« Solidaires pour décrocher en équipe cette dernière victoire en 2023 »

David Medart et les Jupillois ont terminé le premier tour par une victoire étriquée contre ESL United, 63-60, pour figurer dans le peloton de tête de la P3A.

David, comment avez-vous abordé ce dernier match de l’année 2023 ?

Nous l’avons mal débuté avec un 3-12. Les petits jeunes d’Esneux mettaient en place un jeu rapide et nous avons voulu répondre de la même manière sauf que notre reconversion défensive ne suivait pas en début de rencontre.

Vous avez toutefois fini par arracher la victoire. Comment y êtes-vous parvenus ?

Nous avons davantage posé notre jeu et avons resserré notre défense comme nous savons le faire en étant plus agressifs et en mettant plus d’intensité. En deuxième mi-temps, nous avons réussi à creuser l’écart jusqu’à compter 19 longueurs d’avance avant de nous faire une frayeur en fin de match. Malgré cela, nous sommes restés solidaires et nous avons été décrocher en équipe cette dernière victoire de 2023.

Crédit photo : Orizon Photographie

Annaert, Vranken et les Calidifontains dominent Herstal

Large victoire des Ninanais contre Herstal en P3C.

A domicile, Annaert (20 points), Vranken (12) et leurs partenaires faisaient immédiatement la différence pour prendre le large, 30-13 après dix minutes. Un écart conséquent que les locaux allaient gérer tranquillement tout le reste de la rencontre malgré la volonté de Sarifiti (19), El Abassi (14) et des Herstaliens de revenir dans le match. Score final : 94-72.

Sumkay, Archambeau et les Haricots reviennent bredouilles de Kain

Les Haricots n’ont pas créé l’exploit chez la solide équipe de Kain.

A Kain, les Haricots se loupaient en début de rencontre. Menés 21-11 après dix minutes, Sumkay (20 points), Archambeau (13) et leurs coéquipiers devaient courir après le score mais à la pause, le marquoir affichait 43-31.

Au retour des vestiaires, Makengo (11), Bernard (12) et leurs partenaires faisaient le forcing pour revenir dans la partie et parvenaient à réduire l’écart à 60-53 à la demi-heure avant de craquer à nouveau dans la dernière ligne droite. Score final : 80-66.

Crédit photo : Philippe Collin

Un gros carton pour Noël !

Les Panthers n’ont pas fait dans la dentelle à Laarne.

Pour profiter au mieux de la féérie de Noël, les Liégeoises voulaient s’imposer à Laarne ce vendredi. Histoire de passer les fêtes avec la banane, les Liégeoises ont ajouté la manière à la victoire avec une totale domination et une énorme victoire 39-101.

A mi-saison, Julia Franquin et ses coéquipières affichent un excellent bilan de sept victoires en onze matchs et peuvent légitimement viser d’user du second tour pour affirmer leur place dans le Top 4.

« Je tire la sonnette d’alarme »

Ancien Président de Sainte Walburge, Michael Markowicz analyse la fusion qui eut lieu il y a deux ans et demi entre son club et Liège Basket et tire la sonnette d’alarme quant à une situation qu’il juge préoccupante.

Depuis plusieurs années, les clubs de basket-ball font face à de vraies difficultés. Si les budgets – impactés par le Covid puis par la crise de l’énergie – sont parfois difficiles à boucler et qu’exister face à une offre sans cesse plus large de loisirs se révèle un vrai casse-tête, la crise la plus profonde et sans doute la plus impactante est celle du bénévolat. Nombreux sont les clubs à cruellement manquer de bénévoles pour permettre le bon fonctionnement de leurs équipes.

Pour tenter de survivre, se démarquer ou proposer un projet attractif, certains clubs ont opéré des rapprochements stratégiques. Il y a deux ans et demi, Sainte Walburge fusionnait avec Liège Basket pour devenir RSW Liège Basket. « Au départ, nous ne voulions fusionner avec aucun autre club mais nous commencions à vraiment manquer de bénévoles. Nous étions de moins en moins nombreux dans le comité et le club s’essoufflait. A l’époque, cette fusion était la meilleure solution car nous n’avions, à vrai dire, pas vraiment le choix’, rappelle Michael Markowicz, qui fut Président de Sainte Wal’ durant cinq ans. « Notre modèle fut d’ailleurs un peu imité ensuite par d’autres clubs qui éprouvaient des difficultés similaires. »

Au moment de l’annonce de cette fusion qui devait permettre à la nouvelle entité RSW Liège Basket de devenir l’un des plus gros clubs de la province, certains furent choqués, d’autres circonspects, d’autres encore enthousiasmés. « A ce moment-là, c’était la bonne décision à prendre pour ne pas laisser Sainte Walburge mourir à petit feu », assume Michael.

