Mois : janvier 2024

Une page se tourne à Esneux. Après huit saisons passées au club dont sept en nationale, Robin Lhoest quittera les Dragons.

Robin, pourquoi avoir pris la décision de quitter ESL United ?

Je quitterai ESLU en fin de saison pour cause de déménagement. En juin, j’irai habiter à Warsage et ce n’est pas la porte à côté d’Esneux (rires).

Quels souvenirs garderas-tu de toutes ces années à Esneux ?

Des souvenirs, j’en ai beaucoup. Huit ans, ce n’est pas rien… Je retiendrai de belles amitiés créées et de belles rencontres. Beaucoup d’amis importants à mes yeux sont passés par ESLU ou anciennement Esneux. J’ai aussi fondé un lien assez spécial avec Didier Longueville mais aussi avec toutes les personnes qui font en sorte que le club fonctionne très bien. Au point de vue basket, il y a eu plusieurs moments forts, notamment la première année où nous sommes montés en nationale 3 avec un groupe très soudé. Sept saisons en nationale ont suivi, avec des hauts et des bas, dont une saison où nous avons fini troisièmes de la série grâce à l’éclosion de Clément Matisse.

Quel challenge recherches-tu pour la saison prochaine ?

Au départ, je voulais complètement arrêter. Je travaille à Bruxelles depuis trois ans et cela devenait compliqué d’être performant à un bon niveau. Avec la fatigue cumulée des déplacements, je suis moins performant, ce qui me frustre énormément. Mais l’année prochaine, ce sera enfin fini donc j’ai vraiment hâte de retrouver la pleine possession de mes moyens. Le but sera de retrouver du plaisir dans un club près de mon nouveau domicile avec un groupe compétitif, que cela soit en TDM2 ou en R1.

A mi-saison, Benoit Tassin et les Templiers comptent cinq victoires et huit revers en R2A.

Benoit, quel bilan fais-tu à la trêve ?

A mi-saison, le bilan est positif. D’abord au niveau des résultats car nous ne sommes, pour le moment, pas menacés. Ensuite au niveau de la dynamique car après une assez longue période de défaites, nous avons trouvé une bien meilleure carburation et la qualité de jeu s’en ressent. Sur base d’un groupe créé de rien en fin de saison passée, nous avions démarré très – trop ? – fort et puis tout s’est écroulé… Mais nous avons su relever la tête et nous aborderons le deuxième tour avec l’ambition de regarder vers le haut du classement et pas vers le bas.

Quels furent les moments forts de ces derniers mois ?

Nous avons eu des moments forts très négatifs comme les 35 points marqués à Profondeville, les six défaites de rang ou encore la blessure de Bastien Ewbank pour laquelle nous espérons toujours un miracle de Noël. Mais nous avons aussi vécu des moments très positifs comme le retour de Kevin Palazy ou notre premier quart remporté 9-32 à Ciney. Le point à retenir, c’est la résilience du groupe et le fait que nous n’avons pas lâché, que nous sommes là.

Quels seront vos objectifs pour le deuxième tour ?

Un objectif sera d’être plus nombreux à l’entrainement grâce au retour des blessés. L’autre sera surtout de continuer dans la dynamique actuelle pour aller chercher des victoires. Si nous faisons un deuxième tour identique au premier, nous ne devrions pas être inquiétés. Et si nous pouvions aller chercher une ou deux victoires surprises, nous pourrions même espérer beaucoup plus.