Les Lions dominent la Côte d’Ivoire

Première sortie réussie pour les Belgian Lions qui ont assez aisément dominé la Côte d’Ivoire.

Actuellement en préparation, les Belges disputaient mercredi à Braine un premier match amical contre la Côte d’Ivoire. Face à une formation athlétique, les Lions ont fait le job. Dans le sillage de De Ridder (18 points), Mwema (15) et Palinckx (12), les protégés de Dario Gjergja menaient 41-29 à la mi-temps pour finalement s’imposer 88-63.

Un premie test réussi pour les Belges qui affronteront encore deux fois les Pays-Bas, les 23 et 26 juin, dans le cadre de leur préparation pour le tournoi de qualification olympique. Celui-ci se déroulera du 2 au 8 juillet à Porto-Rico et les Lions sont dans un groupe avec le Mexique et la Lituanie.

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Jaylen Brown : un super lieutenant élu MVP des Finals

Jaylen Brown a été préféré à Jayson Tatum comme MVP des Finals 2024.

Si la force de Boston réside dans sa défense, son spacing, son adresse de loin et son collectif, la franchise de Bean Town peut se targuer de posséder une paire d’ailiers exceptionnelle. Avec Jayson Tatum et Jaylen Brown, les Celtics savent qu’ils possèdent deux armes redoutables des deux côtés du terrain. Et si Jayson Tatum est le visage de la franchise et le leader désigné de Boston, Jaylen Brown est davantage qu’un super lieutenant.

Déjà élu MVP de la finale de la Conférence Est, Brown vient de rafler le titre de MVP des Finals 2024. Pourtant, Tatum a bouclé la série contre Dallas avec 22.2 points, 7.8 rebonds et 7.2 passes de moyenne, étant le meilleur marqueur, passeur et rebondeur des champions. Mais les votants – 7 sur 11 – lui ont préféré Brown qui aligne  20.8 points, 5.4 rebonds, 5.0 passes et 1.6 interception de moyenne. Une preuve que chez les Celtics, le danger est multiple et le leadership protéiforme. « C’était un effort d’équipe et je le partage avec mes frères, et avec mon complice Jayson Tatum, qui est avec moi depuis le début. Donc on partage ça tous les deux », a réagi Brown à cette nomination.

Si les distinctions individuelles sont appréciées, elles ne sont rien comparées au trophée ultime : celui de World Champions. Après avoir échoué en Finals il y a deux ans, les Celtics sont enfin sur le toit du monde et comptent bien poser les bases d’une nouvelle dynastie.

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« Beaucoup de personnes sont en demande d’un accompagnement pour des projets variés »

Be Your Sport, le nouveau concept sportif lancé par Anaïs Matroule et Nicolas André.

Avec l’arrivée de l’été, nombreux sont ceux à vouloir reprendre une activité physique ou se fixer des challenges sportifs sans trop savoir par où commencer leur préparation. C’est là qu’intervient Be Your Sport, un concept lancé par Anaïs Matroule et Nicolas André. Elle est ancienne joueuse de haut niveau de hockey sur gazon, ancienne nageuse et pratique le cyclisme et la course à pied ; il est entraineur de basketball, professeur d’éducation physique et titulaire d’un master en sciences de l’éducation et du diplôme ADEPS niveau 3 et s’adonne au triathlon depuis deux ans. « Nous possédons des compétences variées et complémentaires », pointe Nicolas.

Be Your Sport s’articule autour de deux axes : le coaching sportif et l’organisation de team buildings. « Le coaching sportif peut se faire 100% en ligne grâce à notre application. Nous réalisons un bilan sportif en ligne, créons un programme spécialisé en fonction des objectifs des adhérents et proposons un accompagnement », détaille Nicolas. « Nous proposons aussi une formule qui est un mix entre présentiel et en ligne, avec du coaching privé. Grâce à notre application, nous recevons toutes les données de nos adhérents, nous sommes également en contact étroit grâce aux réseaux sociaux, et pouvons ainsi faire des ajustements réguliers pour optimiser les séances d’entrainement. »

