Un bon Toumani dans la Mecque du b-ball

Le Play-In s’éloigne pour Toumani Camara et les Blazers, vaincu au Garden.

C’est sans doute l’un des plus grands frissons que peut connaitre un joueur NBA : disputer un match à enjeu au Madison Square Garden. Une émotion que Toumani Camara (16 points, 8 rebonds et 4 assists) – très bon avec la deuxième meilleure évaluation de Portland – a pu ressentir la nuit passée à Big Apple.

Lancé dans un sprint pour décrocher une place en Play-In alors que les Mavs retrouvent des couleurs, Avdija (33 points, 7 rebonds et 4 assists), Sharpe (23 points et 7 rebonds) et les Blazers devaient réussir un coup face à des Knicks toujours privés de Brunson.

Si les protégés de Chauncey Billups ont su limiter l’apport de Towns (10 points et 11 rebonds), ils ont souffert face aux ailiers locaux Bridges (28 points et 7 assists), Anunoby (28 points et 7 rebonds) et Hart (14 points, 8 rebonds, 9 assists et 3 steals) pratiquement en triple-double, concédant une défaite regrettable, 110-93.

Crédit photo : DR

Delfosse, Malpas et les Métallos déroulent à Villers

Duel déséquilibré à La Villersoise où les Flémallois se sont largement imposés, raflant une dix-neuvième victoire avant le choc au sommet contre Comblain.

La logique sportive fut respectée pour cette rencontre opposant La Villersoise, lanterne rouge de P2, et les Flémallois, dauphins du Mailleux Comblain. Privés de Francoeur – fracture du doigt – pour la fin de saison, les visiteurs, sous l’impulsion de Delfosse (19 points), prenaient l’avantage, 16-26 après dix minutes. Un premier quart-temps qui donnait le ton de la partie, Malpas (18 points) Clajot (17 points), Elettrico, Cloots (9 unités chacun) et les Métallos déroulaient malgré les efforts louables de Van Geit (12 points), Vercauteren (10 unités) et des locaux. Au final, les protégés d’Alban Angelucci s’imposaient 57-105, expédiant ainsi les affaires courantes avant de recevoir Comblain ce samedi 5 avril pour le match au sommet de P2A.

Mossay létal derrière l’arc, les Buffalos assurent à l’Union

Revers contrariant pour les Unionistes, toujours derniers avec Alleur, contre Grâce-Hollggne 67-77.

En début de rencontre, Boland (11 points) se chargeait du scoring pour les locaux mais, en face, Mossay (21 points tous inscrits derrière l’arc) plantait déjà trois bombes pour placer les Buffalos aux commandes, 13-20 après dix minutes. Blanchy (8 unités) et les visiteurs continuaient sur leur lancée dans le second quart-temps pour faire le break à la pause, 27-39.

Au retour des vestiaires, Linden (10 points), Kreusch (7 unités), Herzet (6 pions) et les locaux faisaient enfin jeu égal avec leurs invités, revenant même à dix longueurs à la demi-heure, 48-58. Dans la dernière ligne droite, Szabo (9 points) et les Unionistes tentaient de renverser la situation mais Thiry (15 points) et Bollaers (17 unités) veillaient au grain et validaient la victoire de Grâce-Hollogne 67-77.

« Une formation calidifontaine très performante »

Avec Marnette et Winkin en feu, les Ninanais ont déroulé à Alleur pour un derby diablement offensif.

Pour ce derby de R2B à la salle de la rue Monfort, Maxime Notelaers (2 points) était aligné par les locaux pour compenser l’absence d’Adrien Perron, blessé à la cheville. Avec Marnette (29 points) et Winkin (23 unités) en artilleurs de luxe, les Calidifontains marquaient directement leur territoire pour mener 16-25 après dix minutes. Le second quart-temps était absolument identique et à la pause, Dubois (8 points) et les visiteurs avaient fait le plus dur, 32-50.

