En P3C, les Mineurs d’Olivier Henry ont arraché la victoire à Villers, 85-86.
Oli, que retiens-tu de ce déplacement à Villers ?
Ce fut un match de fin de saison en pleine semaine avec plusieurs absents. Ce fut difficile de trouver le rythme face à un adversaire peu nombreux qui jouait une zone bien fermée face à laquelle nous étions en manque de réussite.
Qu’est-ce qui vous a permis d’arracher la victoire ?
Le rythme maintenu pendant quarante minutes et « notre jusqu’au-boutisme ont fait la différence. »
Dernier match potentiellement décisif sous le maillot d’Esneux pour Robin Lhoest dimanche contre Lier.
Robin, tu n’as pas foulé le parquet à Woluwé.
Malheureusement non. Depuis une chute au mois d’août, j’ai de grosses douleurs à la fesse et je devais littéralement jouer en marchant. A Nivelles, j’ai voulu un peu courir et cela s’est répété. Je suis censé être out jusqu’à la fin de saison. Mais comme ce sera le dernier match la semaine prochaine, je jouerai quand même. J’aurai tout le temps pour récupérer après.
Votre configuration pour aller à Woluwé était particulière car tu n’étais pas le seul absent.
Exact. Pour ce déplacement, il n’y avait que trois joueurs de TDM2, le reste de l’équipe était composé de joueurs de P1 et de P2. Ils se sont super bien débrouillés – mention spéciale à Alex Dewever – et ont mené une bonne partie du match. ils peuvent être fiers.
Avec la victoire de Liège contre Vilvorde, votre dernier match pourrait être décisif. Comment devrez-vous l’aborder ?
Tout simplement le couteaux entre les dents ! Si les Principautaires gagnent contre Asse-ternat samedi, nous devrons gagner le dernier match ce qui donne un peu de piment à la fin de ce championnat !
En s’imposant 57-81 à Tilff, les Fléronnais se rapprochent encore un peu plus du titre en P3A.
Et encore une victoire pour Fléron, la vingt-quatrième en P3A cette saison. Malgré les efforts louables de Lamby (13 points), Smeets (7), François (8) et des Porais, Mornard (16) et les Fléronnais ont remporté avec brio une nouvelle victoire au terme d’une partie maitrisée de bout en bout. Prenant l’avantage dans le premier quart, 16-24, Lonhienne (13) et les visiteurs continuaient sur leur lancée pour faire le break à la pause, 28-45, gérant parfaitement les échanges en deuxième mi-temps pour s’imposer 57-81. Les protégés de Vincent Kreusch tenteront de valider leur titre et leur montée en P2 ce dimanche contre ESLU.
En P3C, victoire 81-73 du BCM Herstal contre le 4A Aywaille.
A domicile, Arnone (26 points) et Moreira Cabral Rodrigues (21) furent décisifs pour les Herstaliens qui avaient fait le plus dur lors des dix premières minutes, 31-18. Après un second quart équilibré, les locaux en remettaient une couche à la reprise pour se détacher à 65-46 à la demi-heure. Vandelaer (20) et les Aqualiens poussaient pour revenir dans la dernière ligne droite mais devaient s’avouer vaincus 81-73.
Contre Anderlecht, les Carriers ont pu compter sur un trio prolifique.
Si Moris (13 points) possède un sacré mélange de taille et d’adresse pour aider Anderlecht, les Sprimontois ne sont pas en reste avec un trio prolifique : Franck (21 points), Meunier (20) et Van Den Brule (19). Pendant quarante minutes, les trois lascars, bien épaulés par Titeca (12) et le reste du groupe, ont usé les Mauves, prenant petit à petit l’ascendant pour signer une victoire 88-77.
Dix minutes ont suffi aux Porais pour faire la différence contre Verlaine.
Face à son ancien club, Liebens (10 points) faisait mouche par deux fois derrière l’arc et les Verlainois viraient en tête après dix minutes, 10-11. Bien en place défensivement, Evrard (16) et les visiteurs doublaient leur avance à la pause, 24-26.
Au retour des vestiaires, les Verlainois calaient complètement. Philipkin (14), Maquinay (10), Claessens (10 également), Schroyen (9), Mottard (8) et les Porais passaient un impressionnant 27-5 pour tuer tout suspens et filer vers la victoire 68-48.
Dans le sillage de leur jeune pépite, les Alleurois ont remporté d’une courte tête le derby contre LAAJ.
