En Coupe de Belgique, le duel entre Ciney et Saint-Trond a vu quelques têtes connues s’illustrer.
En Coupe de Belgique, les Namurois de Ciney ont pris la mesure des Trudonnaires, 82-69. Une rencontre qui aura vu Milos Bojovic confirmer que le temps n’a guère prise sur lui. L’ancien meilleur scoreur de D1 belge a planté 17 points pour guider sa nouvelle équipe vers la victoire.
L’ancien Sang et Marine n’était pas le seul transfuge de RSW Liège Basket puisque Alexandre Aerts effectuait ses premiers pas avec le maillot de Ciney. Une première réussie pour le combo-guard qui a fait parler son adresse pour aligner 9 points. Chez les Canaris, c’est l’ancien Spadois Axel Dejond qui s’est mis en évidence avec 15 unités.
Défaite 68-47 des Hesbignonnes dans le Borinage en Coupe AWBB.
A Mons Capitale, Watrin (13 points), Tosin (8) et leurs coéquipières démarraient bien la partie pour mener 12-13 après dix minutes. Les locales réagissaient en se montrant plus réalistes des deux côtés du terrain pour prendre l’avantage à la pause, 30-23.
Au retour des vestiaires, les Hesbignonnes souffraient défensivement, laissant les Montoises prendre la poudre d’escampette, 57-34 à la demi-heure. Les protégées de Thierry Carton avaient le bon goût de ne pas baisser les bras et de remporter, pour la forme, le dernier quart-temps. Score final : 68-47.
Premier carton pour les Carriers en Coupe de Belgique.
Les Carriers recevaient Belgrade en Coupe de Belgique pour leur première rencontre officielle de la saison 2024-2025, une saison qui marque le lancement d’un nouveau cycle à Sprimont. Avec un nouveau coach, Nicolas Franck ayant troqué son équipement pour une place sur le banc, et l’arrivée de plusieurs renforts, les Sprimontois se veulent enthousiastes pour cette nouvelle campagne en TDM2.
D’emblée, les nouveaux arrivants semblaient être comme des poissons dans l’eau sous la tunique sprimontoise. Geubel (27 points) commençait son numéro et Collin (11) alignait les paniers. Avec deux bombes de Randaxhe (6), les locaux menaient 23-7 après dix minutes. La suite allait être du même tonneau, les Namurois, menés 42-13 (!) à la pause, ne trouvant jamais la parade face à des Sprimontois en verve des deux côtés du terrain. Si les nouveaux renforts se mettaient en évidence, les cadres aussi se montraient performants, à l’image de Van Den Brule (14) et Meunier (11), impériaux in the paint. Les Carriers s’imposaient dans les très grandes largeurs, 87-43, pour lancer idéalement leur saison.
Demi-finale à suspens entre la Belgique et la France et cruelle défaite des Belgian Cats en prolongation, 81-75.
Les Belges, dans le sillage d’Elise Ramette (13 points et 6 assists), avaient démarré idéalement cette demi-finale pour mener 17-10 avant de voir Johannes (6 points), Williams (18 points) et les Françaises grappiller leur retard, 17-14 après dix minutes. A l’entame du second quart, les Cats déjouaient et les locales en profitaient pour prendre l’avantage. Vanloo (11 points à 2 sur 11 aux tirs, 5 rebonds, 6 passes décisives mais 7 balles perdues), Meesseman (19 points, 14 rebonds, 6 passes décisives et 2 interceptions) et les Belges réagissaient toutefois pour recoller au score et repasser devant à la pause, 36-31.
En seconde période, les Françaises profitaient des largesses belges au rebond – 19 rebons offensifs pour la France ! – pour réduire l’écart et même prendre l’avance. Linskens (15 points et 3 contres) faisait le job inside mais Ayayi (17 points, 5 rebonds et 4 assists), Rupert (15 points et 7 rebonds) et leurs coéquipières menaient 60-66 à quelques secondes du terme. Impossible n’est pas belge et Vanloo depuis la ligne de réparation et Meesseman depuis celle des 6,75 mètres arrachaient la prolongation. Dans celle-ci, les Françaises se montraient plus efficaces, profitant des balles perdues (22 pour les Cats !) et des erreurs défensives de nos compatriotes pour enlever la victoire 81-75.
Les Belgian Cats ne retrouveront malheureusement pas les USA en finale et devront très vite se reconcentrer pour prendre le dessus sur l’Australie afin de ramener une breloque en bronze en Belgique. La petite finale aura lieu dimanche à 11h30 à la Bercy Arena.