Depuis lors, de l’eau a coulé sous les ponts. « Finalement, dans cette fusion, c’est sans doute Liège qui a le plus gagné car à Sainte Walburge, nous avions beaucoup d’équipes de jeunes ainsi que des équipes seniors dans de multiples divisions », observe l’ancien Président. « Au début, il y a eu un vrai vent de positivité quant à ce projet, un élan d’enthousiasme d’autant plus que la nouvelle structure proposait une pyramide d’équipes où chacun pouvait s’épanouir. Cependant, certaines choses n’avaient sans doute pas été clairement définies au niveau des rôles et force est de constater que la situation est désormais plus que préoccupante. »

« Réagir avant qu’il ne soit trop tard »

C’est après avoir fait ce constat que Michael souhaite « tirer la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard »« Au niveau sportif, le bilan de cette fusion apparait désormais négatif avec de nombreux jeunes qui ont quitté le club, d’autres qui ne souhaitent pas au revenir, l’ADN élitiste de Liège qui ne transparaît pas dans les résultats alors que j’ai l’impression que l’âme de Sainte Wal a complètement disparu », déplore-t-il. « Le réservoir de jeunes n’est plus suffisant, hormis avec les U16 et les U21 qui performent bien. Mais un club ne peut se bâtir autour de deux équipes. Pour les équipes seniors, les résultats sont catastrophiques et presque toutes les équipes – à l’exception de la R2 – sont concernées par la descente. »

Un paradoxe alors que la D1 de Liège ne s’est jamais aussi bien portée depuis plusieurs années ! « Je n’ai pas rencontré les nouveaux propriétaires américains mais ce qu’ils mettent en place pour l’équipe première est positif. Les victoires s’enchainent, on ressent un engouement du public, je salue cela. Par contre, je m’interroge de savoir s’il y a bien quelqu’un qui gère le bateau Sainte Walburge et si les Américains sont intéressés par le club dans son ensemble, d’autant plus que ce n’est pas toujours bon quand un club ne dépend que d’une seule personne », avance Michael. « La situation de Sainte Walburge me tracasse. Je n’ai jamais vu des classements pareils. Il faut réagir avant qu’il ne soit trop tard et il est grand temps de faire quelque chose sous peine de voir le club se déliter davantage. »

Un cri du cœur de l’ancien Président qui ne manque pas de préciser « qu’une saison se prépare en janvier »« Il y a donc déjà urgence », prévient-il. « Je suis prêt à discuter d’un éventuel retour mais pas à n’importe quelles conditions afin de tenter de redresser la situation », confie-t-il. « Si je n’ai pas de retour, je passerai à autre chose car j’ai aussi des contacts du côté de Comblain où Christophe Henri est en train de bâtir quelque chose de bien et qui me ressemble humainement. »

Crédit photo : Philippe Collin

Iaro, Goémé, Matisse et les Comblinois terminent en force à Neufchâteau

Déjà assurés de terminer à la première place de la TDM1B, les Comblinois ont bouclé cette première moitié de saison par une superbe victoire à Neufchâteau, 76-97.

Les Comblinois terminent cette première moitié de saison comme ils l’avaient commencée : par une victoire. Durant toute la première période, les Chestrolais profitaient de l’appui de leur public pour rivaliser avec leurs invités 43-44 à la pause. Mieux, les locaux, dans leurs installations, étaient encore au coude-à-coude à la demi-heure, 65-66. Mais dans le dernier quart, les protégés de Marc Hawley allaient subir la déferlante comblinoise. Matisse (17 points), Iarochevitch (22), Malempré (10), Goémé (17), Princen (13) et leurs coéquipiers livraient dix minutes éblouissantes des deux côtés du terrain pour affirmer leur suprématie et empocher une splendide victoire 76-97.

Crédit photo : Franz the guy

Exploit des Liégeois à Limburg !

Les Sang et Marine ont offert un joli cadeau de Noël à leurs supporters.

A Limburg, les Liégeois ont pu compter sur un excellent Anosike qui a compilé 26 points à 70% aux tirs et 5 rebonds. Dans le sillage de leur récent renfort, les Sang et Marine étaient au contact toute la première période, 24-23 après dix minutes et 45-43 à la pause.

Au retour des vestiaires, Tumba (7 points, 13 rebonds), Troisfontaines (16 points et 4 assists), Rodriguez (11 points, 7 passes décisives et 4 interceptions) et leurs coéquipiers haussaient le ton en défense. Malgré du déchet sur la ligne des lancers-francs, les Principautaires recollaient au score et prenaient l’avantage, 57-64 à la demi-heure. Les Limbourgeois retrouvaient leurs standards offensifs dans un dernier quart palpitant et poussaient pour revenir mais les Liégeois tenaient bon pour empocher une superbe victoire, 82-87.

Un magnifique succès contre une équipe du top qui ne comptait jusqu’alors que deux revers qui permet aux Sang et Marine d’afficher un bilan positif – 7 succès pour 5 défaites – et d’occuper virtuellement la quatrième place au classement général avec une défaite de moins (et un match de moins) que Courtrai, Malines et le Brussels.

