« Grâce-Hollogne est sur la carte du basket provincial »

Et un titre de plus dans la besace de Johan Riga, champion de P2B avec Grâce-Hollogne.

Johan, que représente ce titre de champion de P2B ?

Un titre, quel que soit le niveau fait extrêmement plaisir pour soi-même évidemment, mais pour tout le groupe et le club. Je tiens à remercier notre Présidente Sabine et les nombreux supporters d’un jour et de toujours. J’ai une pensée pour nos nombreux blessés et surtout pour notre Jérôme Sauveur national qui arrête en fin de saison et aura malheureusement raté ces derniers matchs excitants. Il va nous manquer. Et je tire mon chapeau aux jeunes et à notre pigiste David Beck pour avoir assumé leurs rôles dans notre équipe.

Comment analyses-tu cette saison forcément historique ?

Elle fut exceptionnelle et aurait pu être garguantuesque. Nous sommes fiers de nos parcours sur les trois tableaux et, avec un peu de recul et sans prétention, je pense qu’il y avait la place pour aller au bout dans les trois compétitions ! Mais avec des si… En tout cas, nous sommes très fiers et je nous en félicite. Grâce-Hollogne est sur la carte du basket provincial.

A quoi attribues-tu une telle réussite ?

Très clairement à notre esprit de camaraderie et notre complémentarité. A notre expérience aussi ! Nous ne paniquons en aucune circonstance. Nous avons, dans l’équipe, des scoreurs qui ont besoin de la balle pour exister. C’est accepté par tout le monde mais quand ça bloque, d’autres prennent leurs responsabilités, ce qui nous permet souvent de trouver la solution.

Les Buffalos, seulement quelques années après leur création, seront prochainement en P1.

Ce sera comme lors de ces deux dernières saisons : plaisir sur et en dehors du terrain d’abord. Et jouer tous les matchs à fond pour les gagner. Nous ferons le bilan en fin de saison. Nous aurons aussi tous un an de plus et il faudra ménager nos organismes pour éviter que l’infirmerie ne se remplisse comme cette année.

Thriller à Roland-Garros, Jordan Loyd clutchissime, les Monégasques champions !

Au terme d’un passionnant thriller, les Monégasques s’imposent 85-92 pour soulever le trophée de champion de France.

Victor Wembanyama (22 points, 7 rebonds, 2 assists et des contres spectaculaires) lançait ce match 3 avec un alley-oop dunk renversé et les Mets prenaient un bon départ pour mener rapidement au score. Au fil des minutes, les Franciliens creusaient leur avance – celle-ci culminera à 32-16 à la huitième minute – au cours d’un premier quart très offensif, 32-23. Thomas (20 points et 5 passes), Jones (16 points, 4 rebonds et 5 assists) et les Mets allaient tenir le choc dans le second quart, l’écart restant identique à la demi-heure, 53-44.

Au retour des vestiaires, le surprenant Blossomgame (22 points et 4 rebonds), Okobo (16 points et 4 assists) et les Monégasques tentaient de recoller au score malgré des James (2 points et 1 assists) et Motiejunas (8 points et 4 rebonds) plus timides que de coutume mais les Mets tenaient la distance. A la demi-heure, le marquoir affichait 70-63. Il fallait attendre une pénétration d’Okobo à un peu plus de trois minutes du terme pour que la Roca Team passe devant, 81-82.

A Roland-Garros et dans une très belle ambiance, les protégés de Vincent Collet ne craquaient pas et recollaient à 85 partout à 50 secondes du coup de sifflet final. Jordan Loyd (22 points) enfilait alors son costume de super héros en plantant deux énormes bombes – dont une à 9 mètres ! – pour forcer la décision. Les Monégasques s’imposaient 85-92 et remportaient le titre de champion de France.

Crédit photo : AS Monaco Basket

Les Cats en démonstration contre Israël !

Les Belges n’ont laissé aucune chance aux Israéliennes et ont débuté leur Euro par une très large victoire à Tel-Aviv. Une entrée en matière réussie avant d’affronter la République Tchèque ce vendredi.

