André et Depouhon ne suffisent pas à Woluwé

Malgré le scoring des deux anciens de Belgrade, les Oursons se sont inclinés 87-74 à Woluwé.

A Woluwé, Maxime André (21 points) et Thomas Depouhon (22 points) ont tout tenté mais les Oursons, trop laxistes en défense après avoir contenu les Dragons d’ESL United sous la barre des 50 points, se sont inclinés 87-74. Dans le sillage des deux anciens pensionnaires de Belgrade en TDM2, Andenne menait 21-25 après dix minutes mais les troupes de Jacques Stas voyaient les Bruxellois passer devant à la pause, 43-41, avant de faire la différence en seconde période. Score final : 87-74.

Crédit photo : Orizon Photographie

« Les Ostendais ne sont pas champions depuis 12 ans par hasard »

Tom Malempré et les Comblinois ont affiché une belle résistance face à Ostende avant de conquérir une cinquième victoire de rang contre Melsele.

Tom, comment as-tu vécu ce huitième de finale de Coupe de Belgique contre la D1 d’Ostende ?

C’était évidemment exceptionnel grâce aux supporters, comme toujours, au rendez-vous ! Il y avait une ambiance de fou contre une superbe équipe. C’était forcément top d’avoir pu affronter des joueurs qui ont déjà joué en Euroleague.

Que retiens-tu du match en lui-même ?

Comme nous le savions, cela a été compliqué vu l’effectif aligné par Ostende. Ce n’est pas pour rien que les Côtiers sont champions depuis douze ans… Nous savions que cela allait être difficile mais nous sommes restés soudés et avons tout donné jusqu’à la dernière seconde.

Crédit photo : RSW Liège Basket

Et de six pour Mottard et les Porais !

Les Porais demeurent invaincus en P1.

Comme l’Etoile Jupille, Tilff affiche un bilan parfait : six victoires en autant de rencontres. Le dernier succès en date fut acquis 66-57 contre ESL United. Profitant de la précision de Mottard (15 points) derrière l’arc et d’une solide défense, Thiry (10) et les locaux ont émergé en seconde période pour infliger à Rocour (15) et aux Collégiens leur second revers de rang.

« Un match disputé sur un rythme de sénateur »

Logique respectée pour le derby de R2A entre Alleur et Belleflamme.

Une victoire en six matchs, une revers en six rencontres, le bilan des Haricots et des Alleurois étaient diamétralement opposé avant ce derby où la logique du classement fut respectée. Carbonari (16 points), Dallenogare (13) et les Alleurois profitaient de leurs installations pour prendre les devants et mener 19-12 après dix minutes et 36-28 à la pause.

En seconde période, les locaux continuaient de creuser leur avance face à Matumuini (14), De Jaeger (14 également) et aux jeunes Haricots. Au final, les protégés de Julien Moray s’imposaient 76-56 pour décrocher une sixième victoire et rester confortablement installés dans le duo de tête de la R2A.

« Un match disputé sur un rythme de sénateur où les locaux, sans spécialement briller, ont toujours eu la mainmise sur des adversaires très jeunes », résume André Trinon. « Le fait marquant du match est que, dans un derby liégeois, le convocateur soit parvenu à désigner deux arbitres coûtant plus de 150 € de déplacement ! »

Crédit photo : Orizon Photographie

Toumani Camara a réussi son baptême du feu en NBA

Premier match de saison régulière positif pour Toumani Camara.

Cette saison encore plus que de coutume, nombreux seront les Belges à regarder avec avidité du côté de la NBA. Et pour cause ! Enfin, un de nos compatriotes foule les parquets de la grande ligue. Pour son premier match de saison régulière avec sa nouvelle équipe de Portland, le Bruxellois était opposé à Paul Georges (27 points et 6 assists), Kawhi Leonard (23 points, 5 rebonds et 6 passes), Russell Westbrook (11 points, 5 rebonds et 13 assists) et Ivica Zubac (20 points et 12 rebonds). Si la victoire ne fut logiquement pas au bout pour les Blazers, ils n’ont pas à rougir de leur prestation face à l’un des favoris de la Conférence Ouest. Un revers 123-111 lors duquel Toumani Camara s’est illustré avec 7 points, 2 rebonds et 1 passe décisive en 16 minutes. Le « p’tit Belge » a montré qu’il avait sa place dans la meilleure ligue du monde !

