Les Cats tombent de haut face à l’Allemagne

Les Allemandes ont totalement dominé les Belgian Cats pour s’imposer 83-69. Un large écart qui pourrait peser lourd pour les Cats au décompte final.

Les Cats, championnes d’Europe en titre et sixièmes au ranking mondial, débutaient leur tournoi olympique dans le costume de favorites face à des Allemandes compétitives mais qui n’avaient encore jamais participé aux Jeux Olympiques et qui avaient terminé à la sixième place du dernier Euro.

Pourtant, le début de match était nettement à l’avantage des Teutonnes qui inscrivaient rapidement deux triples et filaient à 11-3, obligeant le sélectionneur Rachid Meziane à craquer un premier temps-mort. Emma Meesseman (25 points, 5 assists, 2 steals et 2 blocks) tentait de tenir la Belgique à bout de bras, en fade-away puis dans le corner, mais les Belges, dépassées dans le combat physique et coupables de balles perdues évitables ne parvenaient pas à recoller au score. Maxuella Lisowa (5 points, 2 rebonds et autant de passes décisves) et Mununga (2 points) avaient beau y aller chacune d’un panier, le score était sans appel après dix minutes : 25-11.

Au début du second quart-temps, c’était Linskens (12 points et 6 rebonds) qui prenait le relais de la capitaine des Cats en s’illustrant des deux côtés du terrain mais, à nouveau, un peu trop de légereté avec le cuir venait ruiner les efforts belges et les Allemandes continuaient leur marche en avant, augmentant encore leur avance, 46-25 à la pause.

Le passage au vestiaire semblait s’être avéré salutaire pour nos compatriotes qui remontaient sur le parquet le couteau entre les dents. Bien plus agressives derrière, les Cats passaient un 0-8 d’entrée, obligeant la coach allemande à stopper l’hémorragie sous les acclamations des nombreux supporters belges qui garnissaient les gradins de la vaste enceinte lilloise. Emma Meesseman continuait son travail de sape, ramenant la Belgique à 47-36 mais sans réellement paniquer et avec toujours une excellente adresse derrière l’arc, Fiebich (16 points et 5 steals) et les Teutonnes reprenaient le large. A la demi-heure, le marquoir affichait 60-42.

A l’entame du dernier round, les Cats trouvaient enfin de l’adresse longue distance. Julie Vanloo (18 points et 6 passes décisives mais 6 balles perdues) et Antonia Delaere (3 points à 1 sur 9 aux tirs, 5 rebonds et 2 assists) faisaient mouche de loin et Elise Ramette (2 points et 3 passes) filait en contre-attaque pour ramener les Belges à 68-54 à la trente-cinquième minute. Buhner (11 points) redonnait cependant de l’air à nos voisines d’outre-Rhin. Emma Meesseman et Julie Vanloo parvenaient encore à ramener la Belgique à dix points, 79-69, avant que leurs adversaires ne marquent quatre points dans les vingt-cinq dernières secondes pour confirmer leur victoire totalement méritée, 83-69.

En panne d’adresse, avec trop peu de solutions offensives, dominées dans le combat physique et par l’adresse des Allemandes (8 sur 16 from downtown), les Belgian Cats ont loupé leur entrée en matière. L’absence de Julie Allemand – dont le maillot floqué 55 – était disposé sur une chaise vide le long du banc – a pesé pour amener de la créativité offensive et contrôler la chef d’orchestre germanique, la naturalisée Perterson (15 points, 8 assists et 5 rebonds). Surtout, en concédant quatre unités en toute fin de match, les Belges se sont compliquées la tâche pour la suite alors que l’average pourrait s’avérer déterminant et que les deux prochaines rencontres s’annoncent difficiles, face à l’ogre américain jeudi et à l’atypique formation nipponne dimanche.

Crédits photos : FIBA

LBJ et KD en patrons, les USA balaient la Serbie

Le duel entre deux prétendants à la victoire a largement tourné en faveur des Américains portés par d’exceptionnels Kevin Durant et LeBron James.

Pour lancer leur tournoi olympique, Serbes et Américains n’avaient pas droit à un round d’échauffement, devant immédiatement s’affronter. Et si Nikola Jokic (20 points, 8 assists, 5 rebonds et 4 interceptions) allait totalement dominer Joël Embid (4 points et 2 rebonds) – qui est le vrai MVP ? – et tenir son rang, les Serbes n’allaient tout simplement pas faire le poids face à une équipe des Etats-Unis qui pouvait compter sur le retour de Kevin Durant (23 points à 8 sur 9 aux tirs).

Sur la touche durant toute la préparation, le double champion montait sur le parquet après huit minutes de jeu et scorait sur sa première possession, livrant une première période absolument parfaite avec 21 points à 7 sur 7 aux tirs ! L’entrée au jeu du longiligne forward coïncidait avec l’envol des Américains, poussifs jusque-là, qui menaient 25-10 après dix minutes et 58-49 à la pause.

