En P1, victoire 74-79 des Andrimontois à Grâce-Hollogne.
Pourtant, Blanchy (17 points), le jeune Tchidjou (11) et les Buffalos menait 51-47 après un premier quart équilibré. Profitant de l’adresse de Grégory Lodomez (5 triples pour 15 points), les visiteurs recollaient à 63 partout à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Chickhaoui (17), Delrez (13) et leurs coéquipiers se montraient plus réalistes pour arracher la victoire 74-79.
Victoire aux forceps pour les Haricots contre les Castors.
Pour ce dimanche ensoleillé, Archambeau (8 points) et les Haricots recevaient Braine, antépunultième au classement de la première régionale. Profitant de l’adresse de Sumkay (15 points), les locaux viraient en tête après dix minutes, 19-17, avant de creuser leur avance dans le second quart pour rejoindre les vestiaires avec une avance intéressante, 45-34.
Si la reprise voyait les Haricots profiter de la « Botte de Nevers » de leur coach Quentin Pincemail pour inscrire un lay-up facile, le troisième quart se révélait compliqué pour des Liégeois en manque de réussite en zone avant. Minucci (15) et les Castors en profitaient pour renverser la situation et mener 54-58 à la demi-heure. Le dernier quart était palpitant, les deux équipes jetant toutes leurs forces dans la bataille. Ntumba (6 points) faisait un chantier au rebond et plantait un panier important au buzzer, imité quelques instants plus tard par Makengo (21). L’ailier local se démultipliait se le terrain, provoquant une anti-sportive capitale tandis que Bernard (13) et les Haricots faisaient parler leur expérience et leur collectif pour finir par émerger et s’imposer avec brio 78-70.
Derby défensif en P2A entre Tilff et Prayon.
Habitués aux cartons, Michel (11 points), Marichal (11 également) et les Prayonnais ont cette fois disputé une rencontre « à l’ancienne » à Tilff. En tête 11-14 après dix minutes, les visiteurs peinaient dans le second quart et Di Palma (13) et les locaux en profitaient pour passer devant, 26-22 à la demi-heure. Le seconde période était particulièrement équilibrée et la victoire revenait finalement à Compère (12) et aux Porais 59-55.
Avec huit bombes en une mi-temps et une super défense en fin de match, les Bobelins ont mis toutes les chances de leur côté contre Fleurus Campinaire.
Les Spadois constituent indéniablement l’une des bonnes surprises de la saison en R2B. Contre Fleurus Campinaire, Pluys (21 points), Léonard (20) et leurs coéquipiers avaient réglé la mire et plantaient huit bombes en première mi-temps. Cependant, cela ne suffisait pas pour les protégés de Michel Pluys qui, devant 26-18 après dix minutes, se montraient trop permissifs derrière dans le deuxième quart-temps. A la pause, le marquoir affichait 47-51.
Au retour des vestiaires, les deux équipes se rendaient coup pour coup et l’écart ne changeait guère, 67-72 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Muller (15), Hendrick (10) et leurs coéquipiers serraient les rangs derrière pour réussir le hold-up 90-86.
En P4E aura lieu dimanche un duel décisif pour le titre entre Belleflamme et Seraing. Loïc Pissart, coach du Cristal, préface cette rencontre au sommet.
Loïc, dimanche vous irez à Belleflamme pour un choc décisif pour le titre en P4E. Comment sens-tu ton groupe à quelques jours de ce déplacement capital ?
Ce match ne sera pas encore décisif je pense, mais le vainqueur sera effectivement bien parti. Mes joueurs semblent concernés et tout doucement légitimes d’occuper cette place au classement et d’avoir parcouru tout ce chemin. Je pense qu’il y a aussi une part de stress, stress qui, je l’espère, ne prendra pas le dessus car nous affronterons une équipe très expérimentée. Je suis convaincu que lorsque mon équipe avec coeur et collectivement, nous pouvons faire mal à n’importe qui, comme notre début de match à Hannut l’a démontré il y a quelques jours. Il faut que mes gars prestent à ce niveau sur l’ensemble d’un match, comme nous l’avions fait chez nous contre les Haricots.
Pourrez-vous compter sur un large soutien ?
En effet, mes gars ont tout un club qui vit bien derrière eux et de nombreux supporters qui nous suivent à chaque match. Cela veut dire beaucoup car cela prouve que beaucoup de gens croient en notre équipe. Je ne remercierai jamais assez le comité, les bénévoles et surtout les supporters du club pour cela ! Au Cristal, c’est une vraie famille.
Quelles seront les clés de ce topper ?
La clé sera de jouer collectivement des deux côtés. L’intensité défensive mise lors du match aller nous avait porté vers une belle victoire. J’attends la même chose dimanche prochain. Il ne faudra pas paniquer dans les moments creux du match car les Haricots possèdent une solide expérience et ce n’est jamais évident de jouer à l’ABC Arena. Il est primordial aussi de mettre l’intérêt du groupe en avant, ce que mon équipe commence à comprendre. Quand nous sommes tous concentrés et appliqués, nous proposons du bon basket. Je crois beaucoup en mes joueurs et quoi qu’il advienne, je suis fier d’eux, de leur saison et de les coacher. Nous sommes légitimes et à notre place au classement vu le gros travail fourni depuis le début de saison, j’espère que cela va continuer car tous le méritent.