Match à suspens entre des Serbes impressionnants et des Américains emmenés par un Stephen Curry en feu et qualification par le chas de l’aiguille de la bande à LeBron James.
Quel match ! Pendant 40 minutes, Avramovic (15 points, 4 rebonds et 3 passes), Dobric (9 points), Micic (8 points et 3 passes), Guduric (9 points) et les Serbes ont joué les Américains les yeux dans les yeux, passant tout près de forger un retentissant exploit.
Dans le sillage d’excellents Jokic (17 points, 7 rebonds et 11 passes décisives) et Bogdanovic (20 points, 4 rebonds et 3 assists) et avec une adresse démentielle, les Serbes menaient 31-23 après dix minutes, 54-43 à la pause et 76-63 à la demi-heure après avoir compté plus de quinze longueurs d’avance ! Face à des Serbes ultra efficace, Stephen Curry (36 points à 63% aux tirs dont 9 sur 14 derrière l’arc et 8 rebonds), qui avait retrouvé son « mojo », tenait les States à bout de bras.
Dans le dernier quart, James (16 points, 12 rebonds et 10 assists), Embiid (19 points et 4 rebonds), Durant (9 points) et leurs coéquipiers haussaient le ton en défense. Les Serbes se battaient jusqu’au bout mais les favoris du tournoi assumaient leur statut et parvenaient à tirer leur épingle du jeu pour s’imposer 91-95 non sans avoir tremblé.
Les protégés de Steve Kerr sont désormais qualifiés pour la finale où ils retrouveront un invité surprise : la France. La rencontre débutera à 21h30. Quelques heures plus tôt, à 11h, la Serbie et l’Allemagne s’affronteront pour la médaille de bronze.
Demi-finale passionnante entre la France et l’Allemagne et victoire au bout du suspens des Français.
Parmi les basketteurs liégeois, ils sont peu nombreux à porter Rudy Gobert dans leur coeur. Il faut dire que le pivot des Wolves se fait souvent remarquer par des déclarations lunaires et n’affiche pas vraiment les qualités requises pour un joueur disposant d’un contrat de plus de 200 millions d’euros. « Sincèrement, si nous ne nous occupions que de ce qu’il propose sur le terrain sans prêter attention à son ‘body language’, ses expressions et, surtout, ses déclarations, ce serait probablement un joueur pour lequel j’aurais beaucoup de respect car en toute objectivité, il a un gros impact sur son équipe et cela malgré un talent ballon en main probablement largement inférieur à la moyenne NBA. Mais… il trouve toujours le moyen de l’ouvrir, de se ridiculiser, de se prendre un melon incroyable »,confiait Sacha Gorlé, un pivot qui a montré à Aubel et maintenant à Herve-Battice que les intérieurs pouvaient aussi avoir un vrai touché en attaque. « Il n’a encore rien gagné et on le starifie trop outre-Quiévrain », ajoutait Jérôme Niedziolka, qui n’a pas besoin de faire 2,16 mètres pour gober des rebonds aux Argilières.
En NBA, le quadruple meilleur défenseur de la ligue – oui, vous avez bien lu !- ne fait pas non plus l’unanimité et a son lot de détracteurs, parfois de (très) mauvaise foi. Car si Gobert est incapable d’enchainer des mouvements simples en attaque ou d’être régulier aux lancers-francs, il reste un protecteur de cercle très efficace. Par contre, ses difficultés à défendre au large posent de sérieux problèmes à ses équipes alors que l’évolution du basket tend vers l’extérieur et des pivots capables d’aligner les banderilles. En Playoffs, le pivot tricolore a souvent été benché dans les moments décisifs, sa faiblesse pour couvrir les « pick and roll » autrement qu’en « drop » étant trop préjudiciable.
Avant de débuter ce Tournoi Olympique, Vincent Collet avait fait de l’association des « twin towers » Wembanyama/Gobert la clé de voute de sa défense. Mais après trois matchs décevants qui avaient montré les limites d’une telle paire – presque anachronique dans le basket actuel – compliquant le spacing des Bleus, le sélectionneur français – sans doute habilement conseillé par Kenny Atkinson qui semble avoir pris du galon sur le banc – a posé le choix fort de laisser Rudy Gobert sur le banc (3 minutes de jeu) pour le quart de finale contre le Canada. Résultat ? Une prestation de choix pour les Frenchies, un match référence et un exploit contre l’un des favoris de la compétition et une qualification pour les demi-finales !
