Toumani Camara impressionne déjà pour son premier match de Summer League

L’ailier belge a terminé meilleur marqueur des Suns contre Milwaukee.

Assuré de disputer sa première saison NBA avec Phoenix après sa draft au second tour et la signature récente de son contrat, Toumani Camara n’a pas loupé ses débuts avec les Suns. Pour son premier match avec la franchise de l’Arizona, le Bruxellois affrontait les Bucks à Las Vegas. Dans la capitale du jeu, Camara a fait parler le sien : 20 points à 61,5% aux tirs et 8 rebonds.

L’ailier belge a terminé meilleure marqueur des Suns mais n’a pas empêcher le revers de sa formation, battue 75-84 par Milwaukee.

Crédit photo : Phoenix Suns

« C’était vraiment spécial de porter ce maillot pour la première fois »

Débuts mitigés pour Victor Wembanyama à la Summer League de Las Vegas.

Pour ce match de Summer League à Las Vegas, les gradins étaient combles : 17 500 spectateurs étaient venus pour assister aux premiers pas de Victor Wembanyama avec les Spurs. En délicatesse avec son tirs (2 sur 13), le prodige français a passé 27 minutes sur le parquets. Le temps de compiler 9 points, 8 rebonds, 3 passes décisives mais aussi 3 balles perdues.

Parfois à la peine physiquement face au rythme effréné impulsé par le meneur de San Antonio, Wembanyama a pesé en défense mais s’est aussi signalé par quelques airballs. Il s’est aussi sacrément fait postériser par Kai Jones. Néamoins, le numéro 1 de la dernière draft a pu savourer sa première victoire, les Spurs s’imposant 76-68 contre les Hornets.

« C’était un moment spécial. C’était vraiment spécial de porter ce maillot pour la première fois. C’est donc vraiment un honneur. Dans l’ensemble, je suis heureux que nous ayons gagné ce match. Il n’y a pas de meilleure façon de commencer pour sa première« , a déclaré Victor Wembanyama devant la presse après la rencontre.

« Atteindre l’élite provinciale est mon objectif et celui de l’équipe »

Les Métallos peuvent légitimement se montrer ambitieux pour la prochaine saison.

« C’est un bel évènement qui se profile dans ma vie de basketteur puisque je quitte Saint-Louis, mon club de toujours, pour Flémalle », commence Antoni Irrera. Le jeune meneur fait partie des nouvelles recrues de l’Alliance Flémalle, un club qui grandit avec intelligence. « En tant que rookie de cette nouvelle équipe gorgée d’expérience, j’ai à coeur d’apporter tout ce que je peux au groupe, de profiter de tous ces joueurs expériments à mes côtés pour encore progresser et prouver à Thierry Dario qu’il a eu raison de croire en moi. »

Avec les arrivées d’Antoni, de Quentin Malpas, d’Antoine Borremans et de Thomas Bassini, les Métallos ont réussi leur recrutement et peuvent légitimement se montrer ambitieux pour la prochaine saison dans la terrible P2B. « Mon espoir pour la prochaine saison est clairement d’atteindre l’élite provinciale. Et ça tombe bien car c’est tout simplement l’objectif de l’équipe », assume Antoni. « Nous sommes chauds bouillants et nous avons hâte d’en découdre avec, une fois de plus, une série P2 qui promet de beaux duels. »

« La place des Tilleuls est un lieu mythique de par sa localisation et son histoire »

Nouvelle étape du Crelan 3×3 Masters à Andenne avec pas moins de 46 équipes et des purs talents comme Ioann Iarochevitch et Laura Baggio.

Comme lors des deux années précédentes, l’étape namuroise du Crelan 3×3 Masters aura lieu sur la place des Tilleuls à Andenne (à l’Andenne Arena en cas de mauvais temps) et suscite un vrai engouement avec 46 équipes inscrites pour cette troisièmes édition. 180 joueurs âgés entre 11 et 42 ans et répartis en six catégories s’affronteront : spectacle garanti ! Certains top players seront de la partie : Vadim Hollevoet (Team B55 Brussels) 10ème belge au classement FIBA 3X3, Ioann Iarochevitch (ex-Belgian Lions et ex-joueur de Liège en BNXT League) ou encore Laura Baggio (MVP de la récente Coupe AWBB 3X3). La sélection nationale U18 (Team EYOF) viendra également se préparer en vue des Jeux Olympiques Européens de la Jeunesse.

