Snakers, Lhoest et les Dragons ont perdu à Nivelles, 75-53.
Dans le premier quart-temps, Snakers (8 points) tenait l’attaque esneutoise à bout de bras mais les locaux menaient tout de même au score, 23-16. Lhoest (9) et ses coéquipiers serraient ensuite les rangs derrière pour être au contact à la pause, 39-34. Malheureusement, à la reprise, l’attaque des Dragons balbutiait et les Nivellois en profitaient pour faire le break et s’imposer largement, 75-53.
Les Liégeois ont dominé Groningen 88-70 pour renouer avec la victoire en BNXT League.
Il a fallu dix minutes aux Liégeois pour trouver la bonne carburation contre Groningen. Menés 18-21 après le premier quart-temps, les Principautaires élevaient leurs standards défensifs pour passer un 28-8 décisif aux Bataves et prendre l’ascendant, 46-29 à la pause. En seconde période, Hagins (22 points, 8 rebonds, 3 passes et 2 interceptions), Anosike (16 points et 9 rebonds), Troisfontaines (15 points), Rodriguez (14 points et 9 assists) et leurs coéquipiers géraient les affaires courantes sans s’occasionner de stress supplémentaire. Milos Bojovic (4 points, 2 rebonds et 2 assists) se permettait même de claquer un dunk dans le trafic ! Au final, les Sang et Marine s’imposaient avec la manière, 88-70.
Crédit photo : Philippe Collin
Petite surprise dans le paysage du basket liégeois : le RBC 4A Aywaille et Espoir Hamoir 96 BC fusionnent.
« Nous sommes heureux de vous annoncer la fusion entre le RBC 4A Aywaille et ESPOIR HAMOIR 96 BC. Cette décision marque le début d’une nouvelle ère où nos forces seront unies pour atteindre à nouveau les sommets du basket provincial », dévoilent les dirigeants des deux clubs sur les réseaux sociaux à grand renfort d’émoticônes. « Les liens entre nos deux clubs sont profonds, avec de nombreux joueurs, entraîneurs ou membres du comité ayant des histoires communes dans les deux organisations. C’est le cas de Christophe Muytjens, Xavier Gerard ou encore Roland Renaville. Le nouveau comité qui comprendra des membres des deux clubs pour un total de 14 membres, comptera en son sein le fils et le petit fils d’un des fondateurs du RBC 4A Aywaille (Michel Sottiaux et David Sottiaux) mais aussi le fils d’un des membres fondateurs de l’Espoir Hamoir 96 (Roland Renaville). Nous sommes convaincus que cette fusion sera bénéfique pour tous. »
Une fusion qui devrait permettre à ces deux clubs qui ont connu des descentes successives de leurs équipes premières de redevenir davantage compétitifs. « Nous sommes fiers de perpétuer l’héritage familial de ces clubs tout en ayant une vision ambitieuse pour l’avenir. Notre objectif est de maintenir un environnement familial tout en poursuivant nos ambitions sportives. Dorénavant, nous serons connus sous le nom de RBC 4A Aywaille/Hamoir, fusionnant nos identités tout en conservant nos valeurs communes », poursuivent les dirigeants. « Nous nous engageons à maintenir nos structures et à permettre à toutes nos équipes de continuer à évoluer dans des environnements familiers. Nous sommes impatients de cette nouvelle aventure ! »
La tuile pour Kevin Reyserhove et Ninane ! En s’inclinant 84-69 à Stevoort, les Calidifontains n’ont plus leur sort entre leurs mains et retiennent désormais leur souffle quant à une possible descente en première régionale.
Kevin, que vous a-t-il manqué pour vous imposer à Stevoort ?
Il nous a manqué de l’intelligence de jeu en défense et un cruel manque de réussite en attaque. Il y avait des consignes pour tenir quatre joueurs : un a peu joué mais les trois autres nous ont mis 56 points ! Visiblement, ce n’était pas clair. En attaque, nous avons eu de nombreux shoots ouverts mais nous ne sommes pas parvenus à « connecter », idem aux lancers-francs. Pas de défense et pas de réussite : il ne pouvait pas y avoir de miracle.
