Alex Walewyns revient sur sa saison réussie aux Argilières et sur le challenge qui l’attend sur les hauteurs de Liège.
Alex, quel bilan fais-tu de cette saison avec l’Etoile Jupille ?
Le bilan final est positif. Nous terminons quatrièmes en ayant rarement été au complet à cause de certaines blessures et avec mon bon Lambo (ndlr : David Lamborelle) qui était souvent à Bruxelles pour le boulot. Nous avons mal démarré le championnat mais nous avons su rattraper ce piètre départ par de grosses prestations et victoires avant la fin du premier tour et au début du deuxième. Tout cela avec un nouveau groupe et un entrainement par semaine, cela mérite d’être souligné.
Quels furent les moments forts vécus avec cette équipe ?
Difficile à dire même si les quelques grosses victoires dans les derbies chez nous contre Saint-Louis et Atlas furent pas mal. Mais c’est surtout la saison en elle-même, la super ambiance entre nous tout l’année et avec les autres équipes du club que je garde en mémoire.
Quelles sont tes envies pour ton nouveau challenge avec Cointe ?
Ce sera un beau défi : retourner en R1 avec un nouveau groupe que je connais bien mais pas encore sur le terrain. Ce sera d’ailleurs la première chose à corriger durant le mois d’août pour entamer la saison correctement. Je n’ai aucun objectif précis mais je pense que les Playoffs doivent être dans notre ligne de mire.
Après trois belles années en Bretagne, Maël Widart quitte Trégueux Langueux Basket Armor 22pour le centre de formation d’Aulnoye.
Loin de Liège (Fléron), Maël Widart a poursuivi son petit bonhomme de chemin en s’établissant en Bretagne, au Trégueux Langueux Basket Armor 22, confirmant qu’il faisait désormais partie des techniciens liégeois les plus respectés et appréciés.
Après trois saisons dans cette région de France où le basket occupe une place à part, Maël Widart est prêt pour de nouveaux défis. « Le club du TLBA22 souhaite une bonne continuation à Maël Widart ! À l’origine de 3 très belles saisons au sein du club, Maël quitte le club pour de nouvelles aventures », annonce le club breton sur les réseaux sociaux.
« Merci au club du TLBA22 pour ces 3 années ! Je retiens surtout de très belles rencontres et des moments sportifs inoubliables. Ce sera toujours un plaisir de revenir vous voir ! », réagit le coach liégeois sur les réseaux sociaux.
Très logiquement, Maël (interview à découvrir ce dimanche) n’a pas manqué de propositions et son choix s’est porté sur le centre de formation d’Aulnoye, un club qui évolue en Ligue 2 féminine et qui est ambitieux.
En deux rencontres de Summer League, Victor Wembanya a confirmé son immense potentiel mais aussi les axes de progression nécessaires pour performer lors de la prochaine saison NBA.
Deux petits matchs de Summer League seulement pour Victor Wembanyama. Le Français a tourné à 18 points, 10 rebonds et 4 contres sur ces deux rencontres et aspire désormais à prendre du repos et à bosser son jeu après des semaines sous les feux de la rampe. « Le mois dernier, je pense que le basket n’a même pas représenté 50% de ce qu’on me demandait .Je ne peux pas le supporter. Je sais que c’est un moment spécial dans ma vie, mais je suis content que ce soit fini, honnêtement. Je veux juste m’entraîner, faire de la muscu… Je sais que tous les premiers choix de Draft en passent par là, et je sais que ça fera de moi un meilleur joueur plus tard », a déclaré le rookie le plus attendu depuis Lebron James. « Pour la suite, je vais parler à Pop. On va discuter avec le staff et je vais voir ce qu’ils me recommandent en ce qui concerne les vacances, le travail, le lieu où je m’entraînerai, etc. Je suis pressé d’être à la saison NBA, j’ai faim de continue. »
Finalement, Gaël Colson a décidé de rempiler à Landen. « Ce n’était pas prévu que je reste mais les dirigeants de Landen ont eu un imprévu avec un joueur et m’ont donc demandé si j’avais une nouvelle équipe. Nous avons discuté pendant deux ou trois jours et puis je me suis décidé », explique le coach des Blue Rabbits.
L’ancien joueur de Pepinster, LAAJ ou encore Esneux disputera donc une saison complète en régionale flamande. « Avec la nouvelle team, le but sera de créer une alchimie et que tout le monde trouve sa place dans l’équipe pour réussir un maximum de bonnes prestations et engranger des victoires pour gagner en confiance durant la saison », conclut Gaël.
