« Que ceux qui ont perdu l’habitude de scorer se réconcilient avec les paniers »

La prochaine saison s’annonce savoureuse pour les Fromagers en P2B qui devront cependant faire évoluer leur style de jeu.

Pour leur première saison en P2, les Fromagers ont brillé. La saison prochaine s’annonce aussi passionnante pour Florian David et ses coéquipiers qui devront toutefois quelque peu faire évoluer leur jeu. « Je me réjouis de rejouer avec mon bau-frère Sacha Gorlé et mon ancien coéquipier Aubelois Martin Lambot. Nous perdons toutefois nos deux meilleurs marqueurs, Elias Bonni et Logan Solot. Notre jeu sera donc totalement différent et il faudra que ceux qui ont perdu l’habitude de scorer se réconcilient avec les paniers afin d’alimenter le marquoir », souligne l’intérieur de Herve-Battice. « Je ne suis pas persuadé que nous avons réellement un objectif, surtout après avoir vu le tirage des séries (ndlr: les Fromagers seront dans le terrible P2B). Le but sera de former un groupe uni, de nous amuser et de gagner un maximum de matchs. Je pense en tout cas que les matchs seront aussi chauds sur le terrain que dans la buvette (rires). »

« Ce type de basket ne m’attire pas autant que celui joué en Europe »

Juan Carlos Navarro revient sur sa relation avec le Barça et son passage aux Memphis Grizzlies.

Pour Gigantes, Juan Carlos Navarro est revenu sur son passage aux Grizzlies. “Fondamentalement, je voulais essayer. D’une certaine manière, me prouver que je pouvais aussi jouer là-bas sans problème. Ce fut une expérience que je ne regrette pas du tout, même si ce type de basket ne m’attire pas autant que celui en Europe. Ici, dans chaque match, vous jouez quelque chose, et plus encore avec le format actuel de l’Euroleague. Là-bas tout fait partie d’un spectacle, très bien monté d’ailleurs, mais dans lequel si votre équipe ne gagne pas, rien ne se passe. C’est une autre culture. Ni meilleure ni pire, différente » a-t-il expliqué. Rookie déjà âgé à l’époque, la « Bomba » tournait tout de même à plus de dix points par match.

Mais dans la mémoires des puristes, Navarro et son fameux tir en cloche est indissociable de Barcelone. « Je pense que la relation que j’ai eue avec le Barça, et qui j’espère se poursuivra pendant de nombreuses années, est une relation de dépendance mutuelle. Ils m’ont beaucoup donné et je leur ai aussi donné beaucoup. C’est le club de ma vie et pendant toutes ces années j’ai pu apprécier le basket au plus haut niveau. Les mauvais moments que nous avons vécus, qui ont été quelques-uns lors de ma dernière étape, seront vite oubliés et seuls les bons seront retenus, qui, heureusement, ont également été nombreux » a approfondi l’Espagnol.

« Travailler avec du très haut niveau jeunes et de voir de plus près l’équipe professionnelle »

Pour Liège & Basketball, Maël Widart revient sur ses trois années à Trégueux et sur le nouveau challenge qui l’attend à Aulnoye.

Maël, pourquoi avoir pris la décision de quitter Trégueux ?

J’ai pris cette décision pour plusieurs raisons. N’étant plus sur l’équipe première, je ne trouvais plus à Trégueux les raisons qui m’y ont fait aller. Il y a un gros potentiel dans le club mais je voulais trouver un projet dans un club de niveau supérieur. Et également découvrir autre chose.

Quels souvenirs garderas-tu de ces trois années en Bretagne ?

Mes souvenirs principaux, ce sont les Playoffs l’an dernier. Nous y avons produit un super basket et nos supporters furent incroyables. Il nous ont même accompagnés jusqu’à Bordeaux – six heures de route – pour le match décisif. L’ambiance était dingue ! Et malgré la défaite après deux prolongations, cela reste un des plus beaux matchs de basket que j’ai vu de ma vie. Je retiens aussi toutes les personnes que j’ai pu côtoyer, que cela soit les joueuses, les bénévoles, les équipes de jeunes, les supporters ou les dirigeants. C’était un super passage pour moi dans ce club.

