« Le club de ma vie »

Juan Carlos Navarro revient sur sa relation avec le Barça et son passage aux Memphis Grizzlies.

Pour Gigantes, Juan Carlos Navarro est revenu sur son passage aux Grizzlies. “Fondamentalement, je voulais essayer. D’une certaine manière, me prouver que je pouvais aussi jouer là-bas sans problème. Ce fut une expérience que je ne regrette pas du tout, même si ce type de basket ne m’attire pas autant que celui en Europe. Ici, dans chaque match, vous jouez quelque chose, et plus encore avec le format actuel de l’Euroleague. Là-bas tout fait partie d’un spectacle, très bien monté d’ailleurs, mais dans lequel si votre équipe ne gagne pas, rien ne se passe. C’est une autre culture. Ni meilleure ni pire, différente » a-t-il expliqué. Rookie déjà âgé à l’époque, la « Bomba » tournait tout de même à plus de dix points par match.

Mais dans la mémoires des puristes, Navarro et son fameux tir en cloche est indissociable de Barcelone. « Je pense que la relation que j’ai eue avec le Barça, et qui j’espère se poursuivra pendant de nombreuses années, est une relation de dépendance mutuelle. Ils m’ont beaucoup donné et je leur ai aussi donné beaucoup. C’est le club de ma vie et pendant toutes ces années j’ai pu apprécier le basket au plus haut niveau. Les mauvais moments que nous avons vécus, qui ont été quelques-uns lors de ma dernière étape, seront vite oubliés et seuls les bons seront retenus, qui, heureusement, ont également été nombreux » a approfondi l’Espagnol.

Nikola Jokic s’amuse (encore) avec Rudy Gobert

Le Meilleur défenseur de l’année s’est à nouveau fait rouler dans la farine par Nikola Jokic qui a conduit la Serbie à une victoire contre la France en match de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris.

Si Rudy Gobert a glané son quatrième trophée de Meilleur défenseur de l’année pour récompenser la belle saison des Timberwolves, il éprouve pourtant toujours autant de mal pour contenir les pivots les plus dominants de la planète. Face à la Serbie, l’intérieur français a de nouveau éprouvé de sérieuses difficultés pour défendre sur Nikola Jokic. Le triple MVP a compilé 20 points et 12 rebonds contre Gobert (3 points et 3 rebonds) et poussé le Frenchie a commettre des fautes.

Malgré des prestations satisfaisantes de Wembanyama (14 points et 10 rebonds) et Yabusele (12 points), les Français ont souffert face à la dureté physique et à l’intensité insufflée Bogdanovic (15 points) et ses coéquipiers, s’inclinant 67-79. Un second revers après celui concédé contre l’Allemagne qui ne rassure pas les supporters tricolores à l’approche des Jeux Olympiques.

Crédit photo : FIBA

Four in a row pour les Cats en Belgique

Quatrième victoire de rang en Belgique pour les Belgian Cats. Emmenées par d’excellentes Meesseman et Mununga, les Belges ont dominé le Canada 81-51.

Pour leur dernier match de préparation sur le sol belge, les Belgian Cats recevaient le Canada à Charleroi. Au Pays Noir, les Canadiennes n’ont guère vu la lumière du jour, rapidement distancées, 36-28 à la pause. Toujours sans Julie Vanloo et Julie Allemand, les Belges s’en remettaient à leur excellente défense ainsi qu’à Emma Meesseman (20 points, 7 rebonds et 7 assists), véritable dépositaire du jeu noir-jaune-rouge, ainsi qu’à Bethy Mununga (15 points et 7 steals), de plus en plus importante dans le dispositif de Rachid Meziane, pour creuser encore davantage l’écart en seconde période. Les Cats s’imposaient 81-51, empochant une quatrième victoire consécutive avant deux autres matchs de préparation les 19 et 21 juillet à Reims contre la Chine et le Japon.

« C’est ça aussi la vie d’un sportif, la vérité d’une saison n’est pas celle d’une autre »

Avant de prendre en main la R1 de Belleflamme, Olivier Macfly revient sur la saison compliquée vécue avec Liège en TDM2B.