Une demi-finale face à l’Allemagne, championne du monde, lors de laquelle, à nouveau, le leader défensif de Minnesota n’a guère foulé le parquet (1 rebond en 5 minutes), laissant au fantastique Yabusele (17 points et 7 rebonds), au solide Lessort (10 points et 4 rebonds) et à l’irrégulier Wembanyama (11 points à 4 sur 17 aux tirs, 7 rebonds, 4 assists et 3 contres) le soin d’officier « in the paint ».
Contrairement à ce que Batum (9 points et 3 passes décisives) et ses coéquipiers avaient montré contre les Canadiens, le début de match était à l’avantage de Schröder (18 points), Wagner (10 points et 8 rebonds) et des Teutons, 18-25 après dix minutes. Fournier (5 points mais quel panier derrière l’arc !),et les Français serraient la vis en défense pour recoller au score dans le deuxième quart-temps, 33 partout à la pause.
A la reprise, les tricolores continuaient sur leur lancée et prenaient l’avantage au marquoir, 56-50 à la pause. Dans un dernier quart-temps palpitant, Ntilikina (5 points) et ses coéquipiers allaient compter jusqu’à 11 longueurs d’avance avant de voir Obst (8 points) et les Allemands revenir grâce à un press tout-terrain. Au bout du suspens et depuis la ligne de réparation, Cordinier (16 points et 7 rebonds) offrait la victoire à la France, 73-69, et une qualification pour la finale inespérée il y a encore quelques jours.
Ce vendredi à 21 heures, les Belgian Cats ont rendez-vous avec l’Histoire et avec la France pour une demi-finale qui déchaine déjà les passions.
Face à l’Espagne, les Belgian Cats n’ont pas tremblé, maitrisant la rencontre de bout en bout avec une avance qui culmina à 22 points pour une victoire 79-66. Honnêtement, je n’imaginais pas une victoire avec un tel écart», reconnait Lola Paulus, soulignant la première mi-temps parfaite en attaque des Belges et le troisième quart idéal en défense. « De plus, toutes les joueuses belges sont montées sur le terrain et sont ainsi concernées pour la suite de la compétition. Même si la fin de match fut un peu moins aboutie, l’exploit est extraordinaire, magistral !«
En demi-finale, les Belgian Cats ont rendez-vous avec l’Histoire et la France, redoutable adversaire qui évoluera à domicile. « Tant mieux si on est capable d’écrire l’histoire. J’espère qu’on va continuer à se bonifier. On a récupéré notre casquette d’outsider. Une casquette qui nous va bien et qui permet de libérer les joueuses, de jouer sans pression. On veut continuer à écrire l’histoire et se battre pour une médaille« , confie Rachid Meziane au micro de la RTBF.
« Le problème de la France est qu’il y a douze joueuses qui peuvent vraiment avoir un impact sur le match », note Lola Paulus qui sera à Bercy pour cette demi-finale. « A tous les postes, les Françaises peuvent être dominantes. »
Le défi sera à la hauteur de l’évènement pour les Belges. « Elles devront aborder ce match sans pression, jouer action après action, mettre une énorme pression défensive et surtout prendre du plaisir offensivement », prévient la coach de la R1 de Huy. « Dans un tel match, la tactique est importante mais ce sont surtout la détermination, le fighting spirit et la réussite qui vont compter. » Et de conclure : « Elles ont deux chances de de décrocher une médaille mais quel rêve de jouer les USA en finale… Elles doivent continuer à rêver et surtout en profiter. »
Un duel fratricide qui débutera à 21 heures et sera diffusé en direct sur la RTBF.
Pour gagner le droit d’affronter les USA en finale du Tournoi Olympique, les Belgian Cats doivent vaincre la redoutable équipe de France ce vendredi. Analyse d’un duel fratricide sous haute tension en compagnie de Lola Paulus.
Face aux Bleues, Satou Sabally (10 points et 6 rebonds), star de l’équipe, fut moins performante que sa soeur Nyara (20 points et 13 rebonds). D’emblée, portées par Marine Johannes (24 points), les Françaises prenaient l’ascendant pour mener 23-19 après dix minutes et 45-35 à la pause. Le passage au vestiaire ne changait rien à la dynamique de la rencontre, Gaby Williams (15 points, 6 rebonds et 5 assists) et les locales, poussées par un public évidemment acquis à leur cause, augmentaient encore leur viatique à la reprise pour faire le break à la demi-heure, 66-49. Au final, les protégées de Jean-Aimé Toupane s’imposaient 84-71.
