Victoire contre NOLA pour les Blazers d’un Toumani Camara impactant

Le forward belge a contribué à la belle victoire de Portland contre New Orleans.

125-103 : les Blazers n’ont pas fait dans la dentelle face à Pelicans. Malgré un McCollum (27 points) prolifique et un Ingram (14 points, 8 rebonds et 6 assists) au four et au moulin, les Louisiannais n’ont pas eu voix au chapitre face aux protégés de Chauncey Billups. Toumani Camara, qui a parfois défendu avec brio sur Zion Williamson (14 points à 3 sur 12 aux tirs), a apporté une solide contribution à cette victoire avec 12 points, 3 rebonds, 4 assists et 2 steals.

Crédit photo : Blazers

« Notre défense, notre énergie et notre coeur »

Lola Paulus et les Hutoises ont parfaitement réagi après leur défaite à Herve-Battice. Les Mosanes ont pris le dessus sur une équipe des Panthers renforcée pour ce derby. Entretien avec une coach heureuse.

Lola, pour ce derby de première régionale, les Panthers alignaient leur équipe D1. Cela t’a surpris ?

Pas vraiment. Les Panthers ont besoin de victoires pour se sauver en R1. Le club fera ça à chaque fois que ce sera possible.

Est-ce de bonne guerre ?

On dira que c’est de bonne guerre parce que nous avons réussi à passer au dessus et à gagner. Si nous avions perdu, cela aurait vraiment pu affecter notre championnat avec deux défaites consécutives avant de jouer en Coupe. Mais le règlement le permet, c’est la vie. Tout ce que je retiens, c’est le coeur que nous avons mis ! Quelle victoire !

Justement, quelles sont tes impressions à l’issue de ce derby remporté 68-51 ?

Nous avons vraiment réussi un énorme match. Nous avons encaissé vingt points dans le premier quart-temps avant de limiter les Panthers à trente points lors des trois quart-temps suivants. Nous nous sommes adaptées aux forces adverses et avons été intransigeantes défensivement.

Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Notre défense, notre énergie et notre coeur. Nous avons étouffé Liège dans le troisième quart-temps avec un impressionnant 22-8.

Etait-ce là la réaction attendue après le couac à Liège ?

Je suis vraiment fière du groupe. Tout le monde savait que ce derby était vraiment important après la défaite à Herve. Quelle réaction du groupe ! Bravo à toutes mes filles.

Matisse, Iaro et les Comblinois frôlent l’exploit contre le leader invaincu de TDM1

Déforcés, les Comblinois ont pourtant failli créer la sensation contre Lier.

Pour accueillir Lier, leader invaincu de TDM1, Ludo Humblet ne pouvait compter sur un effectif au complet, De Zeeuw Goémé et Malempré étant sur la touche. Qu’à cela ne tienne, les Comblinois ont du coeur et l’ont prouvé face à un adversaire redoutable.

Menés 34-38 à la pause et 53-62 à la demi-heure, Matisse (28 points), Iarochevitch (23) et leurs coéquipiers ne baissaient ni la tête, ni les bras et parvenaient à considérablement réduire l’écart dans la dernière ligne droite, échouant de peu, 76-77. Un revers qui, compte-tenu du contexte, a des allures de victoire pour un groupe trop souvent déforcé depuis l’entame du championnat et qui affiche pourtant un bilan équilibré.

La Torche Humaine s’embrase, les Spadois corrigent les Gaumais

Avec un feu d’artifice derrière l’arc et un Rossinfosse incandescent, les Bobelins n’ont laissé aucune chance à La Rulles.

Pour recevoir La Rulles, Nicolas Rossinfosse avait revêtu son costume de Torche Humaine. Le combo-guard spadois faisait immédiatement parler la poudre en plantant cinq bombes dans le premier quart-temps ! L’ancien Pepin ne refroidissait pas et terminait la partie avec 37 points inscrits et dix triples convertis. Chapeau l’artiste !

Avec un Rossinfosse inarrêtable, les Spadois étaient sur la même longueur d’onde avec un véritable festival derrière l’arc : 17 bombes converties sur l’ensemble du match ! Après dix minutes Pluys (17 points), Kabangu (10) et leurs coéquipiers avaient fait le plus dur, 29-14, et tuaient tout suspens à la pause, 55-30. Au retour des vestiaires, les protégés de Michel Pluys en remettaient une couche à la faveur d’un 30-19 bien tassé pour filer vers une impressionnante victoire, 109-72.