Où coacheras-tu la saison prochaine ?

L’an prochain, je serai sur le centre de formation d’Aulnoye. Le club évolue en Ligue 2 féminine et est ambitieux. J’aurai l’occasion de travailler avec du très haut niveau jeunes et de voir de plus près l’équipe professionnelle du club. De plus, je serai près de la frontière belge. Niveau personnel, cela sera aussi positif.

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« Un Top 6, des jeunes qui ont explosé et deux autres qui intègrent la TDM2 »

Germain Claeys analyse la belle saison des Calidifontains en R2.

« Ce fut une saison réussie, évidemment ! » s’exclame Germain Claeys. « Un Top 6 comme nous en avions convenu avant la saison, des jeunes qui ont explosé dans la division et deux autres qui intègrent le noyau de la TDM2. Que demander de mieux ? »

Une saison particulièrement marquante pour l’expérimenté Calidifontain. « Le bas de tableau était intense et il a fallu attendre le dernier match pour connaître l’issue finale. Quant au haut du tableau, chaque place était disputée et c’est encore une fois à la toute fin que le tableau des Playoffs s’est dessiné », note Germain, soulignant les défaites frustrantes et les victoires à l’arrachée.

La saison prochaine, les Ninanais voudront confirmer. « J’espère que nous passerons une saison au moins aussi intense que celle que nous venons de vivre », ose Germain. « Nous devrons continuer à encadrer les jeunes joueurs prometteurs et tout donner pour ce collectif qui fut incroyable toute la saison. »

Gros double-double de Toumani Camara et large victoire des Suns

Nuit réussie pour Toumani Camara et les Suns.

Le forward belge continue de briller dans le Nevada. Pour son quatrième match de Summer League, Toumani Camara a réussi un solide double-double : 20 points et 10 rebonds ! Il y a ajouté deux contres pour faire bonne figure et compenser son adresse assez moyenne (4 sur 11 aux tirs). Les Suns en ont profité pour gifler les Grizzlies 102-79 alors que Camara terminait meilleur marqueur et à l’évalutation (25) de son équipe.

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Nouvelle belle perf’ de Toumani Camara contre Utah

Troisième match consécutif à plus de dix points pour Toumani Camara.

Après avoir loupé un match, le Bruxellois était de retour contre Utah. Un retour qui n’a pas coïncidé avec une victoire des Suns, défaits 93-97 par les Mormons, mais qui a vu Toumani Camara réussir son troisième match consécutif à plus de dix points. Malgré une adresse en berne (5 sur 14), le Belge a fait le job avec 14 points, 7 rebonds et 4 passes. Une ligne de stats qui confirme le potentiel de couteau suisse de Toumani Camara, déjà surnommé « Toumani Buckets » !

Crédit photo : Phoenix Suns

« Une saison spéciale »

Avant de prendre la direction de Pepinster, Ugo Jacoby revient sur la saison vécue en R2 avec Belleflamme.

Ugo, quel bilan fais-tu de cette saison de R2 avec Belleflamme ?

C’était vraiment une saison spéciale car nous avons très mal commencé à cause de notre manque d’expérience. Mais une fois que nous fûmes dans le rythme, nous avons gagné pas mal de matchs d’affilée. J’ai cependant été un peu déçu du comportement du groupe en deuxième partie, j’ai eu l’impression qu’il y a eu des changements de comportement et de personnalité, notre basket n’était plus aussi beau. Toutefois, l’objectif était de nous sauver et ce fut le cas, j’en suis content.

Quels sont tes espoirs pour ton nouveau défi à Pepinster ?

Nouveau club et nouvelle équipe, j’espère que ça ira mais je ne me fais aucun souci.

« Un deuxième tour très satisfaisant pour terminer à une belle cinquième place »

James Deblond revient sur la saison des Pepins en TDM2.