A domicile, les Alleurois voyaient les frères Jennès (30 points à eux deux), Grobet (14), Bouché (12) et les Jupillois prendre l’avantage dans le premier quart-temps, 18-25, et mener 37-43. A la reprise, Sasha Di Prospero (25 points), Hendrix (14), Cloots (14 également), Francoeur (11) et les locaux serraient les rang derrière pour renverser la situation, 61-58 à la demi-heure, et arracher la victoire 79-77.
En venant à bout de Vilvorde, les Liégeois d’Olivier Macfly sont revenus pratiquement à hauteur d’ESLU en TDM2B et peuvent encore croire au maintien avant un dernier déplacement à Asse-Ternat.
Oui, une dernière à domicile qui fait extrêmement plaisir.
Comment avez-vous construit ce succès ?
Les gars ont tenu bon durant quarante minutes. Notre passage en zone en deuxième mi-temps nous a beaucoup aidés, nos adversaires n’ont pas trouvé la solution.
Cette septième victoire vous permet de croire encore au maintien avant un dernier déplacement à Asse-Ternat. Comment allez-vous l’aborder ?
Mathématiquement, effectivement, nous pouvons encore nous sauver. Nous allons préparer ce match comme tous les autres. Nous irons là-bas avec l’envie de faire un bon match et d’être compétitifs.
Si l’équipe de RSW Liège Basket réalise une magnifique saison en D1 belge de basketball, que dire de celle de Comblain pour sa première année dans l’antichambre de l’élite nationale.
En BNXT League (le championnat belgo-hollandais), les Sang et Marine de RSW Liège Basket réussissent une saison formidable, comme en attestent leur participation au Final Four de la North European Basketball League (une compétition européenne) et leur place dans le Top 5 des meilleures formations belges.
Un étage plus bas, en TDM1 (la division 2 nationale belge), les Comblinois ont eux aussi brillé pour leur première saison dans l’antichambre de l’élite nationale belge. Les joueurs du Mailleux Comblain ont cartonné durant la phase classique – premiers du premier tour, deuxièmes du second regroupant les meilleures équipes – et en Playoffs, s’inclinant avec les honneurs en demi-finale. « Il existait déjà un noyau dur à Comblain ainsi qu’une alchimie d’équipe et une combativité qui permettent de faire la différence dans les moments difficiles », souligne Ioann Iarochevitch, ancien joueur de Liège Basket, Pepinster, Charleroi, San Sebastian (Espagne) et Malines. « A cela s’ajoutent de bonnes individualités et le coaching moderne de Ludovic Humblet basé sur l’attaque, le jeu rapide et la confiance des joueurs. »
Longtemps l’un des joueurs phares de la D1 belge, celui qui vit désormais à Remicourt découvrait la D2 et le club de Comblain. « Je ne savais pas trop à quoi m’attendre même si j’avais, évidemment, entendu de bons échos. Cette année s’est vraiment très bien déroulée. Je me suis bien intégré, j’ai vécu de belles expériences durant cette saison géniale. J’ai été vraiment très agréablement surpris », sourit Iaro. « Les Playoffs, disputés dans une ambiance incroyable digne de la Serbie et dans une salle à guichets fermés, furent vraiment une belle expérience. Nous avons perdu en demi-finale mais c’est ainsi que l’on apprend et que l’on évolue, d’autant qu’il s’agissait des premiers Playoffs pour plusieurs membres de l’effectif. »
Après une telle saison, les Comblinois ont placé la barre très haut pour le prochain exercice. « Il n’y a pas de secret, nous viserons la finale pour tenter de faire encore mieux que cette année », annonce l’intérieur. « Le club construit une belle équipe avec les arrivées annoncées de Walasiak et Hulsen. Il faudra remplacer François Lhoest pour ajouter la dernière pièce au puzzle. »
Un championnat que les Comblinois disputeront à Hamoir, leur emblématique salle devant être rasée pour favoriser l’érection d’un nouveau complexe sportif. « C’est bien évidemment dommage pour la salle de Comblain qui possède une véritable âme mais évoluer ailleurs ne nous tracasse pas outre-mesure car je suis convaincu que notre équipe sera encore meilleure », conclut Ioann.
Deuxième quart-temps fatal pour les Templiers contre Ciney.
Face à une équipe de Ciney déforcée (seulement six joueurs alignés), les Templiers pouvaient compter sur Palazy (20 points) et Gonda (10) pour mener 22-21 après dix minutes. Malheureusement, la machine se grippait et les futurs pensionnaires de P1 calaient dans le second quart-temps, n’inscrivant que sept petite unités. Les visiteurs en profitaient pour faire le break, 29-41 à la demi-heure, avant de contrôler la seconde mi-temps pour s’imposer 58-77.