L’espresso-dunk de Boris Diaw

A Liège & Basketball, nous sommes de grands fans de Boris Diaw. Le Français a tout gagné avec Pau, l’équipe de France et les Spurs et a toujours affiché une certaine singularité tant sur le terrain qu’en dehors.

Capable d’évoluer à tous les postes, adepte du beau jeu et apôtre du collectif, l’ancien meilleur sixième homme de la ligue a notamment fait les beaux jours des Suns. David Griffin avait rappelé à à Marc Stein d’ESPN à l’époque une anecdote. « Ce jour-là, Boris est arrivé à la salle en claquettes. Il tenait dans les mains son café habituel, comme tous les matins. C’était la période des workouts pré-Draft. Il regarde la machine Vertec et demande ce que c’est. On lui répond alors qu’elle mesure la détente verticale d’un joueur en se basant sur le nombre de barres qu’il peut toucher. Boris demande alors quel est le plus haut qu’un joueur ait fait. On lui explique qu’Amar’e Stoudemire a touché la barre la plus haute possible. Boris pose alors son café, enlève ses claquettes et touche la barre la plus haute du premier essai. Puis il remet calmement ses claquettes, récupère son café et s’en va en disant : ‘Ce n’était pas difficile’ «  a raconté le GM de New Orleans.

Chez les Spurs, ce grand amateur de photo et de voile avait carrément une machine à espresso dans son casier. Ce qui ne l’empêchait pas de partager à l’occasion une bouteille de vin rouge et un plateau de fromages avec son coach, grand amateur de produits français. De quoi, évidemment, rendre le point forward encore plus sympathique. « J’ai un gros faible pour Boris Diaw (ndlr: à L&B, on valide complètement). La capacité qu’il avait à jouer en NBA en ayant la même hygiène que nous était impressionnante. Cela ne court pas les rues les grassouillets en NBA » nous avait d’ailleurs confié Alexandre Bousmanne fin décembre dernier.

Odyssée chinoise pour Atlas

Les jeunes du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas ont parfaitement réussi leur entrée en matière au Championnat du Monde interscolaire.

Pour la troisième fois, c’est vers la Chine que se sont envolés les jeune athlètes du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas pour représenter la Belgique au Championnat du Monde interscolaire. L’équipe est composée de Glodi Bredo, Lucas Lentulus, Léo Lequeux, Matheo Marnette, Maurice Médart, William Theissen et Armand Zinzen de LAAJ, Anton Bernaerts de Belleflamme, Maxime Jacquemar de Cointe, Martin Randaxhe de Sprimont, Thibault Swenen de Liège Basket et Louis Chardome de Saint-Hubert. Une team qui a fière allure et qui est coachée par Jérôme Jacquemin, assisté de Dominique Piette.

Pour leur entrée en matière, les Liégeois affrontaient la République Tchèque. Une rencontre rapidement dénuée de suspens (46-21 à la pause) tant les jeunes de Liège Atlas surclassaient leurs adversaires pour remporter une probante victoire, 80-29. Les Belges enchainaient ensuite contre l’Arabie Saoudite, prenant les devants avant de contrôler les échanges pour signer une seconde victoire de rang, 81-41.

Mercredi, nos compatriotes devront encore hausser leur niveau de jeu face à la France, favorite du groupe, avant de clore la phase des poules jeudi contre le Chili. L’objectif poursuivi par les membres d’Atlas est de terminer à l’une des deux premières places de leur groupe afin de se mettre en position de briguer un podium.

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Court revers des jeunes Belgian Lions aux Pays-Bas

Les Belges se sont inclinés 61-54 chez les Bataves.

Le premier quart était accroché et défensif et se soldait sur un score de totale parité, 12 partout. Le second quart était à l’identique mais voyait les locaux virer en tête à la pause, 26-25. A la reprise, Van Den Eynde et ses coéquipiers parvenaient à passer devant avant que les Bataves n’inversent la tendance pour faire 48-40 à la demi-heure. Les Belges tentaient de revenir dans la dernière ligne droite mais devaient s’avouer vaincus, 61-54. Les Lions affronteront à nouveau les Pays-Bas ce mercredi, cette fois à Courtrai.

