Mills un peu plus dans la légende, Jokic au four et au moulin, les Serbes en 1/2 !

Quart de finale à suspens entre la Serbie et l’Australie qui aura nécessité 45 minutes à haute intensité pour voir la bande à Nikola Jokic émerger et obtenir son billet pour les demi-finales.

Ce quart de finale s’annonçait prometteur entre une équipe serbe ouvertement candidate à une médaille derrière son triple MVP NBA Nikola Jokic (21 points, 14 rebonds, 9 assists, 4 interceptions et 2 contres !) et des Boomers au jeu rugueux et à l’intensité jamais démentie. A l’instar des Teutons, les Serbes connaissaient un retard à l’allumage et étaient cueillis à froid par Mills (26 points) et Giddey (25 points) on fire, 17-31 après dix minutes et 42-54.

Au retour des vestiaires, et les Serbes serraient la vis derrière pour grignoter leur retard et même passer devant, 57-65 à la demi-heure. Le dernier quart était passionnant, les deux équipes se rendaient coup pour coup. A 9 secondes du coup de sifflet final, Micic (14 points et 6 assists), qui venait de louper un lancer-franc, pensait avoir offert la victoire à la Serbie en convertissant son deuxième lancer. Mais c’était sans compter l’inusable Patty Mills qui arrachait la prolongation d’un tir dont il a le secret.

Dans le temps additionnel, Exum (12 points) et les Aussies prenaient l’avantage avant que Jokic n’assume son statut et ne prenne les choses en main pour faire passer la Serbie devant, laissant à Bogdanovic (17 points, 5 rebonds et 6 passes) le soin de conclure depuis la ligne de réparation. Les Serbes s’imposaient ainsi 95-90 au bout du suspens pour décrocher leur place pour les demi-finales olympiques où se profile un gros duel avec Team USA.

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Les Teutons premiers qualifiés pour les demi-finales !

Malgré un petit retard à l’allumage, les Allemands ont dominé les Grecs 76-63 pour se hisser en demi-finale des Jeux Olympiques.

Quart de finale « vieux continent » entre l’Allemagne championne du monde et la Grèce, nation historique du basketball. Dans le sillage de son leader double MVP NBA Giannis Antetokounmpo 22 points) et Papanikolaou (10 points et 9 rebonds), les Grecs démarraient idéalement cette rencontre. Grâce à une excellente défense, les Héllènes prenaient les devants, 11-21 à la pause. Wagner (18 points) et les Teutons resserraient les boulons derrière et retrouvaient leurs standards offensifs dans le second quart-temps pour recoller au score. A la pause, c’était l’égalité parfait, 36 partout.

A la reprise, Schröder (13 points et 8 passes décisives) et ses partenaires continuaient sur leur lancée pour prendre l’avantage au marquoir et se forger un viatique intéressant à la demi-heure, 59-52. Walkup (12 points) et les Grecs devaient réagir mais butaient sur la défense allemande. Theis (6 points et 8 rebonds) et ses coéquipiers enfonçaient le clou et s’imposaient 76-63. La Manschaft est la première équipe qualifiée pour les demi-finales parisiennes.

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« Aujourd’hui, personne ne pourrait défendre sur Jordan »

Avec les règles en faveur des attaquants, Jordan serait sans doute encore plus encore indéfendable dans la NBA actuelle.

Comme joueur avec les Bulls et comme coach avec les Warriors, Steve Kerr a participé aux deux campagnes les plus victorieuses en NBA. « Quand je repense à cette équipe des Bulls, je me dis qu’elle était en fait bâtie pour jouer aujourd’hui. A l’exception du volume de tirs à 3-points, même si je pense que cette équipe en était capable » assure-t-il. « En revanche, quand on parle de la polyvalence nécessaire en défense aujourd’hui… Si vous envoyez sur le terrain, Ron Harper, Michael Jordan, Scottie Pippen, Toni Kukoc et Dennis Rodman, c’est la défense de 2020. Ces cinq gars peuvent défendre sur n’importe qui.« 

Si les Warriors pouvaient compter sur d’incroyables talents offensifs, les Bulls avaient, eux, Michael Jordan. « Offensivement, aujourd’hui, personne ne pourrait défendre sur Michael Jordan. On ne peut que l’imaginer, mais avec le jeu écarté et les règles… » avance Kerr. Difficile de ne pas lui donner raison.