Ajay Mitchell score ses premiers points sur le mythique parquet des Bulls

Le meneur liégeois a inscrit ses premiers points en NBA et contribué à la victoire du Thunder à Chicago.

A Chicago, la Windy Cinty que Michael Jordan a placé sur la carte mondiale, Ajay Mitchell a de nouveau bénéficié de la confiance de son coach. Avec 16 minutes de jeu, le meneur liégeois a reçu le troisième plus gros temps de jeu des remplaçants et l’a mis à bon escient pour compiler 4 points, 3 rebonds et 2 interceptions.

Portée par Holmren (21 points et 16 rebonds), un surprenant Williams (24 points, 9 rebonds et 8 assists) et Gilgeous-Alexander (23 points, 8 rebonds et 4 steals), la franchise de l’Oklahoma n’a laissé aucune chance à Vucevic (18 point et 13 rebonds), Lavine (22 points et 9 rebonds) et aux Bulls, empochant une deuxième victoire de rang, 95-114.

Crédit photo : OKC Thunder

« En jeunes, il n’y a aucun sens à écraser l’adversaire, personne n’apprend rien »

Dans les différentes séries jeunes, certains matchs se soldent parfois par des écarts terriblement conséquents. Faut-il tenter de limiter ces scores fleuves et quelles attitudes adopter quand le niveau entre deux adversaires est trop éloigné ? Des questions auxquelles répondent plusieurs coachs de la région.

Scores fleuves, écart colossaux, flagrantes différences de niveau : chaque week-end, des rencontres de jeunes accouchent de matchs à sens unique accompagnés par une foule de commentaires. Comment réagir face à un adversaire bien plus faible ? Faut-il limiter la casse dans de telles rencontres ? chacun se fait sa propre opinion et défend sa vision du basket avec des arguments audibles.

« En jeunes, il faut rester dans ses principes mais il ne faut pas humilier l’adversaire », assure Quentin Pincemail, confronté à ce cas de figure avec les U14 de son gamin. « Il faut toujours garder à l’esprit que le résultat – victoire ou défaite – n’est ni important, ni un bon baromètre », embraie Jérôme Jacquemin, formateur hors pair, au Sport-Etude-Basket de Liège Atlas, notamment. « Ecraser une équipe adverse peut avoir des effets dramatiques sur l’estime de soi, le risque d’abandon… Notre mission comprend la transmission de valeurs dont font partie le fair-play, le respect de l’autre, la solidarité. »

« La différence de niveau entre équipes de jeunes ne date pas d’aujourd’hui… Je me souviens, par exemple, que lorsque j’étais joueur en benjamins et pupilles, j’ai ramassé des caramels de 120 ou 130 points. Et par après, j’ai aussi gagné 184-14. J’ai donc vécu les deux côtés », rappelle Jean-Roch Bonhomme. « Parfois, je lis des commentaires qui affirment que cela pourrait traumatiser des enfants de ramasser chaque semaine. Je suis la preuve que non (rires). Il faut surtout se poser la question de savoir ce qui est travaillé à l’entrainement et mis en place par le formateur. »

« En jeunes, il n’y a aucun sens à écraser l’adversaire, personne n’apprend rien », souligne Didier Longueville. « Il ne faut pas oublier qu’un adversaire a une mémoire (ndlr : une donnée reprise dans les « quatorze points de Wilson » utilisés en géopolitique). Je me rappelle très bien qu’au début de ma carrière, lorsque j’avais Oupeye, Saint-Louis/Liège, l’équipe de Jonniaux, nous avait écrasés. C’était horrible, nous avions pris 140 points ! Trois années plus tard, nous étions revenus au niveau de cette équipe et l’avions battue. Mes joueurs avaient eu un peu moins de compassion à ce moment-là. »