« Les joueurs ont prouvé qu’ils avaient le niveau pour évoluer dans cette division »

Les Spadois de Michel Pluys ont réussi leur baptême du feu en R2.

Mich, que retiens-tu de cette première saison en deuxième régionale ?

Beaucoup de positif. Nous nous sommes relativement vite adaptés au rythme de la division. Notre force collective offensive fut performante et les joueurs ont montré qu’ils avaient le niveau pour évoluer en R2.

Quel bilan fais-tu de cette saison ?

Six victoires au premier tour, six au deuxième… Pour des montants, c’est plus que correct. Personne ne nous voyait à cette place.

Quels furent les moments forts de ces dix derniers mois ?

Notre première victoire, en plus chez le leader du moment, à Linthout, a été sans aucun doute un déclencheur. Les derbies sont aussi des matchs spéciaux lors desquels nous ne nous en sommes pas mal sorti avec un trois sur six.

Quel est ton meilleur souvenir ?

L’état d’esprit du groupe qui fut exemplaire tout au long de la saison, l’envie, la solidarité et surtout le plaisir de voir une bande de potes évoluer ensemble.

« J’ai toujours apprécié jouer pour un public chaud »

Les Comblinois se renforcent en vue de la prochaine saison.

Si les dirigeants comblinois ont opté pour la continuité pour la prochaine saison, quelques solides gaillards dont Donovan Walasiak viennent tout de même renforcer l’effectif. « Je perçois le club comme une structure qui se développe d’année en année et devient de plus en plus performante. Le club a un public chaud qui soutient l’équipe avec beaucoup de ferveur et personnellement, j’ai toujours apprécié jouer avec un public chaud. J’espère que ce sera encore le cas l’année prochaine », a confié Walasiak sur les réseaux sociaux du Mailleux avant de dévoiler les raisons de son arrivées à Comblain. « Mes motivations sont évidemment sportives et l’idée de rejoindre une équipe très compétitive est attirante. Les objectifs du club et l’idée de viser toujours plus haut chaque saison sont également des approches que j’apprécie beaucoup. »

« Il avait décidé de devenir agent au Secret Service »

La carrière de Mike Malone aurait pu suivre une toute autre trajectoire.

Avant de faire de conduire Denver au titre la saison passée, Mike Malone a officié du côté de Sacramento d’où il fut débarqué sans ménagement. Pourtant, tous les observateurs s’accordent à dire que le coach des Nuggets joue un rôle clé dans la réussite de la franchise de « High Mile City ». « Je suis impressionné par le coaching de Michael, ses matchups et sa manière d’utiliser son banc. Il est là depuis cinq ans et chaque année, il s’améliore comme entraîneur. Il contrôle ses émotions. Le succès de l’équipe est le reflet du coaching. Il sait que lorsque le match va se jouer, il doit s’appuyer sur Murray et Jokic avec un pick-and-roll en haut. C’est très difficile à défendre. Vous avez Murray qui sort pour un tir à 3-points et si Jokic s’écarte, il sera ouvert pour un tir à 3 points. Il l’a compris et ses remplacements sont également très bons » confie son papa – qui fut également coach en NBA – à NBA.com.

La suite est encore plus savoureuse. Le paternel révèle que la carrière de sa progéniture aurait pu être toute autre. « Je voulais juste qu’il se marie et qu’il ait des enfants. Mais après être sorti de l’université, il vivait avec nous quand j’étais aux Pistons, et il a reçu un appel de Greg Kampe, le coach de l’université d’Oakland à Detroit. Il lui proposait d’être bénévole dans son staff. Michael aidait à nettoyer la salle, et parfois Barry Sanders (légende du foot US) débarquait et ils faisaient des un-contre-un. C’est là qu’il a décidé de devenir agent au Secret Service » avoue Brendan Malone. « Il a passé les examens physiques et psychologiques, et il a réussi Mais avant cela, il avait envoyé une lettre à plusieurs entraîneurs, et le premier coach à avoir répondu était Dean Smith, qui ne lui proposait rien. Michael était à deux semaines de rejoindre les casernes lorsque Pete Gillen, le coach de Providence, a appelé à la maison. Je pensais qu’il voulait me parler, mais Pete me dit qu’il veut parler à Michael. Il lui proposait un poste, et Michael n’a pas intégré le Secret Service. »

Crédit photo : NBA

Carton plein pour les Bonhomme… et Sprimont !