« Le Crelan 3X3 Masters d’Andenne rencontre du succès chaque année. La place des Tilleuls est un lieu mythique de par sa localisation et son histoire. L’ambiance y est toujours festive et attire généralement de nombreux curieux », explique Sélim Ben Aissia. « Des joueurs de toute la Wallonie et même de Belgique y participent de par la situation géographique centrale de la ville. Bref, tous les ingrédients sont rassemblés pour que cette 3ème édition soit à nouveau une belle propagande pour le Basket 3X3 !« 

Crédit photo : AWBB

La Roja sort l’artillerie lourde !

Les Espagnols s’affichent déjà comme les favoris de la prochaine Coupe du Monde.

Si les Américains ont envoyé une équipe bis – et même une équipe ter – pour cette Coupe du Monde à un an des Jeux Olympiques de Paris, ce ne sera pas le cas des Espagnols qui aligneront pratiquement l’équipe championne d’Europe en 2022.

Malgré l’absence de Lorenzo Brown, le noyau de la Roja est impressionnant avec le retour de Ricky Rubio, les frères Hernangomez, Rudy Fernandez, Sergio Lull, Victor Claver ou encore Alex Abrines. De quoi déjà permettre à l’Espagne de se positionner parmi les favoris de la compétition.

« La raclette préparée avec Pierrick Van Den Brule pour l’équipe »

Louis Titeca analyse les performances des Carriers en 2022-2023 et évoque la prochaine saison de TDM2.

Louis, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler ?

Je pense que nous avons réalisé une saison en demi-teinte. J’entends par là que nous avons su réussir de solides prestations comme contre Comblain ou Ostende mais que nous avons aussi livré des prestations en dessous de notre niveau, comme l’illustrent les défaites à Quaregnon ou contre Sijsele.

Quels furent les moments marquants de cette dernière saison ?

Je ne crois pas qu’il y ait eu des moments plus marquants que d’autres, sauf peut-être la raclette que nous avions préparée avec Pierrick pour l’équipe en début d’année.

Quels sont tes espoirs pour la prochaine saison ?

Je pense que notre plus grand défi sera de maintenir un niveau constant et de ne pas laisser les équipes adverses entrer dans les matchs avant nous. Chacun souhaitera faire mieux que lors de cette saison 2022-2023 tout en montrant du beau basket.

« Ce club restera gravé dans ma mémoire »

Nico Berger se remémore la dernière saison de Tilff en R1 et se projette vers son nouveau défi en P1 avec l’Union Liège.

Nico, quel bilan fais-tu de cette dernière saison de Tilff en R1 ?

Nous pouvons tous être fiers de la saison que nous avons disputée ensemble. Elle ne fut pas facile entre les blessures, les absences et la décision de scratcher l’équipe qui nous a mis un peu dans le dur au début du deuxième tour. Mais ce qu’il y a à en retenir, c’est que malgré tout, du début à la fin de la saison, nous nous sommes battus ensemble pour atteindre notre objectif et nous y sommes parvenus. Nous avons pu montrer qui nous étions et que l’esprit de groupe dans l’équipe primait sur tout le reste. Grâce à cela, nous avons réussi à décrocher de belles victoires et à rivaliser avec les grosses cylindrées.

Que retiendras-tu de cette dernière saison avec les Porais ?

Les Playoffs n’étaient pas l’objectif principal. Cependant, nous les avons ratés de peu. C’est dommage car cela aurait été encore un moment incroyable à vivre dans ce club, avec l’équipe et avec les supporters qui nous ont toujours soutenus. Mais c’est la loi du sport. En tout cas, nous pouvons affirmer que ce fut une saison incroyable que nous vécue tous ensemble. Nous avons travaillé très dur et pouvons être fiers de ce que nous avons réalisé.

Quels furent les moments marquants de cette dernière campagne en R1 ?

Il me serait facile d’en citer des dizaines : des grosses victoires, des grosses fêtes lors des triplettes à domicile, le soutien des jeunes à chaque match à la maison. Mais ce que je retiens le plus, c’est tout simplement la famille des Porais ! Entre joueurs, entre équipes, avec le staff… Le club en lui-même restera gravé dans ma mémoire pour tous ces moments partagés.

Quelles sont tes envies pour ton prochain défi en P1 avec l’Union Liège ?