A l’approche d’un quart de finale inédit en Coupe d’Europe, #Liégeois fait le point sur l’évolution de RSW Liège Basket avec son Directeur Général François Ancion.
Au début du mois de janvier 2023, pour le retour des Sang et Marine au Country Hall et la première sortie du « Liège Basket version US », Angel Rodriguez et ses coéquipiers avaient créé la sensation en se payant la grande équipe d’Ostende devant une salle comble et dans une ambiance exceptionnelle. Une question brûlait alors toutes les lèvres : était-ce un feu de paille ou bien un ersatz du futur radieux qui attendait les supporters liégeois ?
Un peu plus d’un an plus tard, tous les voyants ou presque semblent au vert pour RSW Liège Basket. « Au niveau des résultats sportifs, nous ne sommes pas mécontents », sourit François Ancion, avocat de profession et Directeur Général du club liégeois. « Nous voulions être en Elite Gold et nous y sommes. Nous voulions passer un tour en Coupe d’Europe et nous y sommes arrivés. Par contre, nous souhaitions aller loin en Coupe de Belgique et avons trébuché face à l’excellent collectif louvaniste. C’est un peu frustrant de voir le Spirou et Limburg, deux équipes que nous avons battues, s’affronter en finale. »
Des résultats probants même si le bilan n’est pas totalement positif. « En Coupe d’Europe, nous avons laissé filer quelques victoires, ce qui nous contraint à affronter le favori lors des quarts de finale », regrette François. « Et plus globalement, nous manquons de constance, ce qui a conduit à des performances en dents-de-scie. » Néanmoins, il faut le rappeler, les Principautaires n’ont pas été épargnés par la guigne. « C’est vrai que nous avons l’impression d’avoir presque disputé deux championnats distincts. L’équipe a dû composer sans Hagins et Rodriguez au départ mais avec Manu Lecomte avant que celui-ci ne se blesse gravement alors que le groupe semblait bien tourner. Il a presque fallu se réinventer », reconnait le DG de RSW Liège Basket qui souligne également que « tous les matchs – hormis contre le Brussels – furent serrés, ce qui est positif pour les spectateurs. »
Sur le parquet, les Liégeois ont répondu aux attentes après des années de disette. Dans les tribunes également, on ressent une vraie effervescence et un élan d’enthousiasme. « Nous avions comme défi de casser cette idée du tout gratuit à Liège même si, évidemment, le Président Cambo veut que les places restent accessibles au plus grand nombre », explique François qui œuvre avec d’autres pour ramener un public dynamique dans les travées du Country Hall. « Nous essayons d’offrir un spectacle global en ciblant d’une part les familles – et c’est très agréable de voir les enfants avec des étoiles plein les yeux au bord du terrain – et d’une autre part en développant l’aspect business à destination des entreprises. La volonté est que tous les spectateurs profitent d’une expérience complète et qualitative qui leur donne envie de revenir. » Et d’ajouter : « L’opération séduction semble fonctionner car nous accueillons davantage de monde à chaque match tout en augmentant notre qualité de service. Nous n’avons clairement pas à rougir de la fréquentation de notre salle. »
Après des années de gabegie financière, RSW Liège Basket a enfin des finances saines et les moyens de ses ambitions. « Le club n’a plus de passif et est auto-suffisant grâce à son actionnariat et ses sponsors privés », pointe François. « Liège est désormais dans le Top 5 belge au niveau du budget et des résultats et nous souhaitons que cela continue de la sorte. »
Olivier Troisfontaines et ses coéquipiers sont désormais lancés dans la seconde partie de saison en Elite Gold. « Nous sommes conscients que les supporters liégeois sont moins intéressés par ces matchs contre les équipes hollandaises mais nous voulons vraiment éviter que le soufflé retombe avant des Playoffs qui s’annoncent géniaux », observe François, conscient qu’il n’existe guère de solution miracle pour cette BNXT League qui penche sans doute trop du côté néerlandophone.