« Un projet titanesque »

Quentin Pincemail quitte Sprimont pour reprendre les rênes de la R1 de Belleflamme. Entretien.

Quentin, après trois mois, tu quittes déjà Sprimont.

Je tiens à remercier le comité, les bénévoles, les joueurs et Jérôme pour leur accueil. Je n’ai passé que trois mois à Sprimont et j’ai l’impression d’y avoir passé six ans. J’ai créé des liens forts avec les Carriers et notamment rencontré deux personnes formidables : Bobby et Yvette.

Que vas-tu retenir de ce passage à Sprimont ?

Outre les relations humaines, j’ai rencontré des gars super forts techniquement. Pratiquement tout le groupe est ambidextre, cette gestion des deux mains est assez remarquable. Plus globalement, tous ces gars ont un niveau de fou pour la D3.

Pourquoi dès lors quitter un club où tu te sentais bien et où ton travail d’assistant-coach était salué ?

J’avais prévenu le club et le groupe en début de saison que si une proposition intéressante me parvenait, je ne m’interdisais pas de l’étudier. J’ai quand même l’âme de quelqu’un qui apprécie prendre les choses en main et cela me trottait dans la tête depuis deux ou trois semaines mais je ne pensais pas que cela irait si vite.

Après avoir reçu le coup de fil de Vincent Clavier, le choix de rejoindre Belleflamme fut-il difficile ?

Bien entendu, cela me fait quelque chose de quitter Sprimont où j’ai pu tisser des liens forts avec différentes personnes. Mais j’ai pris ma décision assez rapidement. Je connais pas mal de gars de cette équipe, ce groupe est intéressant. Jean-Luc Mathy a donné son maximum et je suis triste pour lui mais je vais essayer de reprendre le flambeau.

Quels sont tes objectifs pour ce nouveau défi ?

C’est clairement une nouvelle aventure qui me sort de ma zone de confort et c’est aussi cela que je recherchais. Le travail à fournir est colossal, aussi bien basket que mental, car ce groupe semble dans le dur. Belleflamme est un club où j’ai envie de m’investir à moyen-long terme si cela se passe bien et si ce que je propose est en cohérence avec ce que le comité désire. C’est un projet titanesque mais stimulant.

Crédit photo : Quentin Pincemail Facebook

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« La balle est désormais dans le camp des joueurs »

Après un début de saison plus que moyen, les Haricots ont décidé de se séparer de Jean-Luc Mathy et ont opté pour Quentin Pincemail pour le remplacer à la tête de la R1.

Avec un bilan de deux victoires en sept matchs, le bilan de Belleflamme n’est pas celui espéré. « Le club n’avait donné aucun objectif chiffré au coach et au groupe. Nous savions bien qu’en changeant plusieurs joueurs, l’entraineur et en faisant le choix de ne pas remplacer Julien Mathy pour permettre à nos jeunes de s’aguerrir dans cette division, il faudrait du temps pour que la mayonnaise prenne. Il y avait donc zéro pression sur ce groupe », précise d’emblée Vincent Clavier.

La figure emblématique de Belleflamme a néanmoins dû se résoudre à se séparer de Jean-Luc Mathy. « Celui m’ennuie humainement car Jean-Luc joue chez nous en P3, son fils joue aussi chez nous. C’est quelqu’un de bien », reconnait-il. « Mais je n’avais pas vraiment le choix. »

Lundi, les joueurs de la R1 ont demandé une réunion et furent reçus chez le grand architecte des Haricots. « Les joueurs regrettaient un problème de communication avec Jean-Luc et une ligne de conduite pas toujours respectée. Unanimement, ils voulaient du changement. Jean-Luc avait perdu son vestiaire et dans ce cas-là, c’est difficile de revenir en arrière », explique Vincent. « En tant qu’ancien coach de cette équipe, j’étais mal placé mais c’est vraiment une décision qui part des joueurs. »