Initialement imaginé pour les quarts de finale, ce duel fratricide entre la France et la Belgique aura lieu en demi-finale. Les Cats, qui ont pu bénéficier du soutien massif de leurs supporters lors des matchs précédents, découvriront cette fois une atmosphère plus hostile, Fauthoux et ses coéquipières évoluant à domicile. Une rencontre qui promet du spectacle et une belle bagarre !
« Le problème de la France est qu’il y a douze joueuses qui peuvent vraiment avoir un impact sur le match », note Lola Paulus qui sera à Bercy pour cette demi-finale. « A tous les postes, les Françaises peuvent être dominantes. »
Le défi sera à la hauteur de l’évènement pour les Belges. « Elles devront aborder ce match sans pression, jouer action après action, mettre une énorme pression défensive et surtout prendre du plaisir offensivement », prévient la coach de la R1 de Huy. « Dans un tel match, la tactique est importante mais ce sont surtout la détermination, le fighting spirit et la réussite qui vont compter. » Et de conclure : « Elles ont deux chances de de décrocher une médaille mais quel rêve de jouer les USA en finale… Elles doivent continuer à rêver et surtout en profiter. »
Cette demi-finale se disputera ce vendredi 9 août à l’Accor Arena de Bercy (Paris) à 21 heures et sera retransmise en direct sur la RTBF.
Difficile de louper l’animosité de Sacha Gorlé envers Rudy Gobert. Explications.
Sur les réseaux sociaux, il est difficile de ne pas constater que Sacha Gorlé est loin d’être le supporter numéro un de Rudy Gobert, et c’est peu de le dire ! « Sincèrement, si nous ne nous occupions que de ce qu’il propose sur le terrain sans prêter attention à son ‘body language’, ses expressions et, surtout, ses déclarations, ce serait probablement un joueur pour lequel j’aurais beaucoup de respect car en toute objectivité, il a un gros impact sur son équipe et cela malgré un talent ballon en main probablement largement inférieur à la moyenne NBA » commence le pivot d’Aubel. « Mais… il trouve toujours le moyen de l’ouvrir, de se ridiculiser, de se prendre un melon incroyable. »
Et Sacha d’étayer ses propos. « Des exemples de ce que j’avance, il y en a des dizaines. Mais je vais donner mon Top 3 qui me fait beaucoup rire » enchaine-t-il. « Tout d’abord, quand il a frotté ses mains sur tous les micros en conférence de presse en mode ‘le Covid je n’y crois pas, rien à foutre’ avant d’être juste après annoncé positif, ainsi que Mitchell, la star de l’équipe qu’il avait contaminé au passage. Le match du soir a dû être annulé et la saison peu après. Ensuite, lorsqu’il a pleuré en interview parce qu’il n’avait pas été élu DPYO ou parce qu’il n’était pas All Star. Enfin, plus récemment, lorsqu’il s’est montré très fier d’avoir contré Lillard qui fait pourtant 30 centimètres de moins que lui. Il s’en est allé donner des coups de poings contre le pied du panier en mode ‘qui peut me défier, je suis trop fort, à qui le tour’. Pour se rendre compte ensuite que la balle était toujours en jeu et revenir sur le terrain et se prendre un gros ‘and one’ sur la tronche. » Et de conclure: « Bref, mes sentiments sont mitigés. Gobert est insupportable mais nous fait en même temps beaucoup rire ! » Ne change pas Rudy ! »
Si les Américains ont remporté assez largement leurs premiers matchs, ils n’ont pas donné non plus l’impression d’un rouleau compresseur.
Contre la Serbie puis contre le Soudan du Sud, les Américains se sont assez largement imposés. Toutefois, les protégés de Steve Kerr n’ont pas non plus outrageusement dominé leurs adversaires et ont dû batailler. Pour l’ancien coach de Team USA Mike Mike Krzyzewski, l’actuel entraineur des Etats-Unis doit davantage resserrer sa rotation, comme lui-même l’avait fait. « J’ai essayé de mettre en place une rotation d’environ neuf joueurs, parfois dix. J’ai presque toujours eu un cinq de départ, et une « second unit », jamais complète. Je n’ai jamais changé cinq joueurs pour cinq autres. Et je crois que c’est important, pour les matchs vraiment difficiles, d’avoir un cinq pour finir, qui peut être une combinaison des deux. C’est une formule qui a très bien marché », a-t-il rappelé. « Tout le monde ne sera heureux que si on gagne. C’est ce que je disais à chaque équipe. La seule question qu’on vous posera sera : ‘Avez-vous gagné ?’. Ne vous préoccupez pas des minutes, des tirs ou de quoi que ce soit d’autre, mais concentrez-vous sur la victoire. »