A la reprise, Viseur (22 points), Trinon (15 unités) et les locaux se montraient bien plus à leur avantage. Di Prospero (14 points) sortait de sa boîte et les Alleurois faisaient ainsi jeu égal avec leurs invités qui parvenaient toutefois à encore un peu augmenter leur avance, 54-75 à la demi-heure. Towe (11 points), Heine (7 unités) et les Ninanais s’offraient le luxe de terminer en force pour fixer les chiffres : 67-98.

Un derby remporté avec brio « par une formation calidifontaine très performante », de l’avis du président alleurois André Trinon. Deux jours plus tard, avec un Nathan Heine stratosphérique – 18 points à 4 sur 4 derrière l’arc durant les 20 premières minutes – en première mi-temps, les Calidifontains remettaient le couvert dans un autre derby : contre LAAJ. Une rencontre gérée parfaitement par les protégés de Thomas Waonry qui faisaient ainsi coup double, 72-63, réussissant ainsi le week-end parfait.

« Il n’y a quasiment que le titre dans nos têtes depuis le mois de décembre »

Nicolas Paulus et les Sucriers ont pris une sérieuse option pour le titre en remportant de justesse le match au sommet de l’élite provinciale à Henri-Chapelle, 65-67.

Nicolas, comment votre groupe a-t-il vécu la finale de Coupe AWBB ?

C’était la cerise sur le gâteau de la saison, un évènement qui arrive une fois ou deux dans une carrière. Nous sommes partis au Hall du Paire dans l’idée de profiter du moment historique pour le club et ses supporters : ce n’était que du bonus. Toutefois, en tant que compétiteur, voir la finale nous échapper dans les premières minutes parce que nous étions pris à la gorge d’entrée par une équipe qui nous est supérieur fut frustrant. Très honnêtement, il y avait aussi de l’amertume dans le gâteau. Et puis, nous avons aussi joué cette finale dans un calendrier surchargé, avec dans notre tête le réel objectif de la saison et la grosse échéance à Henri-Chapelle qui nous attendait la semaine d’après alors que contre une telle équipe (ndlr : Belleflamme), nous aurions dû être à 200% mentalement et physiquement dès le début du match. Cependant, nous n’avons aucun regret : c’était une fête pour le basket, dans une salle mythique. Il faut adresser une mention spéciale à nos supporters dévoués depuis des semaines, à notre comité hyper investi depuis toujours, sans qui nous n’aurions pas été jusque-là. Et si nous n’avons pas été à la hauteur de notre adversaire sur le terrain comme nous l’aurions voulu, ils ont été incontestablement incroyables hors de terrain une fois de plus !

Comment avez-vous abordé ce déplacement à Henri-Chapelle ?

Les deux défaites concédées en deux semaines, en championnat puis en finale de la Coupe AWBB, nous ont montré nos faiblesses. L’une d’elles est qu’avec trois matchs en une semaine, nous avions eu du mal à être prêt tactiquement et à appliquer ce que le coach voulait mettre en place. Nous n’étions plus habitués à perdre et cela nous a frustré. Sur demande du coach, avec le capitaine, nous avons discuté longuement le mardi avant Kapel pour trouver les meilleurs moyens de nous reconcentrer au plus vite sur notre réel objectif. Au final, il n’y avait que de petits ajustements à effectuer mais notre discussion fut, selon moi, essentielle car elle nous a prouvé que nous étions bien alignés. Et ça, c’est le point de départ avant de partir au combat. L’entrainement du jeudi fut directement efficace même si nous sentions quand même la pression du week-end où toute notre saison pouvait se jouer.

Que retiens-tu de cette rencontre et qu’est-ce qui vous a permis de l’emporter d’une courte tête, 65-67 ?

