« Quelque chose que même les pros ne font pas »

Il a suffi d’un « move » à l’échauffement pour que Doncic séduise définitivement un cadre du Real Madrid.

Doncic a toujours battu des records de précocité, étant aligné très jeune en ACB. De quoi susciter les attentes les plus folles mais aussi faire planer une certaine incertitude.

« A l’époque, tout le monde parlait vraiment de lui en bien. Mais chaque année, trois ou quatre gamins sont encensés et au final ils ne percent pas. Je ne m’attendais pas à entendre parler de lui par la suite. Puis il y a eu cette apparition 2015, il avait 16 ans. Il a pris un shoot à l’échauffement et le ballon a rebondi sur le cercle. La manière avec laquelle il a sauté, attrapé la balle alors qu’elle était en phase descendante, puis dribblé derrière son dos pour emmener le ballon sur sa main gauche, c’est quelque chose que même les pros ne font pas. La balle était attirée par sa main, comme un yo-yo. Il savait où était la balle et comment la contrôler. J’attribue ça à ses connaissances sur le basket, mais il faut évidemment du talent et beaucoup de travail, notamment au niveau de la coordination entre l’oeil et la main. C’est à partir de ce moment-là que je suis tombé amoureux de lui. », raconte Joe Arlauckas sur la BBC.

Crédit photo : FIBA

« Notre pivot américain n’en a pas fini avec la Cité ardente »

Jamelle Hagins rempile pour une saison au Country Hall.

Après avoir constitué le coaching staff, les dirigeants liégeois se penchent sur la construction du roster. Alex Zampier et Tihomir Bujan pourront compter sur l’intérieur Jamelle Haggins dans la raquette. « Jamelle Hagins est de retour pour une nouvelle saison ! Notre pivot américain n’en a pas fini avec la cité ardente et signe à nouveau pour une saison 2023-2024 sensationnelle », communique le club principautaire sur les réseaux sociaux.

Crédit photo : Léa Collin

« Le doublé était dans nos cordes »

Figure emblématique de l’ABC Waremme, Stefan Germay a pu savourer une saison 2022-2023 exceptionnelle.

Stefan, quel bilan fais-tu de cette saison 2022-2023 ?

Le bilan est évidemment exceptionnel ! En championnat, nous n’avons subi qu’une défaite sur le terrain – et encore après un shoot au buzzer. C’est juste dommage de ne pas avoir reçu le titre officiel que nous méritions. Il n’y eut qu’un seul bémol sur la saison : l’élimination précoce en Coupe AWBB car le doublé était dans nos cordes.

Quels furent les moments marquants vécus avec ce groupe ?

Pour moi, c’est la période en janvier où nous avions gagné de 25 points contre Cointe et à Ciney. Nous avons enterré les espoirs des autres de nous faire déjouer.

Comment aborderas-tu la prochaine saison ?

Elle sera une saison de découverte avec une équipe très jeune et remodelée. Il va falloir construire un collectif et que les plus jeunes se fassent leur place dans la division. Il sera important d’aller chercher rapidement la première victoire pour ne pas nous faire peur. Nous n’aurons plus l’expérience de notre côté.

« En NBA, le jeu tourne autour des stars de l’équipe »

Généralement, les joueurs se battent pour signer en NBA. A l’inverse, malgré une situation envieuse et plusieurs contrats sur la table, Nikola Mirotic avait préféré revenir en Europe où il est assurément l’une des plus grosses stars d’Euroleague – et le joueur le mieux payé.

Après avoir brillé en Europe, Nikola Mirotic avait franchi l’Atlantique et s’était imposé en NBA. Mais après plusieurs saisons réussies avec ou sans barbe, l’Espagnol avait souhaité revenir sur le vieux continent malgré des offres fermes de plusieurs excellentes franchises dont le Jazz d’Utah. « Je voulais passer la free agency en vacances, du côté d’Athènes, avec ma famille. Utah voulait absolument me rencontrer le 30 juin et me faire signer dès le début de la free agency. Ils m’ont offert trois ans de contrat, c’était du garanti. Un superbe deal » expliquait-il à Eurohoops. « J’ai parlé à ma femme et elle m’a dit de faire ce qui me rendrait heureux. J’ai réservé un billet pour Salt Lake City pour 48 heures. J’attendais à l’embarquement à l’aéroport de Thessalonique, quand j’ai commencé à me demander ce que j’étais en train de faire. Pourquoi est-ce que je n’étais pas avec ma famille ? Pourquoi la NBA ? Je me suis dit : Ne fais pas ça, Niko. Si tu vas là-bas, tu vas signer avec le Jazz. J’ai quitté l’aéroport et suis retourné à l’hôtel. J’ai dit à mon agent que je n’étais pas monté dans l’avion et qu’il s’excuse de ma part au près d’Utah pour ne pas m’être présenté au rendez-vous. J’avais décidé de choisir une autre route. Je ne voulais pas continuer à jouer en NBA ».

