« J’ai fait des erreurs et je dois apprendre de celles-ci »

Avec beaucoup d’humilité et une affection non-feinte pour son groupe, Tony Fernez revient sur l’élimination des Grenouilles par Ciney en demi-finale des Playoffs de R1.

Tony, comment analyses-tu votre revers lors du game 2 à Ciney ?

Nous avons super bien joué pendant vingt-cinq minutes puis nous avons complètement craqué physiquement. Mes gars sont super courageux depuis le mois d’octobre. Depuis la blessure de Dedave, nos rotations ont été très limitées. Ciney avait juste un groupe plus complet avec deux joueurs d’exception : Malliar et Gielen (ndlr : respectivement 24 et 25 points). Pour le reste… 

Quel premier bilan peux-tu déjà faire de cette campagne ?

Notre objectif était les Playoffs et nous y sommes allés. Cela nous a offert beaucoup d’expérience et à moi en premier. Ce furent mes premiers Playoffs et j’ai appris énormément de choses. J’ai fait des erreurs et je dois apprendre de celles-ci. Cointe est mon club, mes joueurs sont, pour moi, ma famille. Je les aime et me réjouis de bosser avec eux pour faire une grosse saison l’année prochaine.

Crédit photo : BC Cointe

« Nous organisons deux cars : nos supporters seront là pour mettre le feu »

Ce mercredi, les Haricots iront à Waterloo pour tenter de remporter la belle décisive et se hisser en finale des Playoffs de première régionale.

Battus à Waterloo, les Haricots ont répliqué de bien belle manière dans leur ABC Arena pour arracher le game 2. « Nous avons simplement mis beaucoup d’intensité défensive et, en attaque, la balle a bien tourné et nous avons mis nos shoots », analyse Sébastien Peremans. « Nous avons été devant pendant quarante minutes et nous avons vraiment bien géré notre avance, même si nous nous sommes faits peur sur la fin. Le public fut incroyable et cela nous a aidés à nous surpasser. »

C’est le moral gonflé à bloc et avec l’appui de leurs supporters que les Liégeois se rendront à l’ombre du Lion pour tenter de se qualifier pour la finale des Playoffs de première régionale. « Pour ce game 3, nous partirons avec beaucoup de confiance et la pression sera sur les épaules de nos adversaires car ils seront à domicile », assure l’ailier. « Nous devons afficher la même mentalité que lors du game 2 si nous voulons remporter ce match. Nous organisons deux cars et nous savons déjà que ce sera plus simple car nos supporters seront là pour mettre le feu. Ce match risque d’être tendu pendant 40 minutes et l’équipe qui gèrera le mieux la pression l’emportera. » Et si les protégés de Vincent Clavier réécrivaient l’histoire, quelques années après avoir décroché le titre en R1 ?

« Une aberration qu’il y ait des Playoffs en D1, TDM1, R1 et R2 et pas en TDM2 ! »

Le revers à Aarschot, l’influence prise par Orly Nzisabira dans le jeu sprimontois, les jeunes talent qui pointent le nez en équipe première, la configuration du championnat de TDM2 et le dernier derby contre Pepinster : autant de sujets abordés par Pierrick Van Den Brule pour Liège & Basketball.

Pierrick, comment avez-vous vécu ce match à Aarschot ?

Ce ne fut pas un match facile pour nous. Les locaux étaient surmotivés car ils devaient aller chercher le maintien, les supporters étaient venus en nombre pour les encourager. Nos adversaires sont bien rentrés dans la partie et ont réalisé un match plein ! Cette équipe n’a l’air de rien mais compte beaucoup de gars capables de shooter extérieur et qui ont réussi à écarter notre défense. Nous pouvons néanmoins retenir deux points positifs de ce déplacement. Le premier est la performance d’Orly Nzisabira qui finit la saison en boulet de canon. Il agit comme un chef d’orchestre et facilite grandement notre jeu. Le second point positif, ce sont les premières minutes et premiers points en TDM2 d’André Nzisabira, le frère d’Orly, et de Garris Montulet. Ils n’ont pas démérité et ont fait un bon petit match. C’est top pour l’avenir de Sprimont, le travail qu’ils ont réalisé pendant l’année est récompensé. Bravo à eux !

Vendredi, place au dernier match de la saison avec le derby contre Sprimont.

En effet, notre deuxième et dernier derby à la maison : ce n’est vraiment pas beaucoup… Nous espérons faire venir beaucoup de monde pour une fête du basket liégeois, comme ce fut le cas pour le match contre Comblain. C’est aussi le dernier match de la saison, le but sera clairement de prendre du plaisir et de nous amuser sur le terrain avant de lancer, pour ma part, la saison de trois contre trois.

