Pierrick Van Den Brule revient sur la semaine agitée des Carriers et le déplacement ubuesque à Anderlecht.
Pierrick, sacrée semaine que vous venez de vivre à Sprimont.
En effet, la semaine fut agitée. Mardi à l’entrainement, on nous annonçait que les Anderlechtois n’avaient pas leur salle pour le match du samedi et que nous devions le reporter. Lors de l’entrainement du jeudi, on nous annonçait que nous jouerions finalement mardi. Ensuite, vendredi à 19 heures, on nous informait que le match aurait finalement bien lieu le samedi.
Dès lors, samedi, vous preniez la route pour la capitale.
Exact. Une fois arrivés à Anderlecht, un papier collé sur la salle des locaux précisait que le match ne se jouait pas là mais dans une école… Ce n’était pas la plus belle salle dans laquelle j’ai joué (rires). Il y avait 20 centimètres entre les lignes du terrain et les escaliers du murs, ces lignes n’étaient pas bien tracées…
Mais c’est surtout le chrono qui posa problème.
Oui, les officiels de table ne parvenaient pas à arrêter le chrono. Après avoir disputé 30 secondes de jeu, nous nous sommes arrêtés pour que les locaux puissent régler ce problème. Nous avons repris et après une minute, rebelote. Les arbitres ont signalé aux Anderlechtois qu’ils avaient 30 minutes pour remettre le chrono en ordre de marche. 30 minutes plus tard, le match reprenait et, à nouveau, pas moyen d’arrêter le chrono. Ce qui entraina le coup de sifflet final ! Nous sommes allés à Anderlecht pour 2 minutes de jeu (rires).