En seconde période, c’est LeBron James (21 points, 7 rebonds, 9 assists mais 6 balles perdues) qui endossait le costume du patron pour permettre aux Ricains de creuser leur avantage, 84-65 à la demi-heure. Bogdanovic (14 points et 6 rebonds), Micic (11 unités) et les Serbes ne pouvaient rien faire face au porte-drapeau US et ses partenaires Curry (11 points, 3 rebonds et autant de passes décisives), Edwards (11 points et 5 rebonds), Holiday (15 points, 4 rebonds et 3 assists) et Booker (12 points et 5 passes décisives), Kerr s’offrant même le luxe de laisser Tatum et Haliburton sur le banc toute la rencontre. Les représentants du pays de l’Oncle Sam s’imposaient 110-84, confirmant leur statut de favoris de la compétition.

Crédit photo : FIBA

« Jean-Marc est les Giants et les Giants sont Jean-Marc. Il est devenu une partie de notre ADN »

Petite surprise en BNXT League : Jean-Marc Mwema ne prolonge pas chez les Giants d’Anvers.

« Windrose Giants Anvers et Jean-Marc Mwema ne sont pas parvenus à un accord », annonce le club anversois. « Le capitaine des Giants est à la recherche d’un nouveau défi. »

Une petite surprise tant beaucoup d’observateur pensaient que l’ailier, figure emblématique des Belgian Lions, terminerait sa carrière à Anvers après avoir tout gagné avec Ostende. « Jean-Marc Mwema a été actif au club d’Anvers pendant deux périodes. De l’équipe de travail et d’entraînement des jeunes Giants d’Anvers, Mwema a été actif chez les géants d’Anvers de 2008 à 2016 et de 2021 à 2024. Jean-Marc a joué au moins 414 matchs sous le maillot des Giants et est donc le recordman absolu », rappellent les Anversois.

« Jean-Marc est les Giants et les Giants sont Jean-Marc. Il est devenu une partie de notre ADN et est toujours le favori absolu du public après toutes ces années », affirme le Président d’Anvers Björn Verhoeven. « Même si tu sais dans le sport qu’il viendra un moment où les parcours professionnels se séparent, c’est un au revoir qui fait mal. » Par ailleurs, le club anversois souhaite retirer le numéro 29 de Jean-Marc Mwema.

Crédit photo : Giants Antwerpen

« Chouette d’avoir pu côtoyer des gars comme Vieillevoye, Thelen et Delhaes »

Thibaut Remacle revient sur cette dernière saison des Capellois en P1.

Thib, que retiens-tu de la saison écoulée ?

Notre saison ne fut pas mauvaise mais il y a quand même un léger goût de trop peu. Nous avons laissé filer quelques matchs au premier tour que nous aurions dû remporter. Ensuite, notre deuxième tour fut nettement meilleur. Malheureusement, nous avons écopé d’un forfait qui nous a pénalisé au classement et nous n’avons pas su aller chercher le Top 5.

Quels furent les moments forts de ces dix derniers mois ?

Notre bonne entente globale qui nous a permis d’aller chercher des victoires à six ou sept. Nous jouions les uns pour les autres, tout le monde sur le terrain représentait un danger pour l’adversaire et nous avons réussi à décrocher de grandes victoires.

Quel est ton meilleur souvenir ?

La victoire à Saint-Louis alors que nous étions menés de 27 points à la mi-temps et que nous n’étions que sept. La victoire à domicile contre l’Etoile avec aussi un effectif réduit. Sans oublier, évidemment, tous les matchs joués avec les jeunes retraités Benja Vieillevoye et Jérôme Thelen. Cela a été un bon moment, tout au long de ma carrière – quelques années à mes débuts à Kapel et ensuite quelques saisons ici pour boucler leur carrière -, d’avoir pu côtoyer des gars comme ça, aussi bien sportivement qu’humainement. Idem pour Roland Delhaes même si malheureusement, ces deux dernières saisons, il était moins présent. Nul doute que nous nous reverrons en dehors du terrain.

Victoire historique pour le Soudan du Sud

La plus jeune nation du monde a décroché la première victoire de son histoire aux Jeux Olympiques en venant à bout de Porto-Rico 90-79.

C’est déjà l’une des jolies histoires de ces Jeux Olympiques parisiens : la participation de Soudan du Sud au tournoi de basketball. Indépendant depuis 2011 seulement, le Soudan du Sud est la plus jeune nation du monde mais a, déjà, dû composer avec une histoire chahutée par une guerre civile entre 2013 et 2020. Le sport, excellent outil de softpower et moyen de rapprocher les peuples et de forger une identité nationale, est utilisé par les Soudanais du Sud qui sont les seuls représentants de l’Afrique au tournoi olympique de basketball. Et comme l’avait suggéré le match à couteaux tirés contre les USA (défaite sur le fil, 101-100), les protégés de l’ancien NBAer Luol Deng ne sont pas venus à Paname pour faire de la figuration.