« Une chance incroyable d’être dans ce groupe »

Louka Vaes se confie sur la reprise avec LAAJ et sur sa double affiliation avec la TDM2 de Cointe.

Louka, comment se passe la reprise à Atlas ?

La reprise se passe bien. Evidemment il y a des absents mais c’est normal, c’est le début de la préparation.

Comment envisages-tu cette nouvelle saison en R2 avec LAAJ ?

Rien qu’avec le match contre Mont-sur-Marchienne, nous avons pu voir que nous mettons beaucoup plus de rythme. Nous avons eu davantage de contre-attaques que lors des matchs de l’année dernière et avons su mettre une intensité constante tout le match. Même défensivement, il y a des différences par rapport à la saison dernière. C’est positif.

Tu seras également en double affiliation avec la TDM2 de Cointe. Que souhaites-tu retirer de cette expérience ?

Déjà l’année passée, cette double affiliation avec Cointe était prévue. Cela fait une semaine que je participe aux entrainements des Grenouilles et je peux déjà affirmer que c’est un groupe génial. Tous les gars sont géniaux et marrants mais derrière ça il y a un énorme travail. Tout le monde est investit à 100%. Pour moi et Maurice (ndlr : Médart), c’est super. Nous devons être très concentrés. Je me donne à 100% à chaque entrainement et je profite de la chance que j’ai d’être dans ce groupe-là car je ne sais pas si je retrouverai une team pareille. C’est incroyable et je sens que je vais prendre un maximum d’expérience cette saison, m’amuser et emmagasiner tous les conseils que je reçois.

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« Avec le même impact défensif que face au Japon, tout est possible »

Duel au sommet pour ce quart de finale qui verra les Belges affronter l’Espagne, invaincue depuis le début du Tournoi Olympique. Un défi de taille pour les Belgian Cats qui semblent avoir retrouvé leur identité et qui confirment qu’impossible n’est pas belge, une fois !

En dominant le Japon de 27 points, les Cats ont réussi un joli exploit qui leur a assuré leur ticket pour Paris et les quarts de finale du Tournoi Olympique. « Maintenant, on va à Paris ! Incroyable », s’exclamait Emma Meesseman (30 points, 11 rebonds et 5 contres) au micro de la RTBF. « On va sentir un peu plus la ferveur olympique, puisqu’on va aller dans le village. J’espère que ça va aider ! C’est un petit miracle d’être là, je vais donc profiter et ne pas me mettre à rêver. »

En quart de finale, ce seront Espagnoles que les Belges affronteront. Une formation ibérique que les Cats avaient battue l’été dernier en finale de l’Euro pour monter sur le toit de l’Europe et décrocher leur première médaille d’or. « J’espère que le public belge répondra présent à Paris pour continuer à nous sublimer et nous transcender. Sur un quart de finale, tout est possible. À nous d’aller trouver cette euphorie-là, ce qui fait notre panache, notre « Belgian Cat Show » comme les joueuses aiment bien le dire », soulignait Rachid Meziane à BeBasket.

En dominant le Japon de 27 points, les Belges ont décroché leur billet pour Paris et les quarts de finale. La logique aurait voulu que nos compatriotes rencontrent la France. « Pour moi, la France est la meilleure équipe du tournoi. Les Française ont récupéré Williams et Johannes par rapport au dernier Championnat d’Europe (ndlr : où les Cats les avaient battues) et il s’agit des deux meilleures joueuses françaises », remarquait Lola Paulus.

Toutefois, à la surprise générale, les Française s’inclinaient dans la soirée contre l’Australie et les Belgian Cats héritaient finalement de l’Espagne, invaincue lors de la première phase de la compétition. Une aubaine pour Vanloo et compagnie ou un mauvais tirage ? « Hors USA, la France a la plus grosse équipe de ce tournoi. En plus de cela, notre rivalité avec l’Espagne est moins forte que celle avec la France. Les individualités ibériques seront moins difficiles à arrêter mais cela demeure une magnifique équipe, qui joue intelligemment et possède une sacrée expérience », nuance la coach de Huy. « Toutefoissi les Cats abordent ce match comme celui de ce dimanche contre le Japon, avec un tel impact défensif, tout est possibleIl faudra limiter les Espagnoles à 60 points – elles sont à 74 points de moyenne depuis le début de la compétition – et avoir confiance offensivement. Autrement dit, il faudra rééditer la même performance que face au Pays du Soleil Levant… Mais l’opposition sera toute autre. Et de conclure avec un grand sourire : « Les Cats ont intérêt à gagner, je serai à Bercy pour les demi-finales. »