La situation est désormais claire pour votre équipe. Il vous reste un match, à domicile contre Brugge, leader de TDM2A avec une seule défaite, alors que vous comptez une victoire d’avance sur Aarschot. Mais les Flandriens, qui sont positifs sur vous, ont encore deux matchs à disputer, à Belgrade, formation du milieu de tableau, et à Tongres, troisième de la série. Comment vivez-vous cette situation ?
Brugge, c’est vraiment fort. A nous de tout donner malgré tout. En basket, rien n’est jamais joué… Qui sait ? Toutefois, cela va être deux longues semaines à attendre les résultats d’Aarschot à qui il reste effectivement deux matchs.
Malgré un prolifique Collin, les Sang et Marine se sont inclinés 68-87 contre Willebroek.
Les Liégeois pourront regretter longtemps ce troisième quart-temps loupé. En effet, sur les trente autres minutes, Collin (25 points), Kouassi (13) et leurs coéquipiers ont démontré qu’ils avaient de la ressource avec un différentiel intéressant : 55-61. Mais, menés 35-38 à la pause, les Sang et Marine calaient à la reprise, subissant un 13-26 qui sonnait le glas de leurs envies d’exploit. Score final : 68-87.
Crédit photo : Philippe Collin
Laurent Caubergh se souviendra longtemps de cette saison 2023-2024 avec Theux. Vainqueur de la Coupe de la province et probable lauréat du titre en P2B comme joueur, il a aussi décroché le titre en P4F comme coach sans perdre la moins rencontre.
Laurent, comment analyses-tu votre prestation en finale de la Coupe provinciale ?
Notre prestation ne fut pas bonne en première mi-temps mais, comme à chaque fois, nous sommes capables de laisser passer l’orage et de revenir de nulle part grâce à notre force collective.
Qu’est-ce qui vous a permis de remporter ce trophée en venant à bout de l’Etoile Jupille 82-75 ?
Le changement tactique défensif du coach à l’entame de la deuxième mi-temps fut très judicieux. Nous devions seulement jouer cette défense pendant deux ou trois minutes et, finalement, nous l’avons gardée jusqu’au finish car les Jupillois ne trouvaient pas de solution et n’avaient plus de réussite.
Que retiens-tu de cette soirée mémorable ?
Je retiens surtout l’engouement, l’ambiance et la ferveur de la patrie theutoise. Mobiliser autant de personnes, toutes habillées de vert, une organisation impeccable pour amener ces 250 Theutois en bus puis les ramener, une très belle fête : que demander de plus ? C’est pour de tels moments que nous jouons au basket.
Alors que le titre vous tend les bras en P2B en cas de victoire ce dimanche contre le Croatia, tu as déjà pu fêter celui de champion de la P4E avec un bilan parfait : dix-huit victoires en autant de rencontres. T’attendais-tu à vivre une saison aussi réussie ?
Nous rigolions en début de saison avec Yohan Toussaint et Florian Massin que nous ferions un triplé… Mais ce n’est plus une blague maintenant (rires) !
Comment juges-tu votre superbe parcours en P4 ?
Les jeunes qui composent cette équipe sont incroyables, à l’écoute et n’ont pas peur des défis. Pour l’instant, nous n’avons été battus, que par une P2, en Coupe, après en avoir éliminé une… Et cela alors que nous ne pouvions aligner ni Yohan, ni Florian. La force collective de cette équipe me ravit et m’impressionne.
Le maintien semble désormais hors de portée pour les Blue Rabbits.
La lutte pour le maintien fait rage en première provinciale, d’autant plus que de nombreux observateurs spéculent sur le nombre de descendants, plusieurs équipes liégeoises étant mal embarquées en R2. En s’inclinant 73-77 contre les Unionistes, les Blue Rabbits ont toutefois sans doute vu s’envoler leurs derniers espoirs de maintien dans la division.