Gauthier Liégeois fait le bilan de la saison d’Aubel en P2 et se projette sur le prochain exercice.
Gauthier, quel bilan fais-tu de cette saison 2022-2023 avec la P2 d’Aubel ?
Ce fut une saison en dents-de-scie dans laquelle nous avons montré de très belles choses en remportant des derbies contre les équipes du top du classement mais aussi en perdant des plumes contre les équipes de bas de classement. Le fait d’avoir eu pas mal de blessés et d’absents un peu avant les fêtes nous a freinés dans la progression du nouveau groupe que nous sommes.
Quels furent les moments forts vécus avec ce groupe ?
La victoire à domicile contre Theux qui affiche un cinq de base très costaud physiquement et avec des joueurs qui ont évolué en régionale. Mais aussi la victoire au mental à sept à Stavelot où je coachais la saison précédente.
Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?
Que tous mes joueurs reviennent avec l’envie de se battre les uns pour les autres et avec un esprit de guerrier que nous n’avons pas eu cette année. Ils se connaissent désormais, cela va nous aider à débuter le championnat sans excuse et viser le haut du classement.
Les premières sorties de Toumani Camara le confirment : il faudra compter sur lui cette saison en NBA. L’ailier belge peut devenir le couteau suisse des Suns, franchise ambitieuse.
Tous les sportifs l’affirment : pour réussir, il est indispensable de travailler dur. Mais il faut aussi pouvoir bénéficier du petit brin de chance qui permet de tracer sa route. En étant drafté par les Suns, Toumani Camara a vu son travail récompensé après une belle dernière saison NCAA. Mais il a également eu ce petit coup de pouce du destin en tombant dans la franchise de l’Arizona.
Avec quatre stars – Durant, Booker, Beal et Ayton – qui plombent les finances, les Suns ont une marge de manoeuvre limitée sur le marché des transferts. C’est pourquoi signer leur rookie Toumani Camara pour un contrat de plusieurs saisons dont seule la première est garantie était une belle opportunité financière pour les dirigeants de Phoenix.
Toumani Camara a également la chance de tomber dans une organisation reboostée depuis le changement de propriétaire et qui affiche clairement ses ambitions – le titre – derrière son quatuor de joueurs vedettes. Le Belge va pouvoir apprendre auprès des meilleurs dans une franchise qui cultive le goût de la victoire. Deux aspects hautement important pour son développement.
Mieux, son profil colle parfaitement aux besoin des Suns. Avec des porteurs de balle comme Durant, Booker et Beal, le staff recherche avant tout des joueurs capables de défendre dur, de se battre au rebond, de couper dans le dos des défenses, de poser de bons écrans pour le pick-and-roll et de punir derrière l’arc. Autant de qualités dont dispose Toumani Camara.
« On l’a utilisé comme un couteau suisse. Il peut remonter le ballon, jouer un peu au poste cinq, faire du main-à-main après le dribble… Il peut faire tout un tas de choses différentes. Je pense que sa première sortie en NBA a été très bonne« , confiait l’assistant-coach des Suns Quinton Crawford après la première prestation de Camara (20 points et 8 rebonds) dans des propos rapportés par Basketusa. « C’est un excellent poseur d’écran. Il sait comment jouer des hanches, se placer derrière la défense et mettre beaucoup de pression sur le cercle. C’est quelqu’un d’athlétique. »
Son attitude et sa défense ne sont également pas passées inaperçues. « Les chiffres sont bons, mais il y a son caractère et son comportement tout au long du match, à encourager ses coéquipiers, à les remobiliser quand les choses devenaient un peu difficiles pour nous, c’est lui qui parlait sur le banc. Je lui tire mon chapeau« , ajoutait Quinton Crawford.
Pour son deuxième match, l’ailier belge a apporté 11 points, 3 rebonds, 3 passes et 2 interceptions pour aider les Suns à vaincre Miami, confirmant au passage qu’il faudrait compter sur lui cette saison.
Certains semblent encore croire en Kyrie Irving qui devient directeur de la création chez Anta.
Kyrie Irving a de la ressource. Envoyé à Dallas après sa demande de trade, le facétieux meneur avait plombé la dynamique des Mavs qui ratèrent les Playoffs. Malgré l’absence de propositions sérieuses d’autres franchises selon des sources bien informées, Irving a réussi à décrocher un gros contrat dans le Texas.
