Grzesinski et les Alleuroises ont tout donné contre Pont-de-Loup

Les Alleuroises s’inclinent avec les honneurs en finale des Playoffs de R2 Dames B.

Lourdement battues à Pont-de-Loup, les Alleuroises ont offert une superbe réaction à leur bouillant public lors du Game 2 disputé dans la salle de la rue Montfort. Dans le sillage de Grzesinski (21 points), Ndemba (11), Snakers (11 également), Gicquel (9) et leurs coéquipières ont bataillé dur.

Menées 31-36 à la pause, les protégées de Florence François remontaient au jeu le couteau entre les dents et réussissaient un véritable festival offensif pour renverser la situation et prendre l’avantage à la demi-heure, 60-56. Dans la dernière ligne droite, les Alleuroises finissaient par craquer, s’inclinant avec les honneurs, 72-76.

« Fier que des gars qui ne se connaissaient pas soient maintenant amis »

Bruno Dagnely analyse les Playoffs vécus par les Verviétois en R2.

Bruno, que retiendras-tu de ces Playoffs de R2 ?

Les Playoffs étaient notre objectif, nous sommes parvenus à y participer malgré les nombreuses blessures. Cette saison, nous avons rarement été dix à l’entrainement, ce qui a fortement perturbé la préparation générale de l’équipe. Heureusement, à partir de janvier, certains joueurs sont venus nous aider. Je me dois de les citer car ils ont participé à notre qualification en Playoffs : Laurent Van Wissen, Pierre Alexandre Fassin, Théo de pontier, Théo Marot et Hugo Maréchal. Dans ces Playoffs, nous avons réussi d’excellentes prestations mais aussi une horrible à Natoye, qui reste un mauvais souvenir. Par contre, nous avons bien réagi à domicile lors du deuxième match de la finale.

Comment analyses-tu cette finale ?

Natoye était tout simplement plus fort que nous. Pour gagner, nous aurions dû être à 110% et les Namurois à 80%.

Que vous a-t-il manqué en finale contre Natoye ?

Un Américain (rires).

De quoi es-tu le plus fier concernant ton équipe ?

Je suis fier que des gars qui ne se connaissaient pas soient maintenant amis. Ils se voient en dehors du basket et s’amusent. C’est le secret de la réussite. Sans cela, nous ne serions jamais arrivés en finale.

Ces Liégeois ont du coeur !

Sans Angel Rodriguez, les Liégeois ont montré qu’ils avaient du coeur et on fait douter les Ostendais jusqu’au bout d’un dernier quart-temps passionnant. Les Sang et Marine sont désormais condamnés à créer l’exploit dimanche à la Côte.

Malgré les pluies torrentielles qui s’abattaient sur la région, le public avait répondu présent en nombre pour cette deuxième manche de la demi-finale des Playoffs opposant RSW Liège Basket et Ostende. Lourdement battus à la Côte, les Liégeois avaient à coeur de réagir et d’arracher la victoire pour rétablir l’égalité dans cette série. Malheureusement, les Sang et Marine apprenaient sur le tard qu’ils devaient composer sans Angel Rodriguez.

Pour pallier la défection de leur meneur et en l’absence pour longue blessure de Lemaire, le coach Zampier n’avait d’autre choix que de confier la distribution à la paire Campo/Bojovic (0 point à 0 sur 9, 8 rebonds, 2 assists, 3 steals et 4 balles perdues en cumulé). Pourtant, sur un long triple d’Olivier Troisfontaines (20 points, 4 rebonds et 3 passes), les locaux étaient devant après cinq minutes, 11-10. L’attaque liégeoise s’enrayait alors et les Côtiers se régalaient. Jefferson (14 points et 9 rebonds) claquait un dunk sur contre-attaque et Tass (10 points et 4 rebonds) une bombe avec la planche au buzzer pour faire 14-28 à la fin du premier quart-temps.

Les fans locaux croisaient les doigts en espérant que cela n’allait pas être le début d’un long chemin de croix pour leur favoris. Volontaires et combatifs, les Liégeois serraient les dents. Anosike (24 points, 10 rebonds et 3 assists) réussissaient un splendide coast-to-coast avant que Troisfontaines n’enfile 8 points pour ramener Liège Basket dans la partie, 32-43 à la pause.