Opposé à la pétarandante équipe portoricaine pour leur entrée dans la compétition, les Soudanais du Sud voyaient Alvarado (26 points et 5 assists), Waters (18 points, 4 rebonds et 3 passes décisives) et les Portoricains prendre l’avantage dans le premier quart-temps, 20-28. Toujours trop permissifs en défense, c’est sur leur attaque que se basaient Jones (19 points, 7 rebonds et 6 assists), Shayok (15 points) et leurs partenaires pour faire jeu égal dans le second quart et limiter les dégâts à la pause, 48-54.

Au retour des vestiaires, Jok (11 points et 6 rebonds), Omot (12 points, 6 rebonds et 3 assists) et leurs coéquipiers serraient la vis en défense pour inverser la tendance et passer devant à la demi-heure, 71-69. Les Soudanais du Sud continuaient sur leur lancée pour l’emporter 90-79 et décrocher ainsi la première victoire de leur jeune histoire aux Jeux Olympiques.

Crédit photo : FIBA

Russell Westbrook chez les Nuggets

L’ancien MVP s’est engagé pour deux ans avec la franchise du Colorado.

Ca y est, c’est officiel : Russel Westbrook portera bien les couleurs des Nuggets de Denver lors des deux prochaines saison. L’ancien MVP, envoyé au Jazz qui l’a coupé dans la foulée, s’est engagé pour deux ans au minimum vétéran (6,8 millions) avec la franchise de Nikola Jokic qui a fortement insisté pour l’avoir à ses côtés. L’ex roi du triple-double devrait servir de dynamiteur en sortie de banc.

« La vie mettra des pierres sur ta route. À toi de décider d’en faire des murs ou des ponts »

Julie Allemand sera la première supportrice des Belgian Cats ce lundi contre l’Allemagne. La meneuse belge a par ailleurs paraphé un contrat de deux saisons avec le club de Fenerbahce où elle retrouvera Emma Meesseman.

Après avoir réussi à revenir dans les temps de sa blessure à la cheville, Julie Allemand a dû précipitamment renoncer aux Jeux Olympiques suite à une blessure musculaire. Une véritable tuile pour les Belgian Cats et un crève-coeur pour la meneuse qui a toutefois décidé de prendre les choses avec philosophie pour revenir plus forte. « Je suppose que Paris 2024 ne devait pas être pour moi.  La vie mettra des pierres sur ta route. À toi de décider d’en faire des murs ou des ponts », a-t-elle publié sur les réseaux sociaux.

La meneuse belge sera bien sûr à fond derrière ses coéquipières pour ce tournoi dans lequel les Cats ne visent rien de moins qu’une médaille. Les Belges débuteront leur tournoi ce lundi après-midi contre l’Allemagne et nul doute que la meneuse liégeoise distillera de précieux conseils à ses coéquipières.

A noter que Julie Allemand continue sa formidable ascencion en club puisqu’elle rejoindra effectivement le club turc de Fenerbahce pour les deux prochaines saisons. Dans ce club mythique qui vient de remporter deux Euroleagues consécutivement, la Liégeoise cotoiera le gratin européen et sa capitaine en sélection, Emma Meesseman. Elle quitte ainsi pour la deuxième fois Lyon ASVEL Féminin avec qui elle tournait à 10,3 points, 4,1 rebonds et 6,5 passes décisives la saison passée.

Crédits photos : FIBA et Fenerbahçe kedin basketbol

Les Canadiens terrassent la Grèce d’un impressionnant Giannis

Les Canadiens ont vaincu les Grecs au terme d’une âpre bataille. Giannis Antetokounmpo et ses coéquipiers affronteront l’Espagne ce mardi matin. Le perdant de ce duel européen pourra déjà dire adieu aux Jeux Olympiques.

Les Grecs avaient dû passer par un très compétitif TQO pour obtenir leur billet pour Paris et se retrouver dans la poule A – la poule de la mort – en compagnie de l’Espagne, de l’Australie et du Canada. Une équipe du Canada qu’ils affrontaient pour le premier jour du tournoi.

Derrière l’inévitable Shai Gilgeous-Alexander (21 points, 5 rebonds et 7 assists), le sniper RJ Barret (23 points, 4 rebonds et 3 passes décisives) et l’empêcheur de tourner en rond Dillon Brooks (14 points et 5 rebonds), les Canadiens prenaient le meilleur départ pour mener 26-22 après dix minutes. Malgré la précision de Kostas Papanikolaou (17 points, 4 rebonds et 3 assists) et un Giannis Antetokounmpo (34 points et 5 rebonds) de gala, les Grecs ne parvenaient pas à inverser la tendance dans le second quart, laissant leurs rivaux augmenter leur avance pour rentrer au vestiaire avec un avantage conséquent, 48-38.