Lancé officiellement il y a trois mois, Be Your Sport ne cesse de séduire plus de sportifs débutants ou confirmés. « C’est vraiment destiné à tout le monde », assure ce sympathique trentenaire. « Beaucoup de personnes sont en demande d’un accompagnement pour des projets variés : se remettre en forme, retrouver une vraie condition physique, participer à un marathon ou à une compétition, progresser sur certains points très spécifiques, réaliser un travail de fond durant l’intersaison. »

Parce que chaque personne est différente et que chaque projet l’est aussi, Anaïs et Nicolas personnalisent tous leurs programmes et leurs conseils. « La priorité est de respecter la physiologie et les envies de chacun et nous insistons beaucoup sur la prévention », précise Nicolas. « Nous proposons différentes durées pour nos programmes : six semaines, douze semaines et six mois. »

Pour faciliter l’entrainement des adhérents, toutes les activités sont conçues pour ne pas nécessiter de matériel supplémentaire, les entrainements sont détaillés sur l’application et dans des capsules vidéo. « Nous montrons les points à respecter et à éviter et assurons un feedback continu », souligne ce Hutois d’adoption qui ratisse large pour les séances en présentiel : de Namur à Verviers. En outre, les deux comparses publient régulièrement du contenu sur les réseaux sociaux.

Les premiers résultats – comme la participation d’un groupe de coachées au Raid des Alizés en Martinique – des adhérents à Be Your Sport commencent à se voir. « C’est une vraie source de joie de voir que celles et ceux qui ont souscrit à nos programmes s’épanouissent et parviennent à atteindre les objectifs fixés », sourit Nicolas.

Le coaching sportif en ligne commence à 129 euros (pour six semaines) jusqu’à 449 euros (pour six mois). Celui qui mélange virtuel et présentiel va de 159 euros à 569 euros. Des tarifs abordables doublés d’une vraie expertise des deux coachs qui ne manqueront pas de convaincre sportifs en herbe et accomplis. Car comme le dit le proverbe : « Mens sana in corpore sano. »

Plus d’infos :  www.beyoursport-coaching.com ,  https://www.instagram.com/beyoursport.coaching/ ,  https://www.tiktok.com/@beyoursport.coaching , https://www.facebook.com/profile.php?id=61557038998285

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Les Lions en test contre la Côte d’Ivoire

La saison en club est à peine terminée que les meilleurs basketteurs belges se retrouvent déjà sur le parquet pour défier, sous le maillot des Belgian Lions, la Côte d’Ivoire.

Ce 19 juin, les Belgian Lions affronteront la Côte d’Ivoire à Braine. Coachée par un Dario Gjergja qui vient de rafler deux nouveaux titres avec Ostende, la sélection belge devra afficher une vraie rigueur défensive face à une formation athlétique. Si quelques cadres manquent à l’appel et qu’il faudra encore attendre pour voir Toumani Camara sous la tunique tricolore, les Belges peuvent s’appuyer sur de vraies certitudes et une identité de jeu qui leur a permis, notamment, de vaincre récemment la grande équipe d’Espagne.

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« Montrer à mes élèves que leur professeur d’histoire-géo sait faire bien plus que raconter des anecdotes »

Avant de relever un sacré défi avec les Oursons d’Andenne, Thibaut Marien revient sur les deux belles saisons vécues avec les All Blacks d’Alleur en R2.

Thib, que retiens-tu de cette dernière saison en R2 ?

Cette saison en R2 fut riche en enseignements et en émotions. Je suis venu à Alleur il y a deux ans avec l’objectif de retrouver le plaisir de jouer et de regagner confiance en moi. Grâce à cette équipe extraordinaire et à un staff dévoué, cet objectif est pleinement atteint. C’est une expérience qui m’a permis de redécouvrir la passion du basketball et de me dépasser.

Comment analyses-tu votre bilan sportif ?

Sur le plan collectif, nous n’avons malheureusement pas atteint notre objectif principal qui était la montée en R1. La première année avait pourtant bien commencé mais un moment de doute nous a fermé les portes des Playoffs, nous laissant un goût amer. Nous avons tenté de nous relancer avec plusieurs gros transferts pour cette saison 2023-2024. Nous avons réussi à atteindre notre premier objectif en nous qualifiant pour les Playoffs mais avons été stoppé par une décision du club.