A la reprise, Hagins (16 points, 9 rebonds, 2 assists et 2 steals), rapprochait encore les locaux des mutliples champions en titre, 36-43. Les deux équipes se neutralisaient et à la demi-heure, l’écart était identique, 48-57. Dans le dernière quart-temps, l’intensité montait encore d’un cran et l’atmosphère devenait irrespirable. Bogaerts (7 points et 4 rebonds) puis Anosike ramenaient les locaux à 55-60. Les Ostendais pouvaient, eux, compter sur Gillet qui, de loin, leur redonnait un peu d’air, 55-62. Tumba (4 points, 10 rebonds et 2 contres) inscrivait un long deux points et un dunk féroce pour faire 59-63 alors qu’Olivier Troisfontaines devait se charger de la distribution. Les Côtiers s’en remettaient à Gillet (20 points à 70% aux tirs dont 6 sur 9 from downtown, 8 rebonds, 2 assists et 2 steals), décisif derrière l’arc comme en pénétration pour recreuser l’écart, 63-73. Les Sang et Marine ne voulaient pas abdiquer et revenaient au score grâce à un rebond offensif et à une action à quatre points d’Anosike, 69-73. D’un triple dans le corner, Bogaerts faisait même 72-73 pour faire exploser la foule ! Malheureusement, les dernières secondes étaient en faveur des visiteurs et Ahmad (15 points et 5 rebonds) scellait la victoire d’Ostende depuis la ligne des lancers-francs, 72-77.

Les Liégeois ont montré qu’ils avaient du coeur, des tripes et de l’envie mais sont désormais menés 2 à 0 dans cette demi-finale. L’équation est désormais simple : s’imposer dimanche à Ostende pour ramener la série à Liège ou voir leur magnifique saison s’achever à la Côte.

Les Cointois viennent à bout de Grivegnée et d’un excellent Melard

Match à suspens au tour final P4 entre Cointe et Grivegnée.

Les Grenouilles ont résisté à un excellent Melard (28 points). La première mi-temps était âprement disputée, Wagelmans (20) et ses coéquipiers de la RJS tenant tête aux Cointois, 35-33 à la pause. A la reprise, Theunis (14), Mouadeb Merabet (15) et les Grenouilles parvenaient à se forger un petit viatique, 59-51 à la demi-heure, et à tenir bon au cours d’un dernier quart pauvre en paniers pour s’imposer 67-59.

« Chacun a joué sa partition et des liens forts se sont tissés »

Les Sprimontois de Nicolas Franck ont atteint la finale des Playoffs de R1 pour leur première saison dans la division.

Nicolas, que retiens-tu de cette première campagne de Playoffs en R1 avec Sprimont ?

Je retiens l’engouement des supporters, l’ambiance et le support que nous avons reçu. J’ai connu ces soirées de Playoffs en tant que jeune supporter, il y a une bonne dizaine d’années, dans ce même club. Retrouver cet engouement, ces jeunes supporters et ces soirées de fête : quel plaisir ! Je retiens également l’expérience accumulée par mes jeunes joueurs. Je pense que ce sont des matchs où l’on apprend encore davantage. C’est top d’avoir pu vivre ça.

Que retiens-tu de cette finale contre Cointe ?

Autant notre jeunesse et notre fougue nous ont permis de prendre un match aux Cointois en saison régulière, autant cela ne nous a pas permis de la faire en Playoffs. Les Cointoins méritent leur titre, sur l’ensemble de la saison et de la série. Ils ont joué juste et ont sanctionné nos erreurs. C’est aussi un bel apprentissage pour nos jeunes d’observer l’expérience en action.

De quoi es-tu le plus fier concernant ton équipe ?

Ma fierté est double. La première, c’est notre évolution collective ainsi que tout le plaisir ressenti à être ensemble cette saison. Nous avons véhiculé des valeurs qui me sont chères et tissé des liens importants, tant avec les joueurs qu’avec leurs accompagnants. Quand on dit que ce n’est pas la destination le plus important mais le chemin, cela prend tout son sens avec notre parcours cette saison. J’ai des joueurs de 17 ou 18 ans qui vivaient leur première expérience à ce niveau et qui ont sorti quelques cartons, le tout en devenant de plus en plus réguliers au fil des matchs. D’autres joueurs d’une vingtaine d’années qui avaient une saison d’expérience à ce niveau ont épousé un autre rôle, plus conséquent. Enfin, nos deux joueurs expérimentés ont joué leurs rôles de guides et leaders à la perfection. Ils ont accompagné la progression des jeunes avec beaucoup de bienveillance. Chacun a joué sa partition, cela me rend particulièrement fier et heureux !