Nul doute que les supporters belges devraient à nouveau donner de la voix pour porter leurs favorites vers un autre exploit alors que toute la Belgique se met à rêver d’une demi-finale historique. La tâche s’annonce toutefois ardue face à des Espagnoles invaincues au premier tour. Mais impossible n’est pas belge, une fois !

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Reprise victorieuse pour les Blue Rabbits face au Landen d’un prolifique Sebo Lussadissu

Reprise positive pour les Blue Rabbits qui ont vaincu Landen en match de préparation.

Après deux années compliquées en P1, les Blue Rabbits veulent reprendre goût à la victoire en deuxième provinciale. Pour démarrer leur préparation, les protégés de Gaël Colson recevaient Landen et ses Liégeois Lussadissu (17 points), Bondue (9) et Parent (3).

La première mi-temps voyait les deux équipes se rendre coup pour coup et évoluer dans un mouchoir de poche. A la pause, le marquoir affichait 34-35. A la repris, Lamarche (15 points), Lacroix (10), Pirson (9) et les locaux parvenaient à se montrer plus réalistes des deux côtés du terrain pour empocher une première victoire, 74-66.

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Reprise offensive difficile pour les Theutois

En Coupe AWBB, les Theutois se sont inclinés 37-55 contre Enghien.

En Coupe AWBB, la formation d’Enghien s’était déplacée au complet à Theux pour y affronter une équipe locale à qui il manquait plusieurs cadres. Comme souvent lors d’un match de reprise, les joueurs peuvent éprouver logiquement quelques difficultés à régler la mire en attaque. Ce fut le cas des Theutois qui ne parvenaient à inscrire que 13 unités en première période, voyant les visiteurs mener 13-26 à la pause.

En deuxième mi-temps, les débats s’équilibraient. Solot (9 points), Bousmanne (8), Collin (7), Barbay (6) et leurs coéquipiers rivalisaient avec leurs invités grâce à leur solidité défensive mais ne parvenaient toutefois pas à renverser le cours du match et s’inclinaient 37-55.

Vaes et les Jupillois archi-dominent Mont-sur-Marchienne

Avec une défense hermétique et une attaque prolifique, les Brasseurs n’ont fait qu’une bouchée de la P1 de Mont-sur-Marchienne en Coupe AWBB.

Pour recevoir la P1 de Mont-sur-Marchienne, LAAJ ne pouvait s’appuyer que sur sept joueurs. Les visiteurs comptaient huit longueurs d’avance au moment d’entamer les débats mais n’en possédaient déjà plus que cinq après dix minutes, 18-23. Dans le second quart, Cordonnier (14 points), Lambot (15) et les Jupillois serraient les rangs derrière pour effacer leur retard et virer en tête à la pause, 43-35.

Au retour des vestiaires, Vaes (22 unités) continuait à perforer la défense visiteuse et les Brasseurs déroulaient leur basket pour définitivement faire le break à la demi-heure, 73-51. Dans le dernier quart, les protégés de Jérôme Jennès dressaient les barbelés et n’encaissaient que deux paniers et un lancer-franc pour signer une très large victoire, 95-56.

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« L’équipe est au complet pour la reprise »

Robin Cornet et les Grenouilles ont démarré positivement leur parcours en Coupe de Belgique en s’imposant 59-69 à Han.

Robin, comment se passe la reprise à Cointe ?

Nous avons eu deux sessions d’entrainement la semaine dernière qui se sont bien passées. L’équipe est au complet pour la reprise, c’est positif.

Comment analyses-tu votre prestation victorieuse à Han ?

Nous avons réussi là-bas une très belle première mi-temps à l’issue de laquelle nous comptions 19 points d’avance. Les locaux ont ensuite durci le jeu en deuxième mi-temps. C’est difficile de tirer des conclusions de ce match mais il y avait une bonne intensité et ça doit faire du bien à tout le monde d’avoir éliminé les excès.