Outre l’aspect familial, le jeu pratiqué en NBA a pesé dans la décision de Mirotic. « Le jeu était complètement différent. C’était un basket plus individuel. J’ai eu beaucoup de mal à comprendre, pendant ma première saison, que le jeu tournait autour des stars de l’équipe : les entraînements, les matches, les systèmes… Ils doivent d’abord recevoir la balle et ensuite on décide. On sait déjà qui prend les derniers tirs et ça m’a toujours dépassé » avait détaillé l’exceptionnel stretch four qui devrait quitter le Barça.

« Scoreur d’exception, il apportera son expérience et sa maestria à la mène en Principauté »

Les Monégasques frappent fort sur le marché des transferts en attirant un ex-All Star NBA sur le Rocher.

« L’AS Monaco est heureuse d’annoncer la signature pour la saison à venir du meneur américain Kemba Walker », découvre-t-on sur les réseaux sociaux de la Roca Team. « Quatre fois All-Star, le meilleur marqueur de l’histoire des Charlotte Hornets (12 009 points) a disputé 750 matchs en NBA. Scoreur d’exception, il apportera son expérience et sa maestria à la mène en Principauté. »

Une arrivée qui signifie probablement le départ de Mike James.

Crédit photo : AS Monaco Basket

« A haut niveau, la puissance physique est tellement importante »

Huitième épisode de The Atlas Rules by Yvan consacré à la défense « front » au low post.

Même si le basketball évolue, le jeu au poste bas demeure essentiel pour varier les attaques. Et défendre au low post demande rigueur, combativité et concentration. Dans ce huitième épisode de The Atlas Rules by Yvan, le célèbre coach liégeois livres quelques clés pour bien défendre au low post.

Pour voir la vidéo : Les contacts, défense au low post, Episode 8 – YouTube

Cet épisode complète le septième épisode consacré à la défense 3/4 au low post : Les contacts, défense 3/4 au low post, Episode 7 – YouTube

« Je ne nous place pas parmi les favoris car certaines équipes semblent mieux balancées »

Damien Aussems a validé sa première saison au Croatia Oupeye par un titre en P3B qui envoie les Croates dans la terrible P2B pour le prochain championnat.

Cette première saison du Croatia Oupeye, bien que mouvementée, s’est terminée en apothéose par un titre conquis en P3B et une montée dans la division supérieur. « Malgré les embûches – la perte du coach et la suspension d’Adrien Lozina pour huit matchs – nous avons atteint l’objectif initial qui était le titre et, in fine, la montée », confirme Damien Aussems. « Les moments marquants furent sans doute nos victoires contre le Réveil qui était notre principal concurrent pour la montée. Nous avons subi deux défaites dans des conditions un peu particulières contre une équipe d’Harimalia annoncée « moins forte » mais qui a su tirer son épingle du jeu. Félicitations aux Abeilles pour cela. »

La saison prochaine, les Croates seront en P2, dans la déjà annoncée terrible série B. « Quand j’ai adhéré au projet, les objectifs étaient clairs : amener le club le plus rapidement possible en P1. Néanmoins, vu l’a structure de notre équipe – présences, assiduité, etc. – l’année dernière, il faudra corriger cela si nous voulons avoir un rôle à jouer dans cette série hyper compétitive », prévient le meneur de jeu. « Mon envie est donc de jouer le plus haut possible tout en continuant à nous amuser comme nous l’avons fait cette année. Quant à la montée, je pense qu’il y a des équipes qui sont peut-être mieux balancées que nous à l’heure actuelle. Dès lors, je ne nous place pas parmi les deux ou trois favoris. »

Crédit photo : Edo Mundzic

« Dans son sport, Bruce Lee était comme Kobe Bryant »

Bruce Lee, une source d’inspiration pour certains joueurs NBA.