Quels furent les moments forts vécus cette saison ?

Ils furent nombreux. Le début de saison avec une série de victoires qui nous a placé dans une dynamique positive en fut un. La qualification pour les Playoffs fut un autre moment fort témoignant de nos efforts collectifs. Cependant, il y a aussi eu des moments difficiles, notamment la blessure que j’ai contractée il y a deux mois. J’ai tout fait pour revenir à 100% avant qu’on ne nous annonce la non-inscription pour les Playoffs.

Quels sont tes meilleurs souvenirs avec les All Blacks ?

Mon meilleur souvenir est sans doute les relations et les liens tissés avec mes coéquipiers. Malgré les obstacles et la déception de ne pas pouvoir participer aux Playoffs, le soutien et la camaraderie au sein de l’équipe furent exceptionnels. Même si la fin de saison me laisse un peu sur ma faim, je suis extrêmement heureux d’avoir croisé la route de tous ces super gars. Nous avons passé deux saisons incroyables, sur le terrain comme en dehors. Je comprends totalement la décision du club de ne pas s’inscrire aux Playoffs. La majorité des membre de l’équipe ayant décidé en février de stopper leur carrière ou de se diriger vers d’autres horizons pour des raisons personnelles, il était logique de privilégier la formation de la jeune équipe l’année prochaine. Cette décision, bien que difficile à accepter, était légitime.

Un nouveau défi t’attends désormais à quelques kilomètres de la province de Liège.

En effet, je me prépare maintenant à un nouveau défi avec Andenne la saison prochaine. En tant qu’enseignant à Andenne, je suis impatient de montrer à mes élèves que leur professeur d’histoire-géo sait faire bien plus que raconter des anecdotes. Je souhaite à tous mes anciens coéquipiers beaucoup de succès dans leurs nouveaux clubs ou projets de vie ainsi qu’une bonne saison à Julie Moray avec sa nouvelle équipe bourrée de jeunes talents.


Les Celtics raflent leur dix-huitième titre !

Dans le sillage d’excellents Tatum et Brown, les Celtics ont dominé les Mavs lors de la cinquième manche des NBA Finals pour décrocher la dix-huitième bannière de leur prestigieuse histoire.

La claque subie a Dallas avait été digérée et les Celtics avaient retrouvé leur mordant en même temps que leur bouillant public. Rapidement, Tatum (31 points, 8 rebonds et 11 passes décisives) et Brown (21 points, 8 rebonds et 6 assists) plaçaient les locaux sur du velours, Pritchard (3 points) enquillant une bombe de sa moitié de terrain pour faire 46-67 à la pause. Malgré ses efforts, Doncic (28 points, 12 rebonds et 5 assists) était trop seul – Irving (15 points et 9 passes décisives), Green (14 points), Jones Jr (10 points) – pour contrarier le collectif de Boston. Holiday (15 points, 11 rebonds et 4 assists), White (14 points et 8 rebonds) et Horford (9 points et 9 rebonds) se montraient précieux comme de coutume et même Porzingis (5 points en 16 minutes) participait à la fête. Les Celtics dominaient les échanges pour s’imposer 106-88 et devenir champions NBA pour la dix-huitième fois de l’histoire de la franchise, seize ans après le dernier sacre de Boston.

« Cela ne joue pas pareil en R1 »

Louka Vaes a vécu une saison contrastée pour ses débuts en R1, entre découverte d’une super division, défaites en pagaille et lourde blessure à la cheville.

Cette saison, Louka Vaes, véritable pépite liégeoise, découvrait la R1. « J’ai vraiment pu voir la différence avec les équipes de jeunes et celles de P2 et P1 », assure-t-il. « Cela ne joue pas pareil en première régionale, c’est un autre style de jeu dont il faut réussir à s’imprégner le plus rapidement possible. »

Avec les Brasseurs, les défaites furent rares pour Louka qui a, en outre, dû composer avec une lourde blessure à la cheville. « Ce ne fut pas une bonne saison sportive, il ne faut pas chercher d’excuses », reconnait celui qui a souffert d’un arrachement de trois ligaments à la cheville. « Mais j’ai notamment apprécié le début de saison où tout le monde se découvrait et apprenait à jouer ensemble. »

La saison prochaine, les Jupillois évolueront en deuxième régionale. « J’espère que nous gagnerons beaucoup de matchs dès le début, que cela tournera mieux et que nous prendrons du plaisir », conclut-il.