A la reprise, les débats s’équilibraient, les deux équipes alternant les défenses, les coups d’éclat et ceux de génie. La défense canadienne pliait sous les assauts du Greak Freak, qui ramenait les Héllènes sous la barre des dix points à la demi-heure, mais ne rompait pas. Au bout d’un intense combat, Dortz (8 points et 4 rebonds), Murray (8 points et 3 assists) et les représentants de la feuille d’érable remportaient une victoire cruciale, 86-79.

Comme les Espagnols, les Grecs ont perdu le premier match de leur tournoi. Ces deux légendaires formations s’affronteront ce mardi matin avec un constat simple : le perdant pourra déjà faire ses valises et rentrer au pays !

Crédits photos : FIBA

Wembanyama et Batum rassurent les Français

Les Français ont réussi leur entrée en matière dans le tournoi olympique en prenant le dessus sur le Brésil, 78-66.

Après une préparation conclue par quatre défaites lors des quatre derniers matchs, les Français étaient attendus au tournant pour leur entrée en lice ce samedi à Lille face au Brésil de l’inusable Marcelinho Huertas. Le plus vieux joueur du tournoi olympique a d’ailleurs prouvé qu’il en avait encore sous la semelle en compilant 11 points à 71% aux tirs et 5 passes décisives.

Le capitaine brésilien, épaulé par Meindl (14 points et 5 rebonds) et Félicio (14 points et 6 rebonds), a permis à la Seleçao de prendre le meilleur départ pour mener 15-23 après dix minutes. Heureusement pour les supporters hexagonaux, Wembanyama (19 points, 9 rebonds, 4 interceptions et 3 contres) et Nicolas Batum (19 points, 5 rebonds et 2 steals), les deux plus gros temps de jeu – et de loin – de l’Edf, sonnaient la révolte et permettaient aux Français d’effacer leur retard et de virer en tête à la pause, 39-36.

Au retour des vestiaires, Ntilikina (9 points et 3 assists), Fournier (7 points) et leurs coéquipiers dressaient les barbelés derrière pour creuser l’écart et faire le break, 57-45 à la demi-heure. Le dernier quart était passionnant, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais les protégés de Vincent Collet ne craquaient pas et assuraient la victoire, 78-66.

Crédits photos : FIBA

L’Australie crée la surprise contre l’Espagne, l’Allemagne confirme contre le Japon

Dans le groupe de la mort, les Australiens ont fait un pas de géant vers la qualification en venant à bout de l’Espagne championne d’Europe en titre. Dans le groupe B, Les Allemands ont eux évité le piège tendu par le Japon de Rui Hachimura.

Si la plupart des regards sont tournés vers les Américains donnés favoris de ce tournoi olympique, nul doute que le groupe A est celui qui risque de proposer le plus gros spectacle. Un véritable groupe de la mort comprenant l’Australie, l’Espagne championne d’Europe en titre, le Canada et sa ribambelle de joueurs NBA et la Grèce de Giannis Antetokounmpo.

En ouverture de ce tournoi olympique, les Aussies et les Ibères étaient opposés pour un choc qui déchaînait les passions, comme l’attestèrent les virulents sifflet adressés à la Roja à la présentation des équipes. Dans le sillage de l’inévitable Patty Mills (19 points) et de Josh Gidey (17 points, 8 rebonds et autant de passes décisives), les Australiens prenaient le meilleur départ, 18-7 puis 31-10 après dix minutes. Sergio Llull (17 points) sonnait la révolte et permettait aux Espagnols de rester au contact, 49-42 à la pause. En seconde période, la bataille faisait rage entre ces deux équipes qui ne réchignaient pas à durcir le jeu. Les Boomers demeuraient en tête et gardaient celle-ci froide, même lorsque Santi Aldama (27 points et 5 rebonds) ramenait l’Espagne à 86-80 en toute fin de rencontre. Les Australiens parvenaient à valider leur victoire, 92-80.

Dans le groupe B, les Allemands, champions du monde en titre, ont confirmé leur statut en dominant des Japonais jamais facile à manier avec leur style de jeu atypique. Schröder (13 points et 12 passes décisives), Theis (18 points et 7 rebonds) et leurs coéquipiers prenaient le meilleur départ pour mener 28-21 après dix minutes et 52-44 à la pause. En seconde période, Franz Wagner (22 points et 6 rebonds), son frère Moritz (15 points et 5 rebonds) et les Teutons tenaient bon face à Hachimura (20 points et 10 rebonds) et Watanabe (16 points) qui craquaient sur la fin. Au final, les Allemands s’imposaient 97-77.