Pourtant, Evrard (7 points), Langer (16) et les locaux ont bien failli créer la surprise. Menés 38-45 par Szabo (12) et les Unionistes, les Blue Rabbits profitaient de la seconde mi-temps pour réduire l’écart mais ne parvenaient cependant pas à éviter la défaite, 73-77.
Crédit photo : Orizon Photographie
A Kontich, les Comblinois se sont lourdement inclinés. Tout se jouera ce mardi à Comblain dans une ambiance qui promet d’être exceptionnelle.
Sans François Lhoest – opéré – pour ces Playoffs mais après avoir remporté la première manche à domicile au terme d’une excellente prestation, les Comblinois se rendaient dimanche à Kontich avec une motivation au zénith qui se traduisait par un excellent début de rencontre. Malempré (10 points), Goémé (10 également) et leurs coéquipiers se montraient inspirés des deux côtés du terrain pour prendre l’avantage, 17-26 après dix minutes. Le second quart allait, par contre, être terriblement difficile pour les visiteurs qui calaient complètement ! Attaque stérile et défense qui prenait l’eau, le Mailleux subissait un catastrophique 40-7. Du jamais vu pour cette équipe qui enthousiasme le basket belge et liégeois depuis plusieurs saisons. A la pause, les Wolves avaient pris le contrôle des opérations, 57-33.
En seconde période, Princen (17) et ses coéquipiers ne parvenaient pas à inverser la tendance face à une équipe en confiance et insolente de réussite. L’écart grandissait au fil des minutes pour se fixer à 122-81. Une très lourde défaite, la plus lourde de l’ère Humblet à Comblain, qui doit servir de motivation aux Comblinois pour la belle décisive de ce mardi.
Dans leur salle atypique et qui sera, à coup sûr, pleine comme un oeuf, Iarochevitch et ses coéquipiers savent que leur salut passera par une défense retrouvée. L’équation est simple pour les Comblinois : vaincre ou partir en vacances. Avec ce que ce groupe a montré cette saison, les chances de remporter la série sont réelles et tous les amateurs du ballon orange ne désirent qu’une chose : retrouver le Mailleux et son basket flamboyant en demi-finale. Come on, Comblain !
Crédit photo : DR
Sixième Euroligue et deuxième titre de MVP de la compétition pour Emma Meesseman.
Emma Meesseman est la meilleure joueuse d’Europe, tout simplement. L’intérieure belge a conquis, avec son club de Fenerbahçe, sa sixième Euroleague ! Un nouveau trophée remporté en finale face à Villeneuve d’Ascq, équipe française coachée par Rachid Méziane (le coach des Belgian Cats et d’ailleurs élu Coach de l’année en Euroligue) et où évoluent les Belges Bethy Mununga et Maxuella Lisowa, 106-73. Une finale dans laquelle, comme toujours, Emma Meesseman a brillé en compilant 22 points (à 10 sur 11 à 2 pts), 5 rebonds, 6 assists et 2 contres.
Juste avant de glaner cette sixème Euroligue (record égalé), la jeune trentenaire, élue dans le cinq majeur de la compétition, a raflé son second titre de MVP consécutif. Chapeau !
Crédit photo : FIBA
Le coach liégeois vit une saison incroyable en Suisse et est en bonne position pour réussir un triplé historique.
A Fribourg, Thibaut Petit a encore relevé les standards d’excellence. Le coach de l’année a conduit son équipe à la première place du championnat, établissant au passage un record de victoires à domicile. Mieux, l’Olympic, club helvète emblématique, a raflé la Coupe de Suisse et la Coupe de la ligue ! Deux sublimes trophées qui viennent enrichir la jolie collection de Thibaut Petit avant, peut-être, un troisième et non le moindre : celui de champion de Suisse.