En TDM2B, les Liégeois ont vécu une saison qui n’avait rien d’un long fleuve tranquille. « Ce fut une saison compliquée où le sportif est passé au second plan », reconnait Olivier Macfly. « Sportivement, il fut difficile de faire mieux face à de facteurs que je ne peux pas gérer. Nous avons connu plusieurs départs, arrêts et blessures ainsi qu’un forfait à Sijsele. Je tire mon chapeaux aux gars initialement prévus pour la R2 qui furent présents du début à la fin. Ils ont gagné tout mon respect. »

Sur le terrain, les Sang et Marine sont passés tout près de décrocher leur maintien dans la division. « Malgré toutes ces péripéties, nous avions encore les cartes en main lors de la dernière journée avec une petite chance de maintien. Ce n’est pas mal quand on voit tout ce que nous avons traversé », souligne le futur coach de Belleflamme. « Nous avons eu deux défaites de moins de deux points au deuxième tour contre les premiers et les deuxièmes et avons tenu la dragée haute à plusieurs équipes. Nous avons souvent craqué dans le money time car nous tournions à six ou sept. »

Une saison galère que relativise Olivier. « C’est ça aussi la vie d’un sportif, la vérité d’une saison n’est pas celle d’une autre. Nous avons donné notre maximum à chaque fois. J’estime avoir fait mon job à 100% », conclut-il.

« Le match de Coupe à Comblain fut de la pure folie »

Jordan Maucourant fait le bilan de la saison des Pepins conclue par une sixième place en TDM2A.

Jordan, quel bilan fais-tu de cette saison 2023-2024 en TDM2A ?

Un bilan un peu en demi-teinte car nous avons réussi à battre de grosses équipes telles que Louvain et Tongres et à accrocher le leader chez nous et là-bas mais a contrario, et c’est le meilleur exemple qui montre notre irrégularité, nous avons gagné de trente points chez nous contre Ninane – qui jouait le maintien – avant d’en prendre trente là-bas. Cette irrégularité était notre plus gros défaut collectif.

Que retiendras-tu de cette saison conclue tout de même à une probante sixième place ?

Je retiens nos bons résultats contre les équipes du haut de tableau et notre match en Coupe à Comblain qui fut de la pure folie tant pour les joueurs que pours les spectateurs présents. Mais aussi les challenges que nous nous lançions à l’entrainement, les vieux – dont je fais désormais partie – contre les jeunes en match.

Ajay Mitchell continue sur sa lancée à Las Vegas

Le Liégeois enchaine une deuxième Summer League avec le Thunder.

Après Salt Lake City, Ajay Mitchell découvrait Las Vegas pour une deuxième Summer League d’affilée. Plus gros temps de jeu du Thunder contre les Raptors de Toronto, le Liégeois manquait un peu d’adresse (6 sur 18 aux tirs) mais cela ne l’empêchait pas de noircir la feuille de stats : 15 points, 3 rebonds, 3 passes décisives et 3 interceptions. Néanmoins, à la suite d’un premier quart-temps peu concluant (10-30), les pensionnaires de l’Oklaohama devaient courir après le score et ne parvenaient pas à inverser la tendance, s’inclinant finalement 69-94.

Crédit photo : DR

Les Cats enchainent contre l’Espagne

Après avoir vaincu la Chine et la Serbie, les Cats ont enchainé par une victoire contre l’Espagne dans le cadre de leur préparation pour les Jeux Olympiques de Paris. Les Belges affronteront le Canada ce dimanche.

La préparation des Belgian Cats pour les JO parisiens continue de se dérouler sans accroc. Les Belges ont remporté une troisième victoire de rang en dominant l’Espagne, quatrième nation mondiale. Toujours privées de Julie Vanloo et Julie Allemand, les Cats, menées 15-18 après dix minutes, ont inversé la tendance dans le second quart-temps pour virer en tête à la pause, 39-32. Un avantage que les Belges ont réussi à conserver à la reprise avant d’alourdir l’addition dans la dernière ligne droite pour remporter une belle victoire 76-58.

Ce dimanche, les Belges affronteront le Canada pour ce qui sera leur dernière rencontre en Belgique. Nul doute que les protégées de Rachid Meziane viseront la passe de quatre.

Crédit photo : FIBA

Les Américains lancent leur préparation par une victoire contre le Canada

Team USA a débuté sa préparation avec un succès face au Canada dans ce qui pourrait être la prochaine finale olympique.

Si le titre olympique à Paris semble promis à Team USA et son impressionnante armada, plusieurs nations se positionnent en outsiders. Parmi celles-ci, le Canada est l’une de celles qui a la faveur des pronostics. Cela tombe bien, les deux formations se rencontraient en match de préparation pour un duel pour le titre officieux de meilleure équipe nord-américaine. Et, sans surprise, ce sont les Américains qui l’ont emporté, 86-72.

Une victoire forgée avant tout en défense par les protégés de Steve Kerr alors que Steph Curry (11 points et 3 passes décisives), Jrue Holiday (12 points, 5 rebonds et 4 assists), Anthony Davis (10 points et 11 rebonds) et Anthony Edwards (13 points) étaient les plus en vue côté US, SGA passant relativement à côté de son match pour le Canada avec 10 points à 30% aux tirs.