Si Vincent regrette que les membres du noyau de la R1 n’aient pas sollicité plus tôt une entrevue afin d’aplanir les différends et d’offrir une seconde chance au désormais ex-coach de l’équipe, il reconnait également qu’il fallait réagir, cette mini-trêve tombant à pic. « Mais j’ai rappelé aux joueurs que ce n’était pas le coach qui shootait mal, était dominé au rebond ou ratait ses lancers-francs. C’est malheureusement toujours le coach qui trinque », regrette-t-il. « Les joueurs sont les musiciens, l’entraineur le chef d’orchestre. Il incombe au chef d’orchestre de bien faire jouer ses musiciens. Les joueurs ont été prévenus : il n’y aura pas d’autre changement de coach cette saison. A eux de mieux prester désormais. La balle est dans leur camp. »

Très vite, Vincent a jeté son dévolu sur Quentin Pincemail, bâtisseur de génie à Tilff durant de nombreuses années et T2 de Jérôme Jacquemin à Sprimont depuis le début de saison. « J’avais prévenu le club de Sprimont et tout le groupe en début d’année que si une proposition intéressante me parvenait, je ne m’interdisais pas de l’étudier », précise le nouveau coach des Haricots.

« Non seulement Quentin connait la division mais il a en outre réussi à faire tourner une équipe sans véritables superstars et à obtenir d’excellents résultats avec Tilff », rappelle Vincent Clavier. « A Belleflamme, il sera encore davantage qu’un coach car il est capable de s’investir dans l’extra-sportif et de créer ce bien vivre ensemble qui fut essentiel, à l’époque, pour nous permettre d’arriver en TDM2. A Tilff, chacun semblait connaître son rôle et c’est aussi cela qui fut, en partie, le fondement de notre réussite à l’ABC Arena. J’ai l’impression de me voir il y a vingt ans, il me semble être un excellent choix pour un club familial comme le nôtre. »

« Le chantier est titanesque, aussi bien mentalement qu’au niveau basket. Ce groupe semble être dans le dur », observe Quentin stimulé par ce nouveau challenge. « En simplifiant un peu, Quentin arrivera « facile » car ce sera difficile de faire moins bien et les joueurs, responsables du changement de coach, auront à cœur de prouver que nous avons eu raison de les écouter et qu’ils sont capables de produire du bien meilleur basket. » Et de conclure : « Au-delà des résultats, il faut que ces gars reprennent du plaisir, se battent les uns pour les autres devant notre excellent public et retrouve l’ADN de Belleflamme. »

« La leçon de Stevoort n’a pas été vaine et nous servira toute la saison »

Martin Wintgens et les Pepins ont dominé Anderlecht 92-71 et ont pu profiter d’un week-end de repos.

Martin, que retiens-tu de cette victoire contre Anderlecht ?

Nous avons réussi un match sérieux et bon dans l’ensemble. Nous menions à la mi-temps et la leçon de Stevoort n’a pas été vaine et nous servira toute la saison pour ne plus nous déconcentrer.

Comment avez-vous fait la différence face aux Anderlechtois ?

La différence fut clairement le jeu rapide en contre-attaque. Nous nous sommes focalisés sur la défense pour partir rapidement en transition et profiter de notre vitesse.

Crédit photo : Charnikon Prod

Gerarts, Rondoz et les Theutois victorieux de Visé

Deuxième défaite de la saison en P2B pour les Visétois, 75-57 à Theux.

A domicile, Gerarts (13), Rondoz (12) et les Theutois prenaient un départ canon pour mener 22-8 après dix minutes. Le second quart était plus équilibré et le marquoir affichait 46-31 à la pause. Au retour des vestiaires, Ulea (8) et les Visétois grignotaient une partie de leur retard, 58-49 à la demi-heure, mais Nico Bousmanne (8), Bomboire (10) et les locaux terminaient en force pour s’imposer 75-57.

Moons, Dykmans et les Dragons n’ont pas le complexe du castor

Belle victoire des Collégiens contre les Castors de Braine, 86-77.

A domicile, Moons (21 points), Dykmans (20) et les Collégiens prenaint directement ce duel à bras-le-corps pour mener 24-17 après dix minutes. Le second quart permettait à De Sutter (13) et ses coéquipiers d’augmenter encore quelque peu leur avance, 44-34 à la pause.

Au retour des vestiaires, les Castors poussaient pour revenir au score et les deux équipes se répondaient du tac-au-tac, refusant de laisser passer leurs chances de victoire. Grâce à leur viatique, Remy (8) et les locaux matéralisaient leur victoire, 86-77, après avoir bien résisté en seconde période.

Crédit photo : PP Photography