Pour débuter cet Euro 2023, les Belges affrontaient les Israéliennes à… Tel-Aviv. Pas de quoi cependant effrayer Emma Meesseman ou Julie Allemand qui en ont vu d’autres, en Russie, en Turquie, en France ou aux Etats-Unis. Les Cats n’ont laissé aucune chance aux locales, menant déjà 28-18 après dix minutes avant de plier l’affaire dans le second quart, le marquoir affichant un impressionnant 61-32 à la pause. Visiblement en mission, nos compatriotes remontaient ensuite au jeu avec la volonté de défendre le plomb et d’appuyer leur domination. A la demi-heure, l’écart avait encore grandi : 85-41. La démonstration était totale au bout des quarantes minutes avec une très large victoire noire-jaune-rouge : 108-59.

Une entrée en matière plus que réussie pour les troupes de Rachid Meziane avant d’affronter la République Tchèque ce vendredi à 11h15. Au rayon des satisfactions, la défense (domination du rebond), l’attaque (58% aux tirs) et le collectif (37 passes décisives !). Et les cadres ont répondu aux attentes. Emma Meesseman (23 points à 82% aux tirs, 5 rebonds et 4 passes en 17 minutes), Julie Allemand (14 points à 80%, 5 rebonds et 8 assists), Kyara Linskens (12 points, 4 rebonds et 6 passes en 17 minutes) ont confirmé leur statut tandis que Julie Vanloo (16 points et 5 passes) s’est révélée précieuse dans son rôle et que Laure Résimont (22 points à 90% en 15 minutes) tient enfin son match référence pour la Belgique. Carton plein, en somme !

Guère de répit pour les braves puisque les Belges affronteront déjà les Tchèques ce vendredi matin avec l’ambition de réussir la passe de deux pour arriver sereines dimanche contre l’Italie. L’objectif des Cats est clair : terminer à la première place de leur poule afin de se qualifier directement pour les quarts de finale et ainsi bénéficier de trois jours de repos.

Crédit photo : FIBA

« Un rôle de l’ombre qui demande un certain niveau d’investissement pour être enrichissant et utile »

Après trois saisons à Esneux comme assistant-coach de Didier Longueville, Yannis Bouvier cède le relais à Alban Angelucci.

Au milieu du deuxième tour, ELS United communiquait sur les arrivées d’Alban Angelucci et Noah Demarteau pour remplacer Yannis Bouvier et Damien Reichling aux côtés de Didier Longueville. « Je suis content que Didier ait pu trouver un assistant de la qualité d’Alban – que je connais bien – pour continuer son remarquable boulot à Esneux », sourit l’ancien coach de la P2 de Tilff.

C’était avec la volonté d’apprendre que ce fringant gaillard avait quitté Tilff pour rejoindre Esneux. « La TDM2 est vraiment une belle division pour le basket et j’ai beaucoup appris avec Didier mais aussi en visionnant les autres équipes et en me confrontant aux différents coachs de TDM2 », continue Yannis. « Je n’avais jamais connu ce niveau comme joueur ou comme coach, cela fut donc une expérience incroyable au niveau basket mais aussi dans la gestion humaine d’une équipe, ce qui est véritablement essentiel à mes yeux. Je suis profondément reconnaissant envers Didier et Damien pour leur confiance et pour tout ce qu’ils m’ont transmis. »

Mais toutes les bonnes choses ont une fin. « C’est ma troisième saison en TDM2 et je sens que j’arrive à la fin d’un cycle », poursuit Yannis. « Par ailleurs, la fonction d’assistant est un rôle de l’ombre qui demande un certain niveau d’investissement pour qu’elle soit enrichissante et utile. Or, je sens que la prochaine saison risque d’être celle de trop pour moi. »

Comme beaucoup, Yannis tente de trouver le juste équilibre entre vie professionnelle, familiale et sportive. Un défi auquel s’attaquent de nombreux basketteurs liégeois, sans toutefois parvenir toujours à trouver le mélange adéquat.

« Coacher en D1 est un réel objectif »

Avec un maintien en TDM2 et un match de D1 coaché, la saison d’Olivier Macfly avec RSW Liège Basket fut réussie. Entretien d’un coach ambitieux gardant toutefois les pieds sur terre.

Mac, quel bilan tires-tu de cette saison ô combien particulière ?

Ce fut une saison mouvementée avec le rachat du club par les investisseurs US. Cela a chamboulé pas mal de choses. Ce fut positif car je pense que sans eux, le club aurait arrêté la D1. Mais il a fallu mettre en place pas mal de choses. C’est un projet très jeune. Avec du recul, je me rends compte que nous avons réussi quelque chose de costaud dans le sens où nous nous sommes sauvés en TDM2 avec des gamins de 17 à 20 ans.

