Jolie victoire des Dragons contre Hasselt au terme d’une rencontre très disputée. Il s’agit de la deuxième victoire d’affilée en prolongation pour Robin Lhoest et ses coéquipiers.
Les Dragons avaient réglé la mire pour ce dernier match de la saison à domicile, le dernier à