La saison prochaine, Nicolas Franck troquera sa vareuse de joueur de TDM2 pour la plaque de coach de TDM2. Il succèdera ainsi à Jérôme Jacquemin à la tête de la D3 de Sprimont tout en poursuivant son travail avec la R1 des Carriers.
Nico, pourquoi avoir accepter de reprendre les rênes de la TDM2 de Sprimont la saison prochaine ?
La question ne s’est pas posée très longtemps. Le comité m’a convoqué et m’a présenté les grandes lignes du projet. A partir du moment où il y avait de l’ambition, une envie de verticalité avec les équipes de jeunes du club et des valeurs humaines qui me correspondaient, je n’ai pas hésité. En tant que jeune Sprimontois, j’étais à l’époque dans la salle tous les samedis avec les tambours pour supporter l’équipe de Pascal Horrion. Ce nouveau poste représente évidemment quelque chose de particulier pour moi.
Succéder à Jérôme Jacquemin est-il un sacré challenge ?
Bien sûr, je connais Jérôme depuis de nombreuses années. J’ai pu évoluer au cours de différentes périodes à son contact. Encore ces deux dernières saisons, nous avons eu des échanges tant à propos du basket qu’à d’autres sujets. Je l’en remercie encore, comme pour nos dernières discussions. Et puis, nous avons encore des objectifs à poursuivre cette saison, que nous souhaitons tous atteindre.
Quelles sont tes envies pour ce futur prochain défi ?
L’envie, c’est de constituer un groupe ambitieux, qui a envie de partager des moments sur le terrain et en dehors. L’objectif, c’est aussi de créer des ponts supplémentaires avec la R1 et les équipes de jeunes du club. Sprimont a toujours été un club familial et a la volonté est de poursuivre dans cette voie.
Qu’est-ce que cela signifie pour la R1 ?
Concrètement, il n’y aura pas de différence. Je serai toujours là aux entrainements et aux matchs de la R1. Nous allons constituer un staff de coachs pour gérer ces deux équipes conjointement. L’objectif en R1 sera identique : offrir une vitrine aux jeunes en leur permettant de se développer à un niveau hyper intéressant pour leur formation/post-formation.
Et pour ta carrière de joueur ?
J’avais déjà informé le club que je ne pensais pas poursuivre comme joueur à cet échelon. Non pas que je ne me plaisais pas comme joueur à Sprimont, loin de là, mais plutôt parce que switcher systématiquement entre les deux rôles n’est pas facile et que mon esprit était bien plus focalisé sur le coaching. C’est aussi une transition logique avec le métier que j’exerce après dix saisons en tant que joueur en nationale/régionale. Je ne tire cependant pas un trait définitif sur le jeu à un niveau inférieur mais pas dans un avenir immédiat, ni proche.
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