Tous les coaches s’accordent sur un point : le contexte est primordial. « En mini basket ou en début de maxi basket voire même dans les séries provinciales jeunes, les différences de niveau sont parfois considérables entre deux équipes et les scores fleuves surviennent parfois même déjà à la fin du premier quart-temps. Dans ces cas-là, le coach doit s’adapter pour que le match soit profitable aux deux équipes. Une équipe qui domine et intercepte la balle avant le milieu du terrain et marque des lay-ups ne développe pas beaucoup de compétences. De même, une équipe qui se contente de tenter de passer simplement le milieu du terrain ne progresse pas », analyse Nicolas Franck. « Il est toujours intéressant de se renseigner en amont sur la série pour faire des changements si besoin », ajoute Jérôme Jacquemin. « Si toutefois la situation se présente, il est fondamental de trouver un moyen de limiter la casse. Tout l’intérêt consiste à permettre à l’équipe dominante de tout de même travailler en limitant les dégâts chez l’équipe dominée. Le but est de faire progresser les joueurs sans que ce soit humiliant pour l’équipe adverse. »

Pour parvenir à cela, chaque coach à ses idées, ses recettes. « Lors d’un match de jeunes, même si la différence de niveau est importante, je reste sur mes principes pendant la majorité du match qui me permet aussi de faire jouer l’ensemble de mon équipe de manière équitable », dévoile Jean-Roch Bonhomme. « Il faut faire attention à ne pas arrêter de travailler, même quand il y a une grande différence de niveau. On peut ajouter de petites règles à l’équipe dominante pour lui rendre la tâche plus difficile », appuie Lola Paulus. « Au centre de formation AWBB, nous jouions par exemple régulièrement « sans aide défensive ». Cela poussait nos jeunes à progresser dans leurs « un contre un » défensifs tout en laissant l’opportunité à l’équipe adverse de limiter la casse », explique Jérôme Jacquemin. « On peut imposer une séquence offensive, par exemple minimum deux pénétrations/passe/extrapasse. En défense, je ne demande pas de jouer les mains dans le dos, ce n’est pas du basket et c’est humiliant, mais je peux interdire les interceptions. »

« Chez les très jeunes, il est encore possible d’adapter ses consignes défensivement et d’imposer certaines règles – passer le milieu de terrain uniquement avec des passes – offensives. Pour certaines catégories, on pourrait même remplacer des matchs par des séances d’entrainement communes avec un partage d’idées entre coachs afin d’être davantage dans la collaboration que dans la compétition », pointe Vincent Aldenhoff qui rappelle que le niveau d’adaptation aux situations et aux exigences sera totalement différent en fonctions des ambitions et du niveau de formation. « A partir de 14 ans, je pense personnellement que c’est plus compliqué voire impossible et illogique d’aller contre ses principes. Si un coach forme son équipe à jouer le full court press, il n’est pas logique de changer sa manière de travailler, peu importe le niveau de l’adversaire. Il n’est pas non plus imaginable de demander à un jeune ado de baisser son niveau en fonction de l’équipe adverse. » Et de nuancer : « A contrario, il n’est pas acceptable non plus d’adapter volontairement son jeu dans le but d’humilier un adversaire ! »

« En jeunes, la formation doit avoir la primauté sur le score et on doit donc pouvoir adapter son coaching en fonction du score tout en restant exigeant et en fixant des objectifs de plus haut niveau », observe Nicolas Franck qui a pu assister à Sprimont à un match des U12 de Didier Delmal. « Après le premier quart-temps, Didier a donné des missions claires à ses jeunes joueurs à chaque quart-temps et après chaque temps-mort – sur l’occupation de l’espace, le mouvement après une passe – tout en réduisant la pression défensive tout terrain, permettant ainsi à l’équipe adverse de travailler et jouer également. Pour moi, c’était une situation win-win. Il n’y avait pas de frustration chez les jeunes dominants car ils étaient coachés et focalisés sur des objectifs plus complexes, et valorisés lorsqu’ils les atteignaient. Pas de frustration non plus pour l’équipe plus faible qui pouvait elle aussi jouer et pratiquer sa passion. »

« Avec l’expérience, on sent quand un match tourne et que l’adversaire ne reviendra pas et il faut pouvoir adapter son coaching à ce moment-là, essayer des trucs pour préparer la suite », conclut Didier Longueville sur un sujet qui a, et fera toujours, débat.

La semaine prochaine, ces différents coachs aborderont ce sujet en fonction des seniors et de la post-formation.

Ceulers, Geradon et les Wawas victorieux à Saint-Vith

Malgré de prolifiques Alt et Hanf, les Saint-Vithois ont plié face aux Wawas.