Crédit photo : Léa Collin

« Nous savions que c’était un match à 1000 points »

Baptiste Domken et les Jupillois ont doublé leur nombre de victoires en s’imposant 75-63 contre United Woluwé.

Baptiste, la joie devait être présente dans vos rangs après avoir décroché, contre Woluwé, votre deuxième victoire de la saison en R1.

Oui, cette victoire fait un bien fou juste avant la trêve ! Nous savions que c’était un match à 1000 points dont l’enjeu était important. Nous devions montrer que nous étions à la maison.

Que retiens-tu de ce match contre un concurrent direct au maintien ?

Nous avons su gérer la pression, ne pas nous emballer ou, au contraire, baisser les bras. A la reprise, nous savions que le troisième quart-temps serait très important. Nous avons su augmenter notre intensité de jeu. Notre défense a suivi avec quelques interceptions et des paniers marqués sur contre-attaque. Et nous avons terminé le troisième quart avec dix longueurs d’avance. A partir de là, nous avons géré jusqu’à la fin et la victoire était pour nous.

Crédit photo : Orizon Photographie

« Notre objectif n’est autre que le titre et la montée »

Thibault Lonhienne et Fléron bouclent le premier tour invaincus en P3A après une très large victoire à Hannut, 45-103.

Thibault, que retiens-tu de cette impressionnante victoire à Hannut ?

Je ne sais pas s’il y a grand chose à retenir de ce match tant notre équipe et celle d’Hannut sont dans des dynamiques différentes. Nous sommes concentrés sur notre objectif qui est la montée et nous essaions de prendre chaque match sérieusement, l’un après l’autre.

Comment expliques-tu un tel écart ?

C’est grâce à notre collectif, à une belle réussite et à une défense solide que nous avons rapidement pu prendre le large et puis consolider notre victoire sereinement, toute l’équipe se mettant au diapason.

Vous terminez cette première moitié de championnat de P3A avec un bilan impeccable : douze victoires en autant de rencontres.

Nous sommes déjà concentrés sur la suite, notamment sur un mois de janvier très important pour nous avec plusieurs gros matchs, dont un déplacement à Sprimont en sortie de trêve qu’il faudra préparer sérieusement pour rester invaincus et continuer notre marche en avant vers notre but qui n’est autre que le titre et la montée. Je pense toutefois que nous avons encore une marge de progression importante, une fois que nous serons au complet – nous avons eu pas mal de blessés sur ce début de saison. Avec plus de rigueur et de sérieux, nous devons encore être meilleurs. Il est arrivé que nous soyons un peu trop irréguliers sur ce premier tour qui est cependant positif puisque nous sommes toujours invaincus.

« Une terrible ambiance durant tout le match »

Pour le dernier match de l’année 2023 en P1, les spectateurs ont été gâtés avec un véritable thriller aux Argilières entre l’Etoile Jupille et Grâce-Hollogne, deux équipes du top de l’élite provinciale.

Après avoir caracolé en tête de la première provinciale, les Etoilés ont subi un coup d’arrêt avec la perte de Cordonnier et un revers concédé à ESL United. Quelques jours plus tard, les protégés de Michel Nihon recevaient des Buffalos surfant sur une bonne dynamique pour clore l’année civile.

Un choc au sommet important pour le classement puisque les Jupillois devaient obligatoirement s’imposer pour ne pas laisser les Porais prendre trop d’avance au classement et les Buffalos revenir à leur hauteur (mais avec un match de moins). D’emblée, Benoit Blanchy (31 points) et Joachim Thiry (28) montraient leur envie d’en découdre et permettaient aux Buffalos de mener 25-28 après dix minutes. Xavier Pennenman (22 points) et les locaux réagissaient dans le second quart pour égaliser à la pause, 47 partout.

Si la première mi-temps avait été très offensive, le troisième quart était placé sous le signe de la défense. Boufflette (10) et les Buffalos serraient les rangs derrière pour reprendre l’avantage, 58-64 à la demi-heure. Dans un dernier quart palpitant, l’attaque jupilloise retrouvait sa splendeur. Bongiorno (15) et les Etoilés faisaient le forcing et au bout des quarante minutes, le marquoir affichait un score de parité, 90 partout.

Les prolongations sont souvent une roulette russe et ces cinq minutes additionnelles souriaient aux Buffalos qui arrachaient la victoire de haute lutte, 97-105. « Il est difficile de retirer du positif après une défaite en prolongation mais je retiendrai tout de même l’ambiance qui fut terrible durant tout le match », confiait Jérôme Niedziolka, très en vue avec 24 points. « A mon sens, nous avons manqué d’un petit brin de chance mais également de lucidité en fin de match. Nous payons un mois de décembre avec un seul entrainement dans les jambes et avec une équipe incomplète à cause de l’enchainement des matchs et de l’indisponibilité de notre salle. » Et de conclure : « On se revoit en janvier pour de nouvelles aventures. »