Quels furent les moments marquants de cette dernière saison ?

Personnellement, avoir pu coacher en D1 fut le moment le plus intense. C’est une ligue très fermée avec peu de coachs et d’assistants. Les places y sont chères. Avoir pu participer à la danse, je ne l’oublierai jamais. Cela a été un rêve de gosse mais aussi un objectif de coach. Je ne suis pas un opportuniste, je laisse faire les choses mais il est clair que coacher en D1 est un réel objectif.

Quels sont tes espoirs pour la prochaine saison ?

Nous aurons une équipe constituée de joueurs d’expérience. La synergie avec la D1 ne concernera plus que deux ou trois joueurs. Nous intégrerons également des joueurs de R2. Il nous reste à signer un poste quatre et nous serons au complet

Crédits photos : Philippe Collin

Coachs NBA et coachs liégeois : même combat ?

Peu importe le niveau, les coachs sont parfois confrontés aux mêmes problématiques.

Alors, évidemment, les coachs NBA n’ont pas, comme parfois leurs homologues liégeois, à devoir s’inquiéter de trouver des bénévoles pour la table, à remplir la feuille de match, à jouer les kinés lorsqu’un de leurs protégés se tord la cheville, à ramener de l’eau sur le banc. Ils n’ont pas autour d’eux une armada d’assistants, une foule de statistiques, des extraits vidéos en pagaille et un staff médical pointu.

Mais comme les coachs de la ligue nord-américaine, ils font face à des défis parfois identiques : la nécessité d’utiliser les individualités pour faire naître un collectif, celle d’organiser des entrainements variés pour ne pas lasser leurs ouailles, l’importance des choix tactiques en cours de match, la gestion de groupe et le management des égos. Ces derniers points se révèlent parfois un véritable casse-tête tant ménager les susceptibilités et satisfaire les aspirations de chacun peut être épuisant.

Si le basket est un sport collectif, il n’y a qu’un seul ballon et un nombre limité de tickets shoots et de minutes à distribuer aux dix ou douze joueurs présents sur le banc. Ce qui provoque parfois des frictions, aussi bien en amateurs que chez les pros, comme le confirme Steve Kerr dans le podcats de Draymond Green « A Miami, tous ces gars ne sont pas assis là à se plaindre de ne pas jouer. Ils ne pensent qu’à gagner. Tu le sais bien, on l’a vu avec les groupes qui nous ont permis d’être champions. Quand il y a une mentalité de champion, tous les gars sont dévoués et veulent gagner. Tout le monde se moque de ces choses-là« , a déclaré le coach des Warriors, en profitant au passag pour tacler certains de ses joueurs. « Tu ne vois pas de gens dans le vestiaire qui se plaignent de ne pas jouer assez. C’est la magie d’un groupe qui veut gagner le titre. Tout le monde est tourné vers le même objectif et ça permet au coach de faire ses choix plus facilement. Tu le fais avec tes tripes et en fonction de qui joue le mieux. »

Finalement, Steve Kerr est un coach liégeois comme les autres.

« Comme si une certaine réalité nous rattrapait »

Greg Kesikidis fait le bilan de la saison de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur et évoque le prochain championnat pour lequel les Alleurois modifieront quelque peu leur configuration.

Greg, quel bilan fais-tu de cette dernière saison ?

Nous avons connu trois-quarts de saison plus que satisfaisants avec notre place dans le Top 5. La dernière ligne droite fut un peu plus compliquée. Un peut trop longue peut-être ? Mais globalement, avec un bilan équilibré, ce n’est pas mal même si cela aurait pu être mieux.

Quels furent les faits marquants qui ont émaillé cette saison 2022-2023 ?

Les blessures furent assez marquantes. Certains furent rattrapés par le poids de l’âge, d’autres par la poisse… Nous avons fini sur une jambe. C’est assez marquant, comme si une certaine réalité nous rattrapait.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

L’année prochaine sera totalement différente, nous aurons une équipe mi-jeune, mi-vieille. Un équilibre nécessaire sur le long terme afin d’essayer de pérenniser l’équipe. En plus de Iordan, d’autres jeunes champions U18 et P4 avec Alleur viendront se greffer à la P2. De quoi entrevoir un basket un peu différent, un peu plus rapide. Nous partons un peu dans la surprise mais c’est excitant et nous avons déjà hâte que cela reprenne.