Je retiens énormément de choses de ce match. Des actions individuelles comme le dernier trois points de notre capitaine Lionel Raboz pour passer devant, les moves salvateur en post-up un peu plus tôt de Nicolas Oudenne ou les actions défensives décisives de Jan Waterval… Mais au final, je pense que nous gagnons ce match sur deux facteurs : note combativité au rebond et particulièrement au rebond offensif et notre esprit d’équipe, collectif, cette attitude positive, même lorsque nous étions dans le dur et que les Capellois recollaient au score alors que nous avions mené de plus de dix points. C’est si facile de tomber dans la frustration et nous avons évité ce piège. Sans cette positivité, cette envie d’aller de l’avant, je ne pense pas que nous aurions récupéré collectivement les ballons en défense, que nous aurions été ainsi au charbon pour récupérer les rebonds qui, dans l’ensemble ont mené au triple gagnant de notre capitaine.

Comment envisagez-vous les dernières semaines de championnat ?

Nous savons que nous avons fait le plus dur. Mais rien n’est joué, nous restons concentrés. Il n’y a quasiment que le titre dans nos têtes depuis le mois de décembre et il est hors de question de laisser quoi que ce soit à qui que ce soit jusqu’à la fin. Cette saison en P1, il y a plusieurs équipes qui réussissent un excellent championnat, qui mériteraient un titre et qui nous ont offert une opposition directe et à distance haletante. Ces autres équipes – ESLU, Henri-Chapelle et Belleflamme – sont derrière pour le moment et il faut tout gagner pour les y laisser. Avec les Haricots qui viennent de vaincre les Dragons d’ESL, cela nous laisse un joker que nous ne comptons pas utiliser et justifie la place des troupes de Maxime Clavier dans le quatuor de tête. Ces Haricots, hormis lors d’une période creuse avec des défaites étonnantes, ont longtemps fait la course en tête et nous ont quand même battu deux fois. D’ailleurs, mathématiquement, ils pourraient encore terminer devant. Dès lors, chapeau à toutes ces équipes pour leur opposition éprouvante et méritante. La balle est dans notre camp maintenant et puis, comme on dit : (ndlr : une phrase du Cid de Corneille et inspirée d’une formule de Sénèque) : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Crédit photo : AWBB

Simon Doome sur son 31 à Stavelot

Large victoire des Olnois chez les Stavelotains.

En cette période carnavalesque, les Stavelotains étaient déconfit après le passage tourbillonesque des Olnois. Dans le sillage de Simon Doome (31 points), les visiteurs n’avaient besoin que de dix minutes pour débarrasser tout suspense de cette rencontre de P4E, 4-22. Dethioux (20 points) et ses coéquipiers ne s’arrêtaient pas en si bon chemin et prenaient totalement le large dans le second quart-temps pour mener 9-50 à la pause. Le calvaire s’atténuait toutefois en seconde période pour Verheyden (8 points) et les locaux qui s’inclinaient tout de même dans les grandes largeurs, 33-89.

Winkin, Collard, Duperroy et les Calidifontains offrent une belle résistance au leader de TDM2B

Si les Ninanais sont sportivement assurés de descendre en R1 dans quelques semaines, ils ont à coeur de bien finir cette saison compliquée.

Face BBL’9 Flénu, leader de la série, les Ninanais, pour leur avant-dernier match en TDM2, ont offert une belle résistance. Adroits derrière l’arc, Winkin (13 points) et Sumkay (9 unités) plaçaient les locaux aux commandes, 18-14 après dix minutes. Le second quart était plus difficile offensivement pour les Calidifontaines qui voyaient leurs invités passer devant à la pause, 31-32.

A la reprise, les Borains prenaient l’ascendant, 46-55 à la demi-heure, mais Collard (10 points), Duperroy (11 unités) également et les locaux, efficaces de loin avec 11 triples au total, ne baissaient pas les bras et rivalisaient avec les visiteurs pour ne s’incliner que 67-78. Il reste une rencontre aux protégés de Kevin Reyserhove pour terminer en beauté leur aventure en nationale.

Camille David et les Cointoises dominent les Montoises pour empocher le titre en R2A !

Quelques jours après avoir remporté le derby de R2A à Alleur, les Cointoises ont validé leur titre et composté leur billet pour la R1 en dominant les Montoises 65-51.