Dans quel état d’esprit l’aborderez-vous et quelles seront les clés de cet ultime duel ?

L’équipe qui arrivera à rester concentrée et entrera le mieux dans la partie l’emportera, selon moi. Il est compliqué de rester concentré et appliqué aux entrainement au vu de la configuration de la saison… En effet, depuis le mois de janvier, nous savions que les Comblinois seraient champions car ils avaient quatre victoires d’avance sur leur dauphin Oostkamp. Dans le bas de classement, le maintien se jouait entre Malines, Aarschot et Quaregnon. Il y avait donc dix équipes de notre série qui n’avaient plus grand chose à jouer après le premier tour. Je trouve cela extrêmement frustrant depuis quelques semaines. Avec les joueurs de la TDM2 de Sprimont, nous contactons un maximum de personnes afin de demander qu’il y ait des Playoffs qui soient organisés. Au vu de la densité de notre série, cela aurait été complètement dingues comme championnat et comme Playoffs. C’est tout de même une aberration qu’il y ait des Playoffs en D1, en D2 (et aussi des playdowns, j’adore la formule), en R1 et en R2 mais pas en D3 ! Pourquoi cette singularité dans la fin de saison de TDM2 ? Cette configuration aurait pu rendre ce dernier derby encore plus croustillant avec un potentiel ticket en Playoffs à jouer mais il n’en sera rien. Nous allons néanmoins tout faire pour remporter ce dernier match et prouver qu’il n’est pas facile de venir gagner chez nous… Il suffit de le demander à Comblain (rires).

« Sur un match, c’est la forme du moment ainsi que la gestion des émotions qui priment »

Maxime Clavier et les Haricots portent désormais tous les espoirs liégeois et rêvent de déjouer les pronostics ce mercredi à Waterloo pour la belle de cette demi-finale des Playoffs de R1.

Max, les Cointois sont désormais éliminés des Playoffs, tous les espoirs liégeois reposent sur vous. Cela vous booste ?

Non, je pense que le résultat de Cointe ne nous intéressait pas vraiment… Nous savons bien qu’avant de regarder les autres, il faut passer l’écueil Waterloo, qui est favori.

Dans quel état d’esprit êtes-vous pour ce game 3 décisif ?

Je pense que la victoire de vendredi lors du game 2 a permis d’y croire car sur un match, c’est la forme du moment ainsi que la gestion des émotions qui priment et pas spécialement les qualités. Ce n’est pas comme un game 1 où nous savons que nous avons droit à l’erreur. Ici, c’est soit la saison continue, soit elle s’arrête. L’état d’esprit du groupe est, je pense, d’aller créer un exploit car tout le monde nous voit perdants.

Quelles seront les clés de cette « belle » à Waterloo ?

Je pense que ce sera de jouer en équipe. Nous jouons parfois de façon trop individuelle. Vendredi, lors du game 2, nous avons joué en équipe et les individualités comme Ircylle Makengo ou Charly Bernard sont ressorties. Il faudra refaire la même chose mais c’est clair, la clé de la victoire réside dans le collectif et la mentalité.

Un tout grand François Urbain guide le 4A à la victoire contre Stavelot

Au terme d’une rencontre passionnante, les Aqualiens ont pris le dessus sur les Stavelotains au tour final P4.

Les Aqualiens ont pu compter sur un tout grand François Urbain (28 points) pour arracher cette première victoire au tour final P4, 63-57 contre Stavelot. Après vingt minutes, Pottier (12) et les Stavelotains étaient en tête 29-33. Mais au retour des vestiaires, les Aqualiens serraient les rangs derrière pour revenir au score et passer devant à la demi-heure, 46-41, et résister ensuite dans la dernière ligne droite.

Pipo Willems et le Réveil victorieux d’Ans

Avec Pipo Willems au scoring et une défense de fer, les « Réveillés » ont dicté leur loi aux Ansois pour remporter le premier match du tour final de P3.

Les grands joueurs sont toujours présents lors des grands rendez-vous, Pipo Willems ne fait pas exception à la règle. Ancien joueur de D1 et routinier des divisions nationales, le forward a démontré contre Ans que malgré les années qui passent, il reste une équation insoluble pour n’importe quelle défense. Avec 19 points et des paniers importants, l’ancien Comblinois et Calidifontain a montré la voie au Réveil.

Comme toujours, les « Réveillés » se sont appuyés sur une défense de fer. Pour Demir (17 points), Salmon (12), Collard (9) et les Ansois, chaque panier inscrit était un véritable combat. Et à ce petit jeu défensif et contrôlé, les protégés de Chris Henri sont de véritables orfèvres. Malgré le poids des ans, Petit (12) et ses coéquipiers ne démarraient pas en mode diesel et faisaient rapidement la différence pour s’isoler à 7-18 après dix minutes. Le second quart était équilibré et à la pause, le marquoir indiquait 20-30 en faveur du BC Réveil.