« Bruce Lee était l’une des personnes les plus petites, fortes, rapides et confiantes dans son sport. Dans son sport, il était comme Kobe (Bryant). Il avait cette concentration là. Les gens me demandent ‘Pourquoi Bruce Lee particulièrement ? Pourquoi pas Tom Brady ou quelque chose comme ça ?’. C’est Bruce Lee parce que… toutes les choses qu’il faisait, ça fait ressortir un certain état d’esprit qui te permet d’exploiter au mieux tes capacités » explique Jamal Murray. « C’est un état d’esprit, une mentalité. Lors de ma présentation, j’ai parlé du fait de réussir à se calmer. Chaque situation va être différente, chaque émotion va être différente et avoir une valeur différente. Mais il y a toujours une bonne manière de gérer quelque chose. Il y a toujours une meilleure manière de gérer quelque chose. J’applique ça à mon jeu, à ma vie. Quand je ne jouerai plus au basket, je ne veux pas me dire ‘Man, j’aurais pu travailler plus’ ou ‘J’aurais pu faire plus d’ajustements plus tôt, j’aurais pu en faire plus’. L’important c’est d’être dans l’instant présent. Quand je suis sur le terrain et que je rate un tir, est-ce que je peux changer mon ‘body language’ ? Est-ce que je peux davantage parler ? Est-ce que je peux changer quelque chose pour mieux impacter le match ? Il faut être dans le présent, faire des ajustements plus vite et être efficace. Que tu sois le plus petit ou le plus grand n’a pas d’importance. Mon père est plus petit que moi, et il me botte le c** parfois. Le calme dont Bruce Lee faisait preuve, ça représente beaucoup pour moi.« 

Kareem Abdul-Jabbar était un grand ami de l’expert en arts martiaux. « Cette amitié a commencé quand j’étais à UCLA, juste avant le début de ma troisième année. J’ai choisi de continuer à étudier les arts martiaux orientaux. Je suis retourné à Los Angeles et je connaissais quelqu’un qui m’a recommandé de m’entrainer avec Bruce Lee. Je suis allé chez lui, et il m’a demandé ce que j’avais commencé à apprendre, comment je m’entraînais, ce que j’avais fait… Et il m’a dit de frapper un punching-ball. Il était derrière le sac, le tenait et me demandait de donner des coups de poing et des coups de pied. Ensuite, sa femme Linda est arrivée, et il m’a demandé de tenir le sac pendant qu’elle frappait dedans. Je me suis dit : “OK, pas de problème.” Mais quand elle a frappé, la force qu’elle a mise dans son coup m’a fait reculer de plusieurs pas. Linda ne pesait pas beaucoup plus de 55 kilos et pouvait frapper aussi fort que ça… J’ai tout de suite voulu m’entraîner avec lui après ça. Ce qu’on a fait pendant les quatre années suivantes. Je me suis plutôt bien débrouillé. J’étais capable de me défendre, et c’était le but » raconte l’ancien pivot des Lakers.

« Un poste 4 très intelligent offensivement »

Nouveau renfort au Brussels : Brandon Orvath.

Le Brussels continue son recrutement et annonce l’arrivée de Brandon Orvath. « Je suis très content de la venue de Brandon au sein de l’effectif, c’est un poste 4 très intelligent offensivement, il est très talentueux et bon shooter à 3 points. C’est un joueur qui va apporter beaucoup à l’équipe car c’est un bon rebounder et il est très mobile défensivement », explique Serge Crevecoeur dont le mercato semble bien réfléchi.

Crédit photo : Brussels Basketball

« Que Max Clavier mette ses lancers-francs pour que ses floppings soient utiles »

Charly Bernard revient sur la saison des Haricots en R1 et sur le nouveau championnat qui approche.

Charly, quel bilan fais-tu de cette saison de R1 avec Belleflamme ?

Le bilan est mitigé au vu des résultats obtenus. Quelques défaites étaient évitables mais nous avons aussi décroché quelques belles victoires. Mais l’objectif est tout de même atteint puisque celui-ci était d’être présent en Playoffs.

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2022-2023 ?

Il y en a eu quelques uns. Personnellement, je retiens notre défaite d’un point contre Waremme, la victoire contre Loyers qui nous a ouvert les portes des Playoffs mais surtout la naissance de la petite Zélie de Maxime et Elise Clavier.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison qui approche ?

Tout simplement de faire aussi bien voire mieux que cette saison. Nous devons apprendre de nos erreurs mais surtout continuer de prendre du plaisir. Et si Maxime Clavier pouvait mettre ses lancers-francs, cela pourrait nous aider pour que ses floppings soient utiles (rires).