Il y avait une belle affluence samedi soir à Cointe et pour cause : outre un duel au sommet de P2A entre les locaux et les voisins d’ESLU, les Cointoises pouvaient être sacrées championnes de R2A en cas de victoire contre Mons.

Guère perturbées par l’enjeu et profitant de l’appui d’un public nombreux et bruyant, Pauline David (10 points), Charlotte Borlée (5 points), Natacha Doppée (8 unités), Romane Martens (7 unités) et leurs coéquipières livraient un match sérieux. Avec Camille David (24 points) se chargeant du scoring et Vanina Doppée (12 rebonds) assurant le rebond, les locales prenaient immédiatement l’avantage – 22-16 après dix minutes – pour ne plus jamais le lâcher. Menant 32-25 à la pause, les protégées de Julien Denoz continuaient sur leur lancée en seconde période pour s’assurer la victoire 65-51.

Une dix-neuvième victoire en vingt-et-une rencontres qui assure aux Cointoises le titre en R2A et, de facto, la montée à l’étage supérieur. Après avoir réussi un magnifique doublé la saison dernière, le belle aventure continue pour un groupe compétitif, bien équilibré et parfaitement drivé sur le parquet par Natacha Doppée.

Crédit photo : BC Cointe

17 triples pour le Thunder qui fait parler la poudre face aux Hoosiers

Contre Indiana, OKC avait opté pour la formule offensive.

Face à des Pacers également portés sur l’attaque, SGA (33 points, 7 rebonds et 8 assists), Dort (22 points à 6 sur 7 derrière l’arc), Williams (18 points et 6 assists), Joe (19 points et 5 rebonds) et les locaux ont fait parler la poudre avec 17 triples convertis et 132 points inscrits. De quoi s’imposer largement contre Indiana, 132-111.

Crédit photo : OKC Thunder

« Fortement éclaboussés par le talent et la classe de Kevin Jonniaux. Quel joueur ! »

Aux Argilières, Jérôme Niedziolka et les Etoilés ont réussi une remontée fantastique mais ce sont les Abeilles d’un énorme Kevin Jonniaux qui ont tout de même raflé la victoire de justesse, 93-94.

Quel match aux Argilières ! Portés par un immense Jonniaux (39 points), Ethan Vanoost (18 unités) et les visiteurs prenaient l’avantage dans le premier quart-temps, 19-28 après dix minutes, avant d’enfoncer le clou dans le second pour rentrer aux vestiaires avec une avance conséquente : 37-56.

Alors que tous les observateurs pensaient le match plié, Casamento, (25 points), Fassotte (21 points), Bongiorno (21 unités également), Niedziolka (8 unités) et leurs coéquipiers se lançaient dans une remontée fantastique. Avec du coeur, les Jupillois parvenaient à recoller au score mais s’inclinait finalement du plus petit des écarts au terme d’une fin de rencontre à suspense, 93-94.

Jérôme, comment s’est déroulée la fin de match contre les Abeilles ?

Elle fut assez électrique. Les visiteurs sont passés devant nous sur lancers-francs à 2,9 secondes de la fin. Nous avons ensuite eu un lancer-franc (ndlr : faute technique à Quenti Vanoost sur la rentrée ) pour égaliser suivi d’une rentrée mais nous n’avons pas réussi à concrétisé.

Comme le groupe a-t-il réagi à cette courte défaite ?

Nous étions évidemment déçus mais en étant menés de 23 points à un moment donné, réussir à passer devant avec notre équipe actuelle était déjà un bel exploit en soi ! Tout le monde a tiré dans le même sens et s’est serré les coudes, ce qui a amené une telle remontada.

Que vous a-t-il manqué pour que cette remontada soit victorieuse ?

Nous avons, je pense, manqué de lucidité en fin de match et avons payé toute la partie notre début de rencontre catastrophique. Nous avons aussi été fortement éclaboussés par le talent et la classe de Kevin Jonniaux. Quel joueur !