Boterdael et les Carriers corrigent les Chestrolais

Aucun suspens à Sprimont avc des Carriers dominateurs d’entrée de jeu contre Neufchâteau.

A domicile, Boterdael (24 points), Van Den brule (10) et les Carriers explosaient les Chestrolais d’entrée de jeu pour mener 29-14 après dix minutes. Les Sprimontois allaient outrageusement dominer leurs invités pour compter jusqu’à 39 points d’avance avant de relâcher un peu la pression pour finalement s’imposer 92-67.

Revers des Dragons contre ESL United

Thielen et les Dragons se sont inclinés 60-78 contre Woluwé.

En effectif réduit, les Dragons étaient cueillis à froid par les Bruxellois qui faisaient 17-25 après dix minutes. Dans le second quart, les locaux proposaient une meilleure défense mais c’était alors l’attaque qui ne suivait plus. A la mi-temps, le score était de 26-40.

Au retour des vestiaires, Thielen (12 points), Boxus (9) et leurs coéquipiers rivalisaient bien mieux avec leurs invités mais ne parvenaient pas à trouver ce petit grain de folie pour enflammer la partie et recoller au score. A l’arrivée, c’était une défaite 60-78.

« Un groupe soudé autour de notre coach »

Encore une victoire pour Martin Randaxhe et Sprimont, 92-67.

Martin, que retiens-tu de cette nouvelle victoire contre les Chestrolais ?

Notre bonne intensité et notre collectif offensif mais aussi défensif. Sans oublier que nous progressons de match en match.

Comme expliques-tu un tel écart face à une équipe aussi compétitive que Neufchâteau ?

Nous avons réussi une bonne performance pour compter jusqu’à 39 points d’avance avant d’un peu trop nous relâcher dans le quatrième tout en conservant une avance de 25 unités.

Comment analyses-tu votre formidable première partie de saison alors que vous affichez un bilan de huit victoires en onze matchs ?

Pour être honnête, je ne pensais pas que nous en serions là aussi tôt dans la saison avec cette équipe de jeunes formée durant l’été. Nous avons su créer un groupe soudé autour de notre coach et chaque joueur fait les efforts nécessaires pour l’équipe.

Boxus, Allemand et les Cointois déroulent face à la lanterne rouge jupilloise

Encore une victoire pour Cointe, encore une défaite pour LAAJ.

Dans ce derby Liégeois, Boxus (20 points), Allemand (15) et les Cointois avaient déjà fait le break après dix minutes, 23-14. Malpas (9) et les Grenouilles profitaient du second quart pour tuer tout suspens et à la pause, le marquoir affichait 48-30.

En seconde période, les Grenouilles, sans véritable enjeu, continuaient d’afficher leur suprématie face à Jennès (8) et aux Jupillois qui sont désormais, et très largement, lanterne rouge de première régionale. Score final : 87-58.

Le résumé vidéo de Lgsportfun est disponible ici.

« Les deux parties avaient un accord de principe »

Les Sang et Marine sont éliminés de la Coupe de Belgique après leur victoire 94-93 contre Louvain en Coupe de Belgique. Les Liégeois, qui évolueront désormais sans John Jr, seront déjà sur le pont ce mercredi en ENBL face à Valmiera.

Pas de miracle pour les Principautaires ce lundi en Coupe de Belgique. Hagins (29 points et 12 rebonds), Troisfontaines (9 points et 4 assists), Tumba (7 points et 13 rebonds) ont réussi à s’imposer 94-93 contre les Bears mais cet écart était bien insuffisant pour poursuivre l’aventure en Coupe de Belgique.

Les esprits se tournent désormais sur la rencontre de Coupe d’Europe qui aura lieu ce mercredi au Country Hall contre Valmiera. A noter que Avelon John Jr ne fait plus partie de l’effectif des Sang et Marine. « Le Club et le joueur se sont quittés ce dimanche matin. Les raisons de ce départ précipité sont tout simplement sportives puisque les deux parties avaient un accord de principe si le défi et l’offre d’un autre Club arriveraient à séduire AJ », précisent les dirigeants liégeois. « AJ s’est donc envolé pour la Hongrie et nous lui souhaitons tout le meilleur pour sa carrière. »

Crédit photo : Philippe Collin

Bonvoisin, Poussart et les Fromagères victorieuses de LAAJ en prolongation !

Passionnant derby de R1 Dames entre Herve-Battice et LAAJ.