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« Thomas Castagne sera ultra dominant dans les années à venir »

Avant de prendre en main la destinée de Pepinster, Jérôme Jacquemin fait le bilan de sa dernière saison à la tête de la TDM2 de Sprimont.

Jérôme, que retiens-tu de cette dernière saison à Sprimont ?

Je suis content qu’elle soit terminée.

Quel bilan fais-tu de celle-ci ?

Nous avons longtemps accroché le Top 3 et avons terminé dans le Top 5 et première équipe francophone. Avec quelques semaines de recul, il faut quand même reconnaître que ce n’est pas si mal.

Quels furent les moments forts vécus ces dix derniers mois ?

Objectivement, ce fut quand même une saison galère : arrêts de Mirza Skrelja et Bertrand Eyenga pour des raisons professionnelles, d’Alex Eyenga parti vivre à l’étranger, la blessure de Ludo Lambermont pour toute la saison et le départ de Quentin Pincemail… Heureusement, les jeunes ont répondu présents ! Thomas Castagne est monté en puissance sur la saison, il sera ultra dominant dans les années à venir. Dès qu’il a pu être aligné, Néo Boterdael a pu montrer l’étendue de son talent et de son potentiel, et Martin Randaxhe a saisi toutes les chances qu’il a eues pour confirmer son statut de top shooteur.

Que conserves-tu comme meilleur souvenir ?

J’ai passé de magnifiques moments avec des joueurs que j’avais depuis des années et avec les délégués Jean-Luc, Vanessa, Bobby et Yvette ! Ils vont me manquer !

Ajay Mitchell chez les Pacers sous les yeux de Larry Bird

La pépite liégeoise a effectué un workout chez les Indiana Pacers sous les yeux de Larry Bird himself.

Inscrit à la draft 2024, Ajay Mitchell est actuellement en plein dans le processus qui précède la grande loterie avec des tests, aussi bien basket que physiques, ainsi que des entretiens auprès des différentes franchises NBA.

Le Liégeois a récemment réalisé un workout dans la mythique franchise de l’Indiana, les Pacers. Un entrainement réalisé d’ailleurs sous les yeux du légendaire Larry Bird.

« Après un mois de prépa’, j’ai su que nous allions faire mal durant la saison »

Gauthier Liégeois et les Aubelois ont bouclé leur première saison en R1 auréolés d’une magnifique troisième place.

Comme ses coéquipiers, Gauthier Liégeois découvrait la première régionale lors de cette saison 2023-2024 lors de laquelle les Aubelois furent, avec Sprimont, la très belle surprise de la compétition. « C’est la première fois que je jouais en régionale », rappelle l’ancien Dragon. « J’ai adoré avoir pas mal de derbies durant la saison avec des Playoffs à la clé, chose inespérée en début de saison. »

Troisièmes du classement général à l’issue de la phase classique, les Herbagers sont tombés les armes à la main contre les Carriers en demi-finale des Playoffs. « Le bilan est plus que positif. Nous débutions la saison avec quatre nouveaux joueurs et c’est souvent compliqué de créer un groupe avec de tels changements. Pourtant, après un mois de préparation, j’ai su que nous allions faire mal durant la saison », assure Gauthier.

Ces derniers mois furent parsemés de beaux moments pour les Aubelois. « Notre première victoire en R1 à Castor Braine, formation contre qui nous avions perdu l’année précédente en Playoffs R2, avait une saveur toute particulière, celle à Kain – prétendant au titre – à sept aussi. Et, évidemment, les Playoffs contre Sprimont qui clôturaient notre saison en beauté », énumère l’ailier. « Mais le meilleur souvenir reste le barbecue de fin d’année chez mon frère avec toute l’équipe. »