« Il faut former une équipe sur et hors du terrain pour gagner, les Cats le montrent bien »

Lola Paulus revient sur l’expérience vécue au Championnat d’Europe U20 et analyse la campagne olympique des Belgian Cats avant un quart de finale explosif contre l’Espagne.

Pour le deuxième été d’affilée, Lola Paulus accompagnait une sélection nationale, les U20 belges, pour une compétition européenne en qualité d’assistante-coach. « Ma première année en équipe nationale était déjà très enrichissante mais cette année l’a été encore plus », sourit la jeune Comblinoise. « Tout d’abord tactiquement car travailler aux côtés de Fred Dussart pendant deux mois est une réelle chance. Son esprit tactique mais aussi sa manière de fédérer et son exigence sont impressionnants. Je pense que c’est cela qui m’a le plus marqué : son exigence. Je vais retirer beaucoup d’enseignements de cela. Ensuite, il y a l’analyse de l’équipe adverse dans les moindres détails. Mais aussi que pour gagner, il faut former une équipe sur et en dehors du terrain. Et ça, les Cats le montrent aussi. »

La transition est toute trouvée. Celle qui a décidé de relever le défi hutois après avoir brillé à la tête de la R1 des Liège Panthers est une observatrice attentive de la campagne olympique des Belgian Cats. « Pour moi, elles ont pris le premier match contre l’Allemagne à la légère », avance Lola. « La préparation fut incroyable et je pense qu’au fond d’elles, naturellement, elles ont pensé que cela allait passer tout seul. Malheureusement, à ce niveau-là, ça ne fonctionne pas comme ça. »

Toutefois, contre les USA et ensuite contre le Japon, nos héroïnes des parquets furent à la hauteur des attentes placées en elles par tout un peuple. « Contre les Etats-Unis, on les a retrouvées ! Avec comme ADN leur énorme défense et leur jeu collectif, elles se sont retrouvées petit à petit et on a même pu y croire un peu », sourit la nouvelle coach de la R1 de Huy. « Contre le Japon, tactiquement, ce fut vraiment monstrueux. Les Cats ont construit un mur défensif : triple switch, ice defense, stunt… Et elles ont réussi à mettre les Japonaises en difficulté sur leurs shoots à distance. Pour moi, si les Nipponnes ont eu un si faible pourcentage de réussite, c’est grâce à la défense belge et non pas à cause d’un mauvais match de leur part. C’était vraiment impressionnant ! » Et d’ajouter : « Quand on joue en défense ainsi, ça ne peut qu’aller offensivement. Toutes les joueuses sont en confiance et quand Elise (ndlr : Ramette) et Maxu (ndlr : Lisowa) mettent leurs shoots, personnes ne peut les battre. Elles ont été incroyables, et c’est peu de le dire. »

En dominant le Japon de 27 points, les Belges ont décroché leur billet pour Paris et les quarts de finale. La logique aurait voulu que nos compatriotes rencontrent la France. « Pour moi, la France est la meilleure équipe du tournoi. Les Française ont récupéré Williams et Johannes par rapport au dernier Championnat d’Europe (ndlr : où les Cats les avaient battues) et il s’agit des deux meilleures joueuses françaises », remarque Lola.

Toutefois, à la surprise générale, les Française s’inclinaient dans la soirée contre l’Australie et les Belgian Cats héritaient finalement de l’Espagne, invaincue lors de la première phase de la compétition. Une aubaine pour Vanloo et compagnie ou un mauvais tirage ? « Hors USA, la France a la plus grosse équipe de ce tournoi. En plus de cela, notre rivalité avec l’Espagne est moins forte que celle avec la France. Les individualités ibériques seront moins difficiles à arrêter mais cela demeure une magnifique équipe, qui joue intelligemment et possède une sacrée expérience », nuance la coach de Huy. « Toutefois, si les Cats abordent ce match comme celui de ce dimanche contre le Japon, avec un tel impact défensif, tout est possible. Il faudra limiter les Espagnoles à 60 points – elles sont à 74 points de moyenne depuis le début de la compétition – et avoir confiance offensivement. Autrement dit, il faudra rééditer la même performance que face au Pays du Soleil Levant… Mais l’opposition sera toute autre. Et de conclure avec un grand sourire : « Les Cats ont intérêt à gagner, je serai à Bercy pour les demi-finales. »

Crédit photo : DR et FIBA