Je me réjouis déjà de rencontrer ma nouvelle équipe. Je connais quelques joueurs mais pas tous. Je n’ai pas encore eu l’occasion de les rencontrer et de parler avec eux des objectifs. Mais nous n’allons pas nous mettre la pression et nous prendrons les matchs les uns après les autres. Tout ce que je peux affirmer, c’est que la série de P1 ne sera pas facile. Il y a de grosses équipes qui la composent mais ce sera à nous de travailler dur et ensemble, de créer cette cohésion qui nous permettra de gagner des matchs compliqués sur le fil et de rivaliser avec tout le monde. Pour ma part, comme je l’ai toujours fait, je donnerai 100% à chaque match et j’apporterai mes qualités à l’équipe. Je suis convaincu que tous ensemble nous pouvons réaliser une belle saison, sur le terrain comme en dehors.

« Est-ce difficile de gérer ces gars-là, avec leur ego ? »

Les petits secrets de la méthode Nick Nursele nouveau coach des Sixers passé par Ostende.

Dans un questions/réponses, Nick Nurse a partagé quelque uns de ses petits secrets. « Gagner un titre NBA est évidemment le meilleur moment de ma carrière. C’était vraiment un sentiment à part de le faire pour la première fois au Canada avec Toronto. Mais c’était notre objectif depuis le premier jour et c’était bien de pouvoir l’accomplir. On était concentré sur notre jeu et notre préparation afin de produire le meilleur basket possible. On savait qu’il y aurait bien assez de temps pour célébrer une fois le travail terminé. Quand tout le monde a explosé, j’ai fait se rasseoir Nate [Bjorkgren], comme on le faisait avec l’Iowa Energy. On s’est assis et on a profité du moment ! Et j’imagine même ce que ça ferait d’en gagner un autre maintenant… » a déclaré l’éphémère entraineur d’Ostende.

En NBA, tous les coachs ne sont pas toujours très souples durant les matchs, limitants leurs ajustements. Ce n’est pas le cas de l’ancien entraineur des Raptors et nouveau coach des Sixers. « Il y a toujours des ajustements à faire et c’est ma priorité. Il n’y en a pas cent, mais deux ou trois. Quelles couvertures défensives pourrait-on changer ? Est-ce qu’il y a un duel sur lequel on veut ajuster un détail ? On montre des clips en attaque et en défense. Ça va vite. Mais c’est une question que j’entends souvent : est-ce difficile de gérer ces gars-là, avec leur ego ? Mais ils veulent juste être coachés. Ils veulent un bon plan, et ils veulent qu’on les mette en position de réussir » a-t-il expliqué. « En fin de compte, il faut essayer de perturber leur rythme. Les gars intelligents sont bons pour jouer en rythme et quand tu les prives d’un truc, ils trouvent en général un autre rythme rapidement. Il faut les forcer à faire ces changements rapidement. Perturber le rythme de l’adversaire est une des clés de notre stratégie défensive. »

Crédit photo : Philippe Collin

Luka Doncic emmènera la Slovénie à la Coupe du Monde

Luka Doncic, leader de la Slovénie à la Coupe du Monde.

A un an des Jeux Olympiques de Paris, plusieurs stars ont décidé de faire l’impasse sur cette Coupe du Monde 2023. L’équipe américaine ne compte par exemple aucune superstar. Les Slovènes seront privés de Goran Dragic qui a pris sa retraite internationale mais pourront compter sur Luka Doncic. La seule présence du fantastique leader des Mavs fait de la Slovénie un candidat crédible pour le titre.

Crédit photo : FIBA

« Ne plus revivre le stress du maintien »

Loïc Pirson revient sur la première année des Blue Rabbits en P2 et évoque la prochaine saison en P1.

« Cette saison n’a pas été une grande réussite mais l’objectif principal a été atteint : le maintien », commence Loïc Pirson. « Notre premier tour fut tout de même satisfaisant mais le deuxième fut bien plus compliqué avec le départ de deux joueurs clés vers la P1 pour essayer de maintenir celle-ci, ce qui fut réussi également. »

Pour leur première saison en P2, les Blue Rabbits ont vécu des moments forts, notamment la victoire au Mosa qui assurait le maintien dans la division. « Le soulagement s’est directement fait ressentir » sourit Loïc qui évoluait aussi en P1 cette saison. « La saison prochaine, je ne jouerai plus que dans une équipe, celle de la P1 où j’espère ne pas revivre le stress du maintien comme cette année. J’espère que tout le monde prendra du plaisir sur le terrain et que les résultats suivront. D’un point de vue plus personnel, j’espère tout simplement réaliser une meilleure saison que celle qui vient de s’écouler et qui ne fut pas ma plus réussie, ainsi que prendre du plaisir avec l’équipe en donnant le meilleur de moi-même sur le terrain comme en dehors. »