« Je me sens extrêmement chanceux d’avoir eu l’opportunité de rejoindre Liège »

RSW Liège Basket tient son nouvel entraineur.

A Liège, le dirigeants, le staff et une partie des joueurs a beau avoir changé, le mode de communication est demeuré identique. C’est donc sur Facebook que le club principautaire a annoncé l’arrivée de son nouvel entraineur : Alex Zampier. Il succèdera ainsi à Brad Greenberg qui n’aura finalement passé que quelques mois dans la Cité ardente. « À 34 ans, originaire de Greenbusch (NY), Coach Zampier peut prétendre (ndlr : sic) avoir joué à l’Université de Yale et en Argentine. Mais c’est chez les Utah Jazz, les Phœnix Suns & les Detroit Pistons qu’il a développé ses qualités de coach », présentent les communicants liégeois. « Avec son habilité en communication (ndlr : re-sic) et en développement des compétences, nous sommes confiants et impatients d’écrire avec lui, cette nouvelle page du livre de notre club. »

Si les contours de l’effectif restent logiquement encore flous, le nouvel entraineur des Sang et Marine se montre enthousiaste. « Je me sens extrêmement chanceux d’avoir eu l’opportunité de rejoindre Liège. Ils étaient un groupe passionnant l’année dernière et je cherche à construire sur cette base. M. Cambo a été extrêmement sympathique tout au long du processus et je suis ravi de contribuer à faire avancer sa vision », déclare Alex Zampier.

Crédit photo : RSW Liège Basket

De chouettes derbies en prévision à la Coupe AWBB

Le tirage au sort de la Coupe AWBB a eu lieu et offrira, dès le début du mois d’août, de chouettes derbies.

La Coupe AWBB marquera le retour au basket et sera la première compétition à débuter et cela dès le début du mois d’août. Beaucoup d’équipes liégeoises sont concernées. Chez les messieurs, si aucune ne se trouve dans la poule A, Belleflamme A, Ensival et Henri-Chapelle se retrouvent dans la poule B. Aubel et Tilff s’affronteront dans la poucle C, Liège B et Wanze dans la poule D et Belleflamme B et Union Liège dans la poule F. Alleur A et Esneux B se retrouvent dans la poule G tandis que Spa est isolé dans la poule H. LAAJ, Grâce-Hollogne et Hannut sont ensemble dans la poule I mais Sprimont B est seul Liégeois dans la poule J. Esneux A et Haneffe sont dans la poule K, Alleur B et Pepinster dans la poule L tandis que l’Etoile Jupille est versée dans la M (avec Andenne et son contingent de Liégeois). Les Wawas se retrouvent dans la poule N, Ninane et Huy dans la O et Liège A dans la P.

Le détail de toutes les séries et de la compétition sont consultables ici.

Crédit photo : Buffalos Grâce-Hollogne

« Les coachs ont fait du bon boulot en recrutant de bons joueurs à tous les postes »

Thomas Beaujean se confie sur la nouvelle R2 de Pepinster.

La prochaine saison marquera le retour à Pepinster de Thomas Beaujean dans une toute nouvelle R2 coachée par Vincent Aldenhoff. Avec les Pepins, Thomas sera dans la R2B, avec Ensival, Verviers et Spa. « Les séries régionales de l’année prochaine sont géniales ! Il va y avoir énormément de derbies et je vais jouer contre des amis : je suis ravi », s’enthousiasme ce jeune talent. « J’aurai aimé que Ninane soit dans notre série pour jouer contre mes anciens coéquipiers mais ce ne sera pas pour l’année prochaine… Ou peut-être en Coupe, qui sait ? »

Avec les Pepins, c’est un beau défi que s’apprête à relever Thomas. « Les coachs ont fait du bon boulot en recrutant de bons joueurs à tous les postes et aussi avoir du banc. Ce qui ne s’annonçait pas évident vu qu’il fallait construire une équipe entière », souligne-t-il. « Je me réjouis déjà de commencer à m’entrainer avec le nouveau groupe. Nous avons déjà pu nous rencontrer et le feeling passe déjà bien entre nous. Je pense que nous pouvons vivre une belle saison sur et en dehors du terrain. »