En seconde période, la bataille faisait rage mais Arguelles (12) et les « Réveillés » profitaient de leur expérience et de leur physique pour contrôler les débats et s’imposer 46-56. Les Ansois tenteront de relever la tête le week-end prochain contre Fléron tandis que Nico Henri (5) et ses partenaires auront, eux, deux semaines pour préparer le choc contre Fléron.

Crédit photo : PP Photography

Les Pepins cartonnent les Malinois

Large victoire de Pepinster contre Malines, 98-64.

A domicile, Pirson (16 points), Francoeur (13), Halkin (11) et les Pepins faisaient d’emblée parler la poudre (13 bombes au total) pour filer à 28-11 après dix minutes. Deblond, Wintgens (6 points chacun) et les locaux continuaient sur leur lancée dans le second quart pour tuer tout suspens à la pause, 59-30. Au retour des vestiaires, Maucourant (13) alignait les paniers et les Pepins continuaient leur chevauchée fantastique, dominant largement les Malinois pour s’imposer dans les très grandes largeurs, 98-64.

Entrée en matière réussie pour les Verviétois au tour final P4

En ouverture du tour final P4, les Verviétois ont réussi un incroyable second quart-temps pour s’imposer 55-99 contre Herstal.

En ouverture du tour final P4, Herstal affrontait Verviers. Lors des dix minutes inaugurales, Cypers (13), Bal (11), Moreira (9) et les Herstaliens faisaient jeu égal avec Smeets (18) et les Verviétois, 18-19. Dans le second quart, Domken et Calbert (14 points chacun), Gusbin (15) et les Verviétois serraient les rangs derrière tout en faisant feu de tout bois en attaque pour passer un incroyable 7-39 aux Herstaliens. Un camouflet dont ces derniers ne se relèveront pas même si la seconde période fut plus équilibrée. Au final, les protégés de Bruno Dagnely – qui est vraiment partout à Verviers ! – s’imposaient 55-99.

Crelot et les Hutoises assomment les Chestrolaises pour rejoindre la finale !

Les Hutoises sont en finale des Playoffs de R1.

A Neufchâteau, Crelot (16 points), Marteau et Ronveaux (12 unités chacune) et les Hutoises prenaient un formidable départ pour tuer tout suspens après dix minutes, 9-24. Mieux encore, en proposant une défense de fer, les protégées de Mike De Keyser n’encaissaient qu’un seul panier des Chestrolaises pour rentrer au vestiaire avec une incroyable avance, 11-39. A la reprise, les débats s’équilibraient et les locales se montraient plus à leur avantage dans la dernière ligne droite mais jamais Bastin (9) et ses coéquipières n’étaient inquiétées. Les Hutoises s’imposaient 42-60 pour rejoindre la finale où elle affronteront Boninne ou Ciney.

« Mes gars sont super courageux depuis le mois d’octobre »

Largement devant au marquoir, les Cointois ont complètement craqué physiquement à Ciney et se sont inclinés 81-65.

A Ciney, Malpas (13 points), Cornet (15), Martin Lesuisse (12) et leurs coéquipiers débarquaient surmotivés pour prendre un bon départ et construire petit à petit leur avance et rentrer aux vestiaires avec une avance confortable, 35-45. Allemand (9), Ferette (6) et les Grenouilles reprenaient bien la partie, prenant jusqu’à quatorze longueurs d’avance avant de connaitre un terrible coup de bambou ! Les Cointois ne parvenaient plus à marquer et voyaient les locaux déferler sur eux. Les Namurois claquaient un terrible 24-4 (!) pour passer devant, 49-59 à la demi-heure. Malgré une belle réaction de Boxus (9) et de ses partenaires, les Liégeois s’inclinaient 81-65, disant adieu à leurs rêves de titre.

« Nous avons super bien joué pendant vingt-cinq minutes puis nous avons complètement craqué physiquement », note Tony Fernez (interview complète à retrouver mardi). « Mes gars sont super courageux depuis le mois d’octobre. Depuis la blessure de Dedave, nos rotations ont été très limitées. Ciney avait juste un groupe plus complet avec deux joueurs d’exception : Malliar et Gielen (ndlr : respectivement 24 et 25 points). Pour le reste… »

Les Grenouilles sont donc éliminées des Playoffs de R1 – tous les espoirs sont désormais placés sur les Haricots de Belleflamme qui disputeront la belle mercredi à Waterloo – mais peuvent être fières de l’excellente saison réussie et seront sans nul doute encore candidates au titre la saison prochaine.