A Pepinster, James Deblond est à la manoeuvre, en véritable meneur qu’il est. « Notre bilan du premier tour est mitigé mais notre deuxième tour fut très satisfant pour terminer à une belle cinquième place », souligne l’ancien Spadois. « Notre deuxième tour fut vraiment marquant. »

La saison prochaine, les Pepins repartiront avec un groupe pratiquement inchangé. « Nos espoirs sont de faire mieux que cette année tout en continuant à former un excellent groupe sur le terrain comme en dehors », prévient James.

« What time is it ? Game time ! »

Comment est né l’iconique cri des Bulls ?

« Je ne sais pas exactement quand Cliff a commencé. Tout d’abord, ce qui est drôle c’est que Cliff Levingstone était connu pour être le gars qui était tombé sur une feinte à une main de MJ. Vous vous en rappelez ? Quand Cliff a signé, intitule de vous dire qu’on parlait de ça. Mais Cliff a toujours été connu pour être un mec qui apportait de l’énergie. Il avait une super personnalité. Il était joyeux, il avait toujours le sourire. Et je ne sais pas exactement comment il a lancé ça, mais c’était lui qui le faisait. Il prenait la parole et c’était vraiment très populaire. Honnêtement je ne me rappelle pas ce que nous disions avant ça, mais de ce que je me souvient, ça a toujours été : ‘What time is it? » confie Will Purdue au sujet de la naissance du cri de ralliement des Bulls.

Après le départ de Levingstone, les « Chicagoans » devait lui trouver un remplaçant pour lancer les hostilités avant de pénétrer sur le terrain. Randy Brow a auditionné pour le rôle. « Quelques joueurs s’y sont essayés avant moi, et un jour Michael m’a dit ‘Allez, B, c’est ton tour.’ Je me rappelle avoir mis tout mon cœur et mon âme dans ce cri. Et MJ a réagi genre : “Le job est à toi.’ Donc pendant les trois années suivantes c’était mon boulot de faire monter les gars en température pendant ces 30 secondes. C’est devenu une de mes marques déposées. Beaucoup ne savent même pas que c’est ma voix. Mes enfants ne le savaient pas avant d’avoir vu le documentaire ‘The Last Dance », explique le guard. « J’en retirais de la fierté. Beaucoup de gens ne savent même pas que je suis de Chicago. J’ai eu la chance de jouer pour ma ville. C’était mon moment. J’étais devant l’équipe pendant 30 secondes et je prenais ça très au sérieux. Je savais que c’était une particularité de notre équipe. Je ne savais pas que ça allait perdurer. Mais j’en retirais de la fierté. Et pensez-y, j’ai été la dernière personne à le faire. Cela n’a plus été fait depuis 1998. »

« Je pense avoir montré que j’avais ma place dans cette ligue »

Toumani Camara a parfaitement réussi ses débuts avec les Suns et déjà prouvé que son présent et son futur s’écriront en NBA.

En deux matchs de Summer League, Toumani Camara a – déjà ! – prouvé qu’il avait sa place en NBA et qu’il pourrait apporter aux Suns durant la saison régulière. Pour son premier match, le Belge a compilé 20 points et 8 rebonds. « Je pense avoir montré que j’avais ma place dans cette ligue. Je dois faire plus attention aux petits détails et me concentrer sur les écran-retard et d’autres choses du genre« , confiait Toumani Camara après son premier match de Summer League.

Pour son second match, Toumani Camara a noirci la feuille et affiché toute sa polyvalence : 11 points à 50% aux tirs, 3 rebonds, 3 assists et 2 steals. Après avoir manqué le troisième match des Suns, le Bruxellois était de retour contre Utah (93-97). Malgré une adresse en berne (5 sur 14), il faisait le taf : 14 points, 7 rebonds et 4 passes. Pour son quatrième match avec les Suns, Camara a réussi un solide double-double : 20 points et 10 rebonds pour une évaluation de 25. Chapeau !

Crédit photo : Phoenix Suns