Pour recevoir Waremme, Hanf (22 points) et Alt (19) avait réglé la mire mais c’était bien Ceulers (21) qui mettait le feu aux poudres pour ramener et faire passer devant les Wawas à la pause, 35-38. Après une troisième quart équilibré, Geradon (16) et les visiteurs serraient les rangs derrière pour empocher la victoire, 63-74.

« Continuer à bosser sur les détails pour aller décrocher cette première victoire qui nous boude »

Robin Malpas et les Grenouilles sont passés à un fifrelin de décrocher leur première victoire en TDM2.

Caramba, encore raté ! A Nivelles, Jérémie Dedave (21 points), Cornet (12) Thibaut Boxus (12 également) et les Cointois sont passés à un fifrelin de débloquer leur compteur. « Nous avons livré une entame de match catastrophique au point d’être menés de 22 points », explique Robin Malpas (12 unités). « Ensuite, nous n’avons rien lâché et sommes parvenus à mener 71-78 à deux minutes de la fin de la partie. »

Dans ce money time, les Grenouilles déjouent. « Là, tout s’est écroulé. Nous n’étions plus capable de passer le milieu de terrain et avons perdu quatre ballons d’affilée », soupire l’intérieur de Cointe.

« Gérald Henrard s’est blessé après sept minutes et se passer de son pivot spécifique pendant 33 minutes est compliqué ! Mais Malpas et Cornet ont été exceptionnels de combativité », souligne Tony Fernez, ajoutant que « le groupe vit très bien ensemble ».

Après six matchs, les protégés de Tony Fernez restent bloqué dans le fond de la TDM2B, à la recherche d’une première victoire. « Nous savions notre tâche compliquée mais nous allons y arriver », assure le coach des Grenouilles. « Il ne nous manque vraiment pas grand chose », analyse Robin Cornet. « Nous allons continuer à bosser sur les détails pour aller décrocher cette première victoire qui nous boude. »

Superbe remontada des Blue Rabbits contre Tilff

Les Blue Rabbits ont remporté le match au sommet du week-end en P2A.

Beau duel vendredi à Bellaire entre des locaux et des Porais condidats déclarés au podium en P2A. Dans le sillage de Compère (20 points), les visiteurs rentraient bien dans la partie pour mener de trois unités après dix minutes, 15-18. Dans le second quart, Letesson (11) Degée (10) et leurs coéquipiers enfonçaient le clou pour faire le break à la demi-heure, 29-42.

Au retour des vestiaires, changement total de physionomie. Leclercq-Somja (22 points), Muller (17) et les locaux serraient les rangs derrière et claquaient un 25-9 pour renverser la situation et passer devant au marquoir, 54-51 à la demi-heure. Le momentum avait changé de camp, Lamarche (15) et les Blue Rabbits continuant sur leur lancée dans la dernière ligne droite pour enlever la victoire, 79-66.

Avec quatre victoires en cinq matchs, les Blue Rabbits rejoignent Flémalle sur le podium de P2A derrière les intouchables Comblinois. Avec deux défaites en six matchs, les Porais restent en embuscade.

Crédit photo : Orizon Photographie

« Nous avons encore une marge de progression »

Thibault Lonhienne analyse les débuts de Fléron en P2.

Thib, après un début de saison compliqué, vous semblez avoir trouvé votre rythme de croisière. Comment évalues-tu votre entame de championnat et votre dynamique actuelle ?

Notre début de saison est tout de même un peu décevant avec trois défaites d’entrée, dont deux très lourdes contre Verviers et Flémalle. Evidemment, ce n’est pas l’idéal. Par contre, nous avons livré deux matchs sérieux contre Villers et Esneux, ce qui nous a permis d’engranger des victoires et de la confiance.

En passant de P3 à P2, quels sont les plus gros changements que tu as remarqués et quels ajustements ont été nécessaires pour vous ?

Je pense qu’il a fallu que nous nous adaptions un petit peu à la différence de niveau entre les divisions, et cela nous a pris un peu de temps. Nous devons être plus concentrés du début à la fin et plus présents physiquement pour offrir davantage de répondant. Nous avons encore une marge de progression et je pense que de belles choses nous attendent cette saison si nous continuons à être sérieux et à travailler.