Changement de coach et grosse victoire à Grâce-Hollogne : Nicolas Paulus analyse la semaine mouvementée des Sucriers.
Nico, comment le groupe a-t-il accueilli la démission de Tom Content ?
Nous étions très attachés à Tom. Il a construit – certes pas tout seul – l’équipe telle qu’elle est, celle qui a remporté le titre en P2 l’an passé. Les réactions à sa démission furent diverses. Beaucoup sont tombés des nues ; déception, tristesse, regrets et colères se sont manifestés. Pas un joueur n’en était ravi, en tout cas. Il fut même question de refuser sa démission mais ce n’est jamais bon d’empêcher quelqu’un de partir lorsqu’il l’a déjà décidé. Il a fallu un peu de temps pour que l’émotionnel retombe un peu et qu’on approche la chose de manière positive. Certes notre ami ne nous coachera plus, lui qui nous a amenés là en P1, mais personne ne pouvait nier que nous avions besoin d’un électrochoc, d’un souffle nouveau. Tom a eu l’intelligence de le reconnaitre et le courage de se sacrifier pour ça, chapeau. Et la victoire contre les Buffalos après cette semaine mouvementée en est finalement la démonstration.
Comment avez-vous abordé ce déplacement à Grâce-Hollogne ?
Sans pression, avec l’envie de nous racheter par rapport à beaucoup de nos dernières prestations décevantes. Nous savions être les outsiders vu notre méforme, notre semaine chamboulée, et cela nous a permis de ne pas prêter attention au score mais uniquement à notre basket.
Que retiens-tu de cette victoire 65-84 ?
Plusieurs choses. Le Wanze de la saison passée est toujours là et capable de tout, à nous de confirmer. Wanze sait jouer en défense bien que nous ne l’ayons quasi pas fait cette saison. Nous sommes capables de reprendre du plaisir sur le terrain et c’est même le premier objectif que le nouveau coach, Matthias Scholze, a établi.
Comment expliques-tu un tel écart ?
L’écart est sévère. Nous méritions clairement la victoire mais le talent des Buffalos les a fait revenir à moins trois vers le milieu du dernier quart. Le match aurait très bien pu tourner autrement sans de gros shoots d’Hugo Riga dans le corner pour nous redonner un peu d’air et calmer les supporters locaux qui se réveillaient. Après, nous avons continué à inscrire de gros shoots jusqu’à lafin. Cependant, je connais très bien les Buffalos : ils n’ont vraiment pas fait un bon match et ils le savent. Mais nous devons aussi créditer notre défense – retrouvée ou découverte ? – car nous n’avons jamais laissé les locaux prendre feu comme ils savent le faire. Je ne suis pas certain d’avoir déjà vu Wanze aussi mobilisé et c’était justement, pour moi, notre plus gros problème d’adaptation à cette P1 où chaque joueur peut être dangereux.