En R2 Dames, Aude Bonhomme est élue Joueuse de l’année et Jean-Roch Coach de l’année. Ils complètent la moisson réalisée par les Sprimontois aux Awards de l’AWBB.

Avant le coup d’envoi du match amical entre les Belgian Lions et la Côte d’Ivoire, l’AWBB remettait ses awards. Dans la famille Bonhomme, le succès fut au rendez-vous, Aude étant choisie comme Joueuse de l’année et Jean-Roch comme Coach de l’année. Deux trophées qui viennent s’ajouter à ceux glanés par Thomas Castagne et Nicolas Franck comme Joueur et Coach de l’année en R1. « Ils portent aujourd’hui haut les couleurs et les valeurs de notre club. Bien entendu sans leur team respective rien n aurait été possible! Et cette récompense individuelle est aussi celle d’un collectif, d’un projet », a réagi le club sprimontois sur les réseaux sociaux.

Les Cats ont les JO en ligne de mire

Cet été s’annonce exaltant pour les Belgian Cats qui visent une médaille à Paris.

Championnes d’Europe en titre, les Belgian Cats aborderont les Jeux Olympiques parisiens sans pression mais avec de vraies ambitions. Face aux meilleures nations mondiales, les Belges ont des arguments à faire valoir et ne visent rien d’autre qu’une médaille. Pour cela, la chance aura aussi son mot à dire tant croiser l’ogre américain avant la finale risque de contrarier les espoirs belges.

Dans le cadre de leur préparation, les Cats disputeront deux matchs amicaux à Courtrai à la fin du mois de juin face à des adversaires d’un excellent calibre. Le 28, Meesseman et ses coéquipières défieront la Chine. Deux jours plus tard, ce seront les rivales serbes qui croiseront le fer avec nos compatriotes.

Pour réserver vos billets : Tickets & VIP | Basketball Belgium

Crédit photo : FIBA

No blood, no foul

Les Knicks sont de retour sur le devant de la scène en retrouvant une identité proche de celle qu’ils avaient dans les nineties quand ils faisaient trembler la ligue.

Depuis quelques saisons et l’arrivée de Jalen Brunson et Tom Thibodeau, les Knicks ont retrouvé des couleurs et un vent d’enthousiasme souffle dans le Garden. Derrière leur meneur qui marche sur l’eau, les rôles players assurent et cette équipe new-yorkaise a développé une vraie identité qui n’est pas sans rappeler celle qu’elle avait sous les ordres de Pat Riley et Jeff Van Gundy. Dans les années 90, la franchise de Big Apple s’était particulièrement distingués. Finalistes en 99, les Knicks avaient commencé dès le début de la décennie à faire peur à leurs opposants.

Sous la houlette de Pat Riley – passé ensuite à Miami – et avec Ewing et Starcks comme fers de lance, les New-Yorkais allaient imposer un jeu rugueux et physique pour devenir les meilleurs ennemis des Bulls. « On se détestait. Nos rencontres étaient très physiques. Tant qu’il n’y avait pas de sang, il n’y avait pas de faute« , remarquait Ewing dans ‘The Last Dance’.

Des oppositions qui valèrent plus d’une fois le détour et permirent à Jordan de se sublimer pour devenir réellement le patron d’un MSG en ébullition.

Thomas Castagne est le Joueur de l’année en R1

Le leader sprimontois remporte l’award de Joueur de l’année de R1 devant Martin Di Prospero.

Avant le coup d’envoi du match amical entre les Belgian Lions et la Côte d’Ivoire, l’AWBB remettait ses awards. Thomas Castagne, de Sprimont, devance Martin Di Prospero d’Aubel pour le trophée de Joueur de l’année en R1. « Thomas Castagne est monté en puissance sur la saison, il sera ultra dominant dans les années à venir », soulignait Jérôme Jacquemin qui a également fait confiance à Castagne en TDM2.

Crédit photo : AWBB