Viré de chez Nike suite à ses très tendancieuses sorties médiatiques, Kyrie Irving a réussi à trouver un nouvel équipementier : la marque chinoise Anta. Il en devient même le directeur de la création. Je suis très enthousiaste à l’idée de cette collaboration »,a déclaré Kyrie Irving. « La première étape pour devenir partenaires est de partager les mêmes rêves, les mêmes objectifs et les mêmes missions. Le développement rapide d’ANTA au fil des ans, l’ouverture à la créativité, la volonté d’intégrer la famille et le travail d’équipe, l’expertise dans des domaines tels que l’innovation du produit et les processus de fabrication ont laissé une impression remarquable non seulement sur moi, mais aussi sur mon équipe A11Even qui travaillera côte à côte avec moi pour créer quelque chose de vraiment singulier sur le plan générationnel.«
Depuis plusieurs années, un conflit larvé opposé la FIBA et l’Euroleague. Assiste-t-on à la fin de celui-ci ?
Depuis plusieurs années, la FIBA et l’Euroleague s’opposent sur des questions de calendriers et de coupes européennes. La conséquence directe était la programmation de match d’Euroleague lors des fenêtres internationales durant la saison, conduisant de nombreux internationaux à ne pas pouvoir disputer certains matchs avec leur sélection car retenu par leur club.
Bonne nouvelle, ce conflit semble s’éteindre, comme tend à le démontrer le communiqué conjoint publié récemment : « La FIBA et l’Euroleague Basketball ont convenu d’éviter tout chevauchement de calendrier des compétitions des équipes nationales et des clubs au cours de la saison 2023-24. Ils ont également confirmé qu’ils continueraient à discuter pendant les douze prochains mois pour trouver des solutions mutuellement acceptables pour le bien du basketball en Europe et dans le monde. Aucun autre commentaire ne sera fait à ce stade. »
Une évolution positive qui n’est pas étrangère à l’arrivée de l’Espagnol Jorge Garbajosa à la tête de la FIBA Europe. « Mon premier objectif à la FIBA Europe est de parvenir à un bon accord avec l’Euroleague , en respectant toujours les équipes nationales et les ligues nationales. La ‘revendication’ de ma candidature était ‘Better Together’. Nous l’avons fait en Espagne, et je veux le faire en Europe. Dans un monde globalisé, la meilleure façon de grandir est de travailler ensemble« , avait ainsi déclaré la légende ibérique lors de sa prise de fonction.
Après avoir décroché le titre aussi bien en R1 qu’en P1, Martin Ceulers poursuivra sa progression l’an prochain du côté d’ESL United.
Martin, pourquoi avoir choisi de rejoindre ESL United la saison prochaine ?
J’ai reçu plusieurs propositions et celle d’Esneux était celle qui était la plus intéressante. A ESL United, on m’a proposé un rôle concret, on m’a expliqué comment on voyait les choses avec moi et le projet est très clair. Cela me permet de passer un step, encore une fois. Je vis une bonne saison en R1, là ce sera encore monter d’un échelon. C’est une belle opportunité, au niveau basket cela va me permettre de continuer à me développer à pleine vitesse. C’est finalement un choix assez logique.
Quels souvenirs garderas-tu de tes années à Waremme ?
C’est quand même le club dans lequel j’ai commencé tout petit, où j’ai vu mon papa jouer, où j’ai tout appris. Mes années à Waremme furent mes plus belles années et j’y ai trouvé une famille. Waremme sera toujours mon club de coeur et j’y ai rencontré des gens formidables que je veux garder dans mon entourage. J’ai y énormément appris au niveau basket et humain. Ce fut vraiment un cadeau personnel et basket d’y évoluer toutes ces années. Ce serait vraiment chouette de partir en étant champion dans les deux catégories, R1 et P1, et terminer sur une note aussi positive.
N.B. : cet entretien fut réalisé avant la fin de saison
Si les Spurs se sont inclinés contre les Blazers 80-85, Victor Wembanyama a lui haussé le ton après un premier match de Summer League plutôt mitigé.
Pour son premier match sous le maillot des Spurs, Victor Wembanyama avait tous les regards braqués sur lui. Le Français avait livré une copie (9 points, 8 rebonds, 3 passes et 5 contres) assez moyenne mais avait permis à sa franchise de l’emporter. Pour sa seconde rencontre à la Summer League de Las Vegas, le numéro 1 de la draft a haussé le ton et compilé 27 points (à 9 sur 14 aux tirs), 12 rebonds, 3 contres et 1 interception en 27 minutes de jeu. Une belle ligne de stats qui confirme l’énorme talent et l’immense potentiel du rookie le plus attendu depuis… LeBron James.
Ce deuxième match était également le dernier pour Victor Wembanyama qui va désormais mettre les prochains mois à profit pour se reposer et travailler son corps et son jeu.