Crelot, Gaspar et les Hutoises iront à Ottignies pour la belle !

Malgré de prolifiques Crelot et Gaspar, les Hutoises ont mordu la poussière à domicile contre Ottignies, 67-72. Le titre de R1 se jouera ce dimanche lors de la belle de cette finale passionnante à 17 heures à Ottignies.

Après avoir remporté la première manche de cette finale, les Hutoises voulaient enchainer ce jeudi pour pouvoir célébrer le titre à domicile. Hélas, malgré de prolifique Crelot et Gaspar (23 points chacune), les Mosanes se sont inclinées de peu, 67-72, au terme d’une rencontre serrée de bout en bout.

Le premier quart, 18 partout, donnait le ton de ce Game 2. Dans le deuxième quart-temps, les visiteuses parvenaient à se forger un petit viatique pour virer en tête à la pause, 34-38. Marteau (10), Baggio (9) et les Hutoises parvenaient à réduire l’écart à la demi-heure, 53-56, mais devaient s’avouer vaincues.

Le titre se jouera donc ce dimanche à 17 heures à Ottignies lors d’un Game 3 qui s’annonce passionnant et terriblement excitant.

« Que mon fils Gaston voit son papa jouer et goûte à l’ambiance basket »

C’est l’une des bonnes nouvelles de ce mois de mai : Jérôme Flagothier reprend du service !

C’est une nouvelle dont tous les passionnés de basketball peuvent se réjouir : Jérôme Flagothier reprend du service. L’ancien pivot emblématique de Sprimont avait quitté les parquets en 2019 sur une énorme prestation – un gros double-double – et une standing ovation. Géant aux mains en or, intérieur atypique, « Flago » avait contribué aux années dorées de Point Chaud lorsque les Carriers, sous la houlette de Pascal Horrion, avaient tout gagné et s’étaient imposés parmis les cadors de D2. Il a décidé de rechausser les sneakers et d’embrasser un nouveau défi en rejoignant l’équipe de ESLU – l’histoire est belle puisque son papa fut une figure incontournable du club d’Esneux – qui entame un nouveau cycle la saison prochaine.

« Plusieurs raisons expliquent ma décision de rejoindre ESLU », commence Jérôme. « J’avais l’envie de refouler les parquets et que mon fils Gaston qui a deux ans et demi voit son papa jouer et goûte à l’ambiance basket. Mais plusieurs autres éléments ont fait pencher la balance, notamment que mon épouse Amélie me suivent à fond dans ma démarche, qu’Olivier Frédéric, Quentin Pincemail, Bobby et Yvette soient dans le staff et que l’équipe semble composée de top gars dont mon ancien coéquipier Jérôme Wuidar. »

Voir celui qui disputa la Coupe d’Europe avec Liège Basket et fut tout proche de signer à Charleroi voici bien des années porter le vert d’Esneux après celui de Sprimont semble être une évidence. « C’est le retour dans le club de mes débuts où j’avais Oli Delvaux comme coach », rappelle Jérôme. « Ma famille est esneutoise, ma filleulle joue au club en U16, j’ai ici encore quelques amis bien présents. La bienveillance de Quentin Pincemail et Didier Longueville qui m’ont ouvert grand la porte – alors que revenir après cinq ans d’absence en TDM2 soit un vrai défi pour un jeune homme de 38 ans comme moi – ont achevé de me convaincre. »

Motivé et ayant faim de basket, Jérôme devrait à coup sûr apporter son expérience, sa polyvalence, son QI basket et son toucher aux Dragons et redevenir le point d’ancrage exceptionnel qu’il sait si bien être. Une dernière arrivée qui permet aux Esneutois d’envisager la prochaine saison avec optimisme et enthousiasme.

L’interview de Quentin Pincemail concernant le come-back de « Flago » : « J’ai senti une grosse envie de Jérôme Flagothier de reprendre le basket » — Liège&Basketball (liege-and-basketball.be)

« J’ai senti une grosse envie de Jérôme Flagothier de reprendre le basket »

Coup de maître réussi par Quentin Pincemail qui est parvenu à convaincre Jérôme Flagothier de rechausser les sneakers pour venir renforcer la TDM2 d’Esneux Saint-Louis United.

