Jokic, Bogdanovic et les Serbes dominent la Grèce de Giannis

Duel de préparation au sommet entre la Serbie et la Grèce, deux candidats à une médaille à Paris.

Pour affronter la Serbie, les Grecs étaient privés de leur distributeur Nick Calathès. « Je n’aime pas les excuses. Tout le monde sait qui est Nick (Calathès) et ce qu’il fait pour notre équipe, mais nous avons beaucoup de joueurs qui peuvent intensifier leur action. Nous n’avons pas fait aussi bien que je l’aurais souhaité aujourd’hui. Nous étions hésitants. Je crois que les Serbes en voulaient plus que nous« , confiait le coach de Grèce après la rencontre.

Sans leur meneur, les Grecs ont pu compter sur Giannis Antetokoumnpo (17 points, 6 rebonds et 4 assists) qui ne pouvait toutefois pas empêcher les Serbes de faire la course en tête. Dans le sillage de Nikola Jokic (16 points, 8 rebonds et 6 assists) et de Bogdan Bogdanovic (19 points à 100% derrière l’arc), les Serbes ont maitrisé cette rencontre en offrant parfois de sublimes séquences collectives à leurs fans. En tête du début à la fin, les Serbes alourdissaient l’addition dans le dernier quart-temps pour s’imposer méritoirement, 94-72.

Crédit photo : Philippe Collin

« On m’a accordé une grande place »

Romain Wathelet fait le bilan de sa première saison au sein de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. Entretien.

Romain, que retiens-tu de cette saison disputée avec Alleur en P2A ?

J’ai enfin vécu ma première vraie saison en P2 et j’ai été directement intégré par le groupe et par le coach. On m’a accordé une grande place alors que je savais que j’avais encore beaucoup de travail à abattre à tous les niveaux.

Comment analyses-tu votre bilan sportif ?

Nous avons réussi une bonne saison dans l’ensemble. Nous avons gagné les matchs que nous devions gagner et même quelques autres contre des équipes qui rivalisaient avec nous. Nous avons terminé avec un bilan correct de treize victoires et autant de défaites dont une ou deux de un ou deux points qui furent râlantes.

Quels furent les moments fort de cette saison 2023-2023 ?

L’entente sur le terrain mais aussi en dehors entre les jeunes et les moins jeunes. En début de saison, je savais que la « Bien Belle Equipe » avait une relation hors basket exceptionnelle… Mais je n’aurais jamais cru que c’était à ce point-là. J’ai réussi à m’intégrer au mieux et c’est pour cela que j’ai décidé de continuer à Alleur la saison prochaine.

Et ton plus beau souvenir ?

C’est sans doute un des derniers matchs, contre Harimalia. Malgré une première mi-temps compliquée avec trois fautes personnelles, j’ai su demeurer calme pour pouvoir reprendre confiance en deuxième mi-temps et finir avec plus de quinze points à mon compteur personnel. Ceci dit, je pense que la saison toute entière est, en elle-même, un souvenir inoubliable. J’en profite pour remercier tout le club d’Alleur de m’avoir accueilli de la sorte, de continuer à me faire confiance pour la saison qui arrive et de m’offrir l’opportunité de reprendre le coaching avec les U16 provinciaux. C’est un nouveau challenge en plus pour moi et j’espère qu’il se passera à merveille.

LeBron en patron contre les Teutons

Il a fallu un LeBron James taille patron pour que les Américains évitent la défaite face à l’Allemagne.

Quelle séduisante équipe d’Allemagne ! Les champions du monde en titre en mené la vie dure aux Ricains avec une combativité au rebond offensif (14), du spacing et du tir en première intention derrière l’arc (13 bombes). Schröder (13 points et 10 passes décisives), Theis (13 points, 7 rebonds et 4 assists), Wagner (18 points, 7 rebonds et 4 passes décisives), Obst (14 points) et leurs partenaires ont poussé les champions olympiques en titre dans leurs retranchements. Heureusement, Holiday (10 points, 6 rebonds et 3 assists), Embid (15 points, 8 rebonds et 5 passes décisives), Curry (13 points), Davis (10 points et 7 rebonds) et surtout James (20 points, 6 rebonds et 4 assists) ont assuré. Le futur porte-drapeau des USA a inscrits les 11 derniers points de son équipe pour assurer la victoire de Team USA, 92-88.