Crédit photo : Philippe Collin

« Sauvés grâce à notre détermination, notre travail et notre solidarité »

Ircylle Makengo et les Haricots ont vécu une saison plus compliquée que de coutume en R1.

Pendant des années, les Haricots ont multiplié les succès, les titres et les montées. Cette saison 2023-2024 fut bien différente avec un retard à l’allumage et la nécessité de se battre pour assurer le maintien, finalement obtenu avec un bilan de neuf victoires pour quinze défaites. « Le début de saison fut vraiment difficile avec plusieurs défaites d’affilée », reconnait Ircylle Makengo. « Il y a eu de nombreux changements, dont celui de l’entraineur. Il a fallu s’adapter à un coaching différent, à un style de jeu différent ainsi qu’aux nouveaux coéquipiers. »

Heureusement, les Haricots ont su faire preuve d’esprit de corps. « Nous nous sommes sauvés car nous avons su rester solidaires, avons fait preuve de détermination et avons travaillé dur. Même après les défaites, nous bossions aux entrainements et cela a porté ses fruits », souligne l’ailier. « J’ai vraiment apprécié la cohésion du groupe, la solidarité de l’équipe face aux défis et aux difficultés. Nous avons su rester unis dans la victoire comme dans la défaite et cette saison fut un vrai apprentissage pour moi. »

« J’aurais aimé que Theux se frotte à notre collectif, mais on ne réécrira pas l’Histoire »

Greg Bastings revient sur la saison stratosphérique de Tilff en P1 et sa découverte d’un nouveau poste de jeu.

Greg, que retiens-tu de cette saison en P1 ?

Il y aurait énormément à dire dans une saison aussi riche que celle qui vient de se terminer. En tout premier, c’est le plaisir que j’ai eu de refouler les terrains avec mes anciens équipiers de l’équipe R2 – Grzesinski, Piret, Henrioulle, Mottard, Dispa et désormais coach Dubru – de 2017-2018, lorsque j’étais arrivé à Tilff, et le plaisir de découvrir le jeu et les personnalités de ceux que je ne connaissais pas. Il y a ces moments partagés après les entrainements et les matchs en trios, quatuors, quintets ou plus ; ils se reconnaîtront. Ensuite, évidemment, c’est d’avoir décroché ce titre de première provinciale. Les joueurs cités ci-dessus l’avaient déjà gagné ensemble en 2016-2017. Pour moi, c’est une première de remporter le championnat de P1 et j’avais à cœur de remporter un titre avec Tilff, c’est désormais chose faite. Nous avons également pu fixer à 19 le record de victoires d’affilée de Tilff au sein de l’élite provinciale, l’ancien était de 16 à l’époque de Quentin Pincemail. Je pense que nous pouvons dormir sur nos deux oreilles un moment avant d’être évincés. À titre plus personnel, j’ai bouclé ma première saison en tant meneur. J’avais quelques craintes en début d’exercice mais je pense avoir évolué positivement à ce poste au fil de la saison. Pour une première, c’était correct. Je pense que nous formons une paire assez complémentaire avec Jérôme Piret.

Comment évalues-tu votre bilan sportif ?

Je déclarais dans l’interview de mi-saison – où nous ne comptions une seule défaite – que je nous voyais perdre davantage de matchs au second tour. Je me suis au final bien trompé. C’est assez miraculeux d’avoir terminé le championnat avec une défaite au vu de la physionomie de certains matchs du deuxième tour, Saint-Louis et Union Liège notamment. Çela fait un mois et demi que la saison est terminée et j’ai encore du mal à réaliser ce que nous avons accompli avec ce 25-1. Rester concentrés, jouer de grosses défenses et maintenir sa confiance en nos équipiers même dans le dur nous a permis de revenir dans ce genre de matchs – ainsi qu’un peu de talent tout de même. Au niveau de la Coupe de la province, nous avions à cœur de réaliser le doublé en allant la chercher également. Malheureusement, nous sommes autant passés à côté de notre demi-finale que l’Étoile nous a fait déjouer. Les Jupillois méritaient leur place en finale. Cela reste une grosse déception pour moi. J’aurais aimé que Theux se frotte à notre collectif, mais on ne réécrira pas l’Histoire.

Quels furent les moments forts de cette saison ?

Notre remontée de 19 points à l’Étoile au premier tour pour empocher la victoire restera notre plus beau succès de la saison, et d’assez loin. Nous jouons au basket pour de tels matchs. Puis, bien entendu, il y a la célébration du titre à domicile et la fête qui a suivi jusqu’aux petites heures ainsi que la réception de notre trophée au dernier match.

Quel souvenir restera ton meilleur souvenir de cette saison ?

Je retiendrai la dernière action du dernier match contre Bellaire. De quoi se lancer à l’abordage de la R2 sur de bonnes bases !