Quentin, c’est un joli coup d’avoir réussi à convaincre Jérôme Flagothier, l’un des plus grands talents du basket liégeois de ces 20 dernières années, de sortir de sa retraite pour venir renforcer les rangs d’ESLU.

Oui, nous sommes évidemment tous ravis de la décision de Jérôme de nous rejoindre. Il va apporter toute son expérience et son leadership. C’est aussi une arrivée qui fera plaisir à Yvette et Bobby. Ce qui est vraiment bien, c’est que j’ai senti chez Jérôme une grosse envie de reprendre le basket malgré le gros travail physique que cela va lui demander.

L’arrivée d’un intérieur d’une telle envergure et avec autant de qualités va-t-elle influer sur le style de jeu que tu prôneras à ESLU ?

Pour ce qui est du basket que nous développerons, j’attendais de savoir qui allait remplacer Deo Mutala avant de mettre ça en place dans mes cahiers. Le défi sera grand et demandera beaucoup de sacrifices mais je suis très content d’avoir réuni tous ces gars et ce staff complet pour affronter cette première année en TDM.

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Premier match WNBA pour Julie Vanloo avec les Washington Mystics

La meneuse des Belgian Cats s’est signalée par un spectaculaire buzzer beater.

Après Ann Wauters, Emma Meesseman, Hind Ben Abdelkader, Kim Mestdagh et Julie Allemand, Julie Vanloo est la sixième Belge à découvrir la NBA. La meneuse des Belgian Cats porte cette saison le maillot des Mystics de Washington, une franchise avec laquelle Emma Meesseman (MVP des Finals) et Kim Mestdagh ont remporté un titre WNBA.

Pour son premier match avec l’équipe de DC, Julie Vanloo a compilé 3 points et 4 passes décisives dans la défaite contre New York, 80-85. La Belge a réussi un impressionnant buzzer qui a fait le tour de la toile.

Crédit photo : FIBA

« Une hostilité injustifée des arbitres envers Rodriguez et Hagins »

Ce vendredi, dans un Country Hall qui devrait faire le plein, Olivier Troisfontaines et les Liégeois tenteront de vaincre les Ostendais pour rétablir l’égalité dans cette demi-finale de Playoffs.

Olivier, comment analyses-tu ce revers concédé à Ostende, 82-64 ?

Les Ostendais ont vraiment très bien démarré cette rencontre, comme à chaque fois qu’ils évoluent à domicileMais Rodriguez et Hagins ont vite eu des problèmes au niveau des fautes. Peut-être doivent-ils, ou pas, jouer plus intelligement – je n’ai pas encore vu la vidéo – mais j’ai l’impression que le corps arbitral cible ces deux gars-là. Nous venons de disputer trois matchs de Playoffs et dans deux d’entre-eux, ils ont rapidement été en proie aux fautes. Nous ignorons si c’est intentionnel ou pas mais cela reste interpellant. Alors qu’il faudrait déjà bien tout pour parvenir à concurrencer Ostende, avoir ces deux joueurs-là hors du match rendait notre mission impossible.

Comment expliques-tu ces fautes rapides sifflées à votre meneur et votre intérieur ?

Nous devons d’abord voir dans la vidéo comment nous pouvons les protéger pour qu’ils écopent de moins de coups de sifflet. Mais j’ai le sentiment que cette hostilité des arbitres envers eux n’est pas justifiée et ternit un peu ces demi-finales. Pour le public et même pour le basket belge, c’est important d’avoir les bons joueurs sur le terrain à ce stade de la saison. Je ne dis pas qu’il ne faut rien siffler mais certaines touchettes passent pour certains et pas pour Rodriguez ou Hagins. C’est un peu dommageable pour le basket belge de ne pas avoir ces joueurs-là sur le terrain car se sont des joueurs de haut niveau que nous avons la chance d’avoir dans notre championnat. Et ils se retrouvent sur le banc avec des fautes rapides. Encore une fois, Angel et Jamelle (ndlr : Rodriguez et Hagins) doivent peut-être adapter leur jeu mais certaines fautes et des techniques sortent de nulle part.

Que devrez-vous faire pour vaincre Ostende vendredi au Country Hall et rétablir l’égalité dans cette série ?

Ce premier match est à oublier. Comme nous avons dû jouer avec notre banc, il n’y a pas grand chose à retenir. Vendredi, nous devrons imposer notre jeu, tenter de bousculer les Ostendais et faire de notre mieux pour gagner à domicile avec l’aide du public.

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