Néanmoins, il reste un caillou, et un fameux, dans la chaussure des Sang et Marine : le problème de salle et l’incertitude qui plane concernant l’occupation du Country Hall. « Nous n’avions eu confirmation que fin août que nous pourrions évoluer cette saison au Country Hall, ce qui nous a obligé à démarrer à « l’arrach » et en retard », rappelle celui qui évolue en tant que joueur au sein de la P3 des Pistols de la Vaillante Jupille. « Le Country Hall dépend de la Fédération Wallonie-Bruxelles et nous sommes donc tributaires de la décision de nos gouvernants. Un projet de nouvelle salle – pas exclusivement dédiée à Liège Basket – est une réalité concrète pour dans deux ou trois ans mais en attendant, notre combat est que nous puissions continuer à occuper – moyennant un loyer, comme maintenant – l’enceinte actuelle. »
Les dirigeants liégeois ne veulent donc pas déménager l’équipe dans une autre ville malgré de réguliers appels du pied mais souhaitent pouvoir continuer à développer le projet à Liège, avec davantage de certitudes. « Pour la gestion du club, ce n’est pas forcément idéal de ne pas être fixés sur la possibilité ou non de reconduire notre bail au Country Hall », avoue François. « Cela soulagerait tout le monde de savoir rapidement si nous pouvons y demeurer pour les trois années à venir. »
C’est que le projet de ce Liège 2.0 est cohérent et ambitieux. « Nous voulons conserver une ossature belge avec les cadres déjà présents et pouvoir servir de tremplin à de bons renforts étrangers », précise le n°2 du club liégeois qui a réussi à attirer Marc Hawley pour s’occuper de l’équipe B la saison prochaine. « Pour la suite de cette saison, nous n’avons fixé aucun objectif chiffré mais non plus aucune limite. A part Ostende, nous avons battu tout le monde et c’est encourageant. Nous voulons pouvoir rééditer des prestations comme celle réussie contre Anvers qui reste notre match référence. »
Ce mercredi, les Liégeois auront déjà rendez-vous avec l’histoire avec un quart de finale inédit en ENBL contre les Lituaniens d’Utena Juventus. Face aux favoris de la compétition, Lemaire et ses coéquipiers ne partiront pas avec les faveurs des pronostics mais une victoire n’en serait que plus belle. Quoi qu’il advienne, tous les amateurs de basket ne peuvent que se réjouir de voir le club phare de la région renouer avec des standards d’excellence.
Le site web de RSW Liège Basket : Retrouvez les news, l’équipe et l’agenda du RSW Liège Basket (liegebasket.be)
Pour ne rien rater du basket liégeois : Home — Liège&Basketball (liege-and-basketball.be)
T. C.
Crédits photos : Philippe Collin
Dans le sillage de leur ailier, les Aubelois reviennent victorieux de Loyers.
Face aux troupes de Julien Marnegrave, Gauthier Liégeois avait revêtu son habit de lumière afin de poser d’insolubles problèmes aux locaux. Avec 31 points, l’ancien Esneutois fut le grand bonhomme d’une rencontre maitrisée de bout en bout par les Aubelois.
Impliqués derrière, Glaude (10), Henrard (9) et les Aubelois profitaient du premier quart-temps pour faire la différence, 8-20, et du second pour faire définitivement basculer la partie. A la pause, le marquoir affichait 22-43.
A la reprise, les échanges s’équilibraient mais l’écart demeurait identique avant que les Namurois ne terminent positivement le match sans pour autant contester la victoire des Herbagers 65-77.
Crédit photo : DR
Malgré un Genet prolifique, les Ensivalois se sont inclinés à Linthout 89-70.
A Bruxelles, Genet (20 points), Hauglustaine (12) et leurs coéquipiers démarraient en trombe pour prendre l’avantage au marquoir après dix minutes, 18-23. Les locaux réagissaient alors pour reprendre l’avantage à la pause, 47-40. En seconde période, Toussaint (9) et les Ensivalois se battaient comme de beaux diables mais les locaux se montraient supérieurs et s’imposaient 89-70.
Crédit photo : PP Photography
Nouveau carton offensif et nouvelle victoire des Awansois, 104-85 contre Visé.
Les Awansois sont actuellement dans une excellente dynamique et l’ont confirmé en prenant la mesure de Visé, 104-85. Dans le sillage de Werll (34 points), les locaux prenaient l’ascendant en première période, 59-47. Au retour des vestiaires, Pierre (16), Golweski (11), Rensonnet (12) et les Visétois serraient les rangs derrière pour recoller à 73-68 à la demi-heure avant que Rami (16), Bartholome (10) et les locaux ne terminent en force pour valider leur victoire 104-85.
Les Sprimontois de Benjamin Mignon ont évité le faux-pas à Tilff pour demeurer en embuscade derrière Fléron pour le titre en P3A.
Benjamin, que retenir de ce déplacement à Tilff remporté 63-70 ?
Après un premier quart avec une grosse réussite extérieure, nous avons péché dans le deuxième, la défense adverse étant beaucoup plus agressive. Lors de la deuxième mi-temps, nous sommes restés soudés et avons réagi en équipe. Ce fut un match très difficile, les Porais ont vraiment sorti une grosse prestation. Cela fait du bien d’être poussé dans les cordes.
Comment vous apprêtez-vous à vivre cette dernière partie de saison décisive ?
Elle proposera à coup sûr un combat acharné lors de chaque confrontation. L’objectif annoncé est d’atteindre, au minimum, le tour final. Nous n’avons pas notre sort entre nos mais pour viser plus… Mais nous serons à l’affût en cas de faux-pas de Fléron. Tout cela s’annonce passionnant.