Crédit photo : Philippe Collin

Retour réussi pour Julie Allemand

La meneuse liégeoise a réussi son retour contre le Japon et sera une arme précieuse lors des Jeux Olympiques parisiens.

Engagées dans une course contre-la-montre depuis sa blessure à la cheville, Julie Allemand avait le sourire après la victoire de la Belgique contre le Japon, 75-65. Pour son grand retour à la compétition, la meneuse liégeoise a passé 17 minutes sur le parquet, le temps d’inscrire 3 points et de délivrer 4 passes décisives. Si la fer de lance des Cats manquait logiquement un peu de rythme, elle a rapidement pris ses aises et devrait à coup sûr se montrer déterminante pour aider les Cats à réaliser un parcours historique aux Jeux Olympiques 2024.

Crédit photo : FIBA

« Une saison riche en enseignements »

Thomas Waonry fait le bilan de la saison de Ninane en R2.

« Le bilan de cette saison est mitigé pour moi », commence Thomas Waonry. « Ce fut une première année d’expérience coaching à ce niveau. Ce fut riche en enseignements pour moi d’un point de vue personnel et par rapport au basket que je souhaite proposer. »

Les Ninanais ont bouclé l’exercice avec douze victoires et quatorze revers. « Le bilan sportif est négatif », assure-t-il. « Nous avons fini à la neuvième place avec pas mal de défaites en fin de championnat qui auraient dû être évitées. L’équipe espère mieux, il faudra donc mettre les choses en place pour que cela ne se reproduise plus. »

Les Calidifontains ont vécu des moments marquant tout au long des derniers mois parmi lesquels la victoire obtenue à sept à Schaerbeek. « L’équipe avait produit une prestation complète », se rappelle Thomas. « La victoire au match retour contre Maffle fut aussi très positive, nous avions remporté une vraie bataille physique. » Et d’ajouter. « Il y a aussi la victoire du match contre Alleur – sur le terrain – et puis la défaite par forfait qui est à la fois mon meilleur et pire souvenir (rires). »

« Il faudra encore beaucoup de temps et de répétitions »

En délicatesse avec son tir depuis le début de la Summer League, Bronny James a enfin réussi son match référence.

Même s’il n’a été drafté qu’en 55ème position, Bronny James est sans doute le rookie le plus scruté cet été. La faute sans doute à son illustre paternel et à un surprenant contrat garanti de quatre saisons pour un joueur sélectionné aussi bas.

Durant les Summer Leagues, le rejeton de Lebron a montré des choses positives en défense mais s’est souvent montré en difficulté au scoring avec un pourcentage aux tirs assez catastrophique. Heureusement, il y a du progrès pour Bronny qui a conclu sa saison estivale avec une prestation à 25 points à 10 sur 21 aux tirs.

« Il a reussi deux derniers matches très bons. Je pense que cela va l’aider à aborder l’été et à travailler sur différentes chose. Avec confiance, car il sait désormais qu’il peut jouer à ce niveau. Il faudra encore beaucoup de temps et de répétitions », a assuré Dane Johnson, coach des Lakers en ligue d’été, à ESPN. « Il ne se laisse pas perturber par les bruits extérieurs. Il veut simplement jouer au basket et être avec l’équipe. C’est un bon gamin. Il écoute et apprend. »

Les Cats viennent à bout du Japon pour clore idéalement leur préparation

Les Belgian Cats ont bouclé leur préparation par une ultime victoire contre le Japon, 75-65.

Après avoir vaincu la Chine à Reims, les Belgian Cats ont récidivé contre le Japon, 75-65. Très concentrées dès l’entame de match, Linskens (13 points), Delaere (11), Lisowa (11 également) et leurs coéquipières infligeaient un 11-0 d’entrée aux Niponnes et réussissaient un premier quart d’excellente facture : 26-11. Les débats s’équilibraient ensuite mais à la pause, les Belges menaient de seize longueurs. Au final, Meesseman (23 points) et ses partenaires s’imposaient 75-65 pour fêter en beauté le retour de Julie Allemand (3 points et 4 passes décisives en 17 minutes).