Les Herviennes ont la baraka. A domicile, Bonvoisin (13 points), Poussart (11) et leurs coéquipières réusissaient un excellent début de rencontre pour s’isoler à 24-13 après dix minutes et 39-27 à la pause. Revigorées par un passage au vestiaire, les Jupilloises affichaient un tout autre état d’esprit à la reprise. Dambly (15 points) alignait les triples, Leemans faisait admirer sa palette offensive et les visiteuses réduisaient l’écart à 49-44 à la pause. Le dernier quart était passionnant et voyait les Jupilloises revenir à égalité. A la fin du temps règlementaire, c’était l’égalité parfaite : 65 partout. Dans la prolongation, les locales faisaient parler leur expérience et leur défense pour empocher la victoire, 75-70.

Revers frustrant pour Delvoye et les Pepins contre Natoye

Il n’a pas manqué grand chose aux Pepins pour s’imposer contre Natoye.

Face aux Namurois, Delvoye (21 points) faisait étalage de toute sa panoplie offensive et permettait aux Pepins de mener 47-45 à la pause. A la reprise, les protégés de Vincent Aldenhoff se loupaient complètement et laissaient les visiteurs passer devant, 60-71 à la demi-heure. Jacoby (11), Coetsiers (9) se battaient comme de beaux diables dans la dernière ligne droite pour revenir au score mais devaient s’avouer vaincus de très peu, 81-85.

« Toujours à une seule défaite, il ne faut pas banaliser ça et en profiter »

Gilles Dubru et les Porais ont évité le piège tendu par les Unionistes pour conserver, ex-aequo avec l’Etoile Jupille, le leadership de l’élite provinciale.

Gilles, que retenir de ce déplacement à l’Union Liège ?

Comme prévu, Arnaud Croteux (ndlr : un ancien de Tilff ) avait bien préparé son match et nous a poussés à joué juste tactiquement, ce qui n’a pas été le cas pendant 40 minutes. Nous avons eu des pourcentages très compliqués mais notre défense nous a permis de rester devant tout le match.

Qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer 52-61 ?

Hormis trop de rebonds offensifs et de contre-attaques concédés, nous étions vraiment dominants dans notre partie de terrain. Offensivement, nous avons trouvé beaucoup de solutions voulues mais nous n’avons pas « connecté », ce qui nous a empêchés de prendre une avance confortable. L’absence de Thiry pour paternité nous a fait mal en attaque. Toute l’équipe lui dédie cette victoire.

Alors que les Unionistes affichent un bilan de cinq victoires en douze rencontres, vous venez d’empocher une onzième victoire en douze matchs.

Si les Unionistes jouent comme cela chaque week-end, ils vont remonter au classement. Nous sommes toujours à une seule défaite, il ne faut pas banaliser ça et en profiter. A nous de gagner samedi prochain contre Huy pour terminer « champion d’automne ».

« Nous sommes allés à Anderlecht pour deux minutes de jeu ! »

Pierrick Van Den Brule revient sur la semaine agitée des Carriers et le déplacement ubuesque à Anderlecht.

Pierrick, sacrée semaine que vous venez de vivre à Sprimont.

En effet, la semaine fut agitée. Mardi à l’entrainement, on nous annonçait que les Anderlechtois n’avaient pas leur salle pour le match du samedi et que nous devions le reporter. Lors de l’entrainement du jeudi, on nous annonçait que nous jouerions finalement mardi. Ensuite, vendredi à 19 heures, on nous informait que le match aurait finalement bien lieu le samedi.

Dès lors, samedi, vous preniez la route pour la capitale.

Exact. Une fois arrivés à Anderlecht, un papier collé sur la salle des locaux précisait que le match ne se jouait pas là mais dans une école… Ce n’était pas la plus belle salle dans laquelle j’ai joué (rires). Il y avait 20 centimètres entre les lignes du terrain et les escaliers du murs, ces lignes n’étaient pas bien tracées…

Mais c’est surtout le chrono qui posa problème.

Oui, les officiels de table ne parvenaient pas à arrêter le chrono. Après avoir disputé 30 secondes de jeu, nous nous sommes arrêtés pour que les locaux puissent régler ce problème. Nous avons repris et après une minute, rebelote. Les arbitres ont signalé aux Anderlechtois qu’ils avaient 30 minutes pour remettre le chrono en ordre de marche. 30 minutes plus tard, le match reprenait et, à nouveau, pas moyen d’arrêter le chrono. Ce qui entraina le coup de sifflet final ! Nous sommes allés à Anderlecht pour 2 minutes de jeu (rires).