisait un chantier dans la raquette et les locaux parvenaient prendre l’avantage, 25-24 à la pause.
A la reprise, la partie prenait une tournure plus offensive, Bielen (10 points), Tiquet (9 unités) et leurs coéquipiers répondant parfaitement à Mossay (7 points) et aux Buffalos. A la demi-heure, le suspens était entier : 45 partout.
Alors que les visiteurs avaient réussi à rétablir l’égalité, ils calaient ensuite offensivement avec pour seul marqueur Bollaers (18 points dans une salle qu’il connait sur le bout des doigts) alors qu’en face, Lambert (12 points), Dibenedetto (12 unités également) et les locaux se montraient bien plus prolifiques. Le dernier quart-temps était à sens unique et voyait les Hesbignons rafler une très importante victoire dans la course au maintien, 65-51.