Crédit photo : FIBA

Les Bleus dans le doute

Annoncés comme des prétendants à la médaille d’or, les Français bouclent leur préparation par une quatrième défaite consécutive.

Qu’elle semble loin la démonstration infligée à la Turquie lors du premier match de préparation ! Depuis, les Français peinent à convaincre et viennent d’enchainer une quatrième défaite consécutive, 82-83 contre l’Australie.

Dans ce dernier match de préparation comme dans les autres, les mêmes problèmes resurgissent : trop de ballons perdus, des extérieurs qui ne pèsent guère offensivement et se montrent trop laxistes défensivement. Derrière Wembanyama (17 points, 12 rebonds et 8 passes), le secteur intérieur fait le taf avec Gobert (8 points et 7 rebonds), Yabusele (10 points) et Lessort (6 points, 3 rebonds et 2 assists). Mais sur les postes extérieurs, Fournier (2 sur 6 aux tirs et 4 ballons perdus) est à la ramasse et les autres n’apportent guère offensivement tout en n’étant pas redoutables derrière non plus.

Les cadres de l’EdF se veulent pourtant rassurants, expliquant qu’il leur reste six jours de préparation afin d’être prêts pour le début des Jeux Olympiques. A voir…

Crédit photo : Philipp Collin

« Nous n’allons pas chipoter pour une troisième place »

Andrew Compère analyse la saison réussie des Porais, troisièmes en P2A.

Andrew, que retiendras-tu de cette saison en P2A conclue à une belle troisième place ?

Malgré l’unification de plusieurs équipes en une seule avec quelques joueurs venus de P1, d’autres de P2 et d’autres encore de la P4 montante, nous avons su créer un groupe assez compétitif que pour terminer sur le podium. Cependant, notre bilan peut s’analyser de deux manières différentes. D’une part avec un peu de déception par rapport à certains matchs. Nous avons réussi à battre tout le monde – hormis Harimalia qui était l’équipe dominante de la série – et aurions dès lors pu prétendre à la deuxième place et, au vu de nos défaites, nous pouvons nous dire que nous aurions pu mieux faire. Mais d’autre part, nous n’allons pas chipoter pour une troisième place. Nous avons passé une année dans la bonne humeur et dans la découverte d’un nouveau groupe, d’un nouveau coach. Ce n’est vraiment pas négligeable comme perf’ !

Quels furent les moments forts vécus avec les Porais ?

En deuxième partie de saison, nous avons pu prendre notre revanche sur ESL et Visé. Nous avions vraiment envie de gagner contre ces deux équipes au vu de nos prestations contre elles lors du premier tour.

Et ton meilleur souvenir ?

Je vais en mentionner deux, je ne vois pas comment faire autrement (rires). Il y a notre match de Coupe entre Tilff P1 et Tilff P2… Et dans la suite logique, le fameux soir d’une triplette enflammée – une de plus – conclue par le titre de la P1. Des moments qui auguraient souvent des lendemains très compliqués (rires).

Nikola Jokic, déjà le meilleur basketteur européen de l’histoire ?

ESPN classe le génial pivot serbe à la vingt-huitième place des plus grands sportifs du vingt-et-unième siècle.

Il n’est jamais facile d’établir des classements des meilleurs sportifs de l’histoire. C’est à ce difficile exercice que s’est plié ESPN en établissant sa liste des plus grands sportifs du vingt-et-unième siècle. Un classement établi sur la base des votes de plus de 70 000 personnes.

Le premier basketteur arrive en quatrième position et il s’agit, logiquement, de LeBron James. Il est devancé par Michael Phelps, Serena Williams et Lionel Messi mais se place devant Tom Brady, Roger Federer, Simone Biles, Tiger Woods, Usain Bolt et Kobe Bryant (pour le Top 10).

Nikola Jokic est classé à la vint-huitième position. Au niveau basket, il est précédé de LeBron James et Kober Bryant donc, mais aussi de Stephen Curry, Tim Duncan, Shaquille O’Neal, Diana Taurasi et Kevin Garnett. Par contre, il devance Dirk Nowitzki et Giannis Antetokounmpo. De quoi faire, déjà, de Nikola Jokic le meilleur basketteur européen du vingt-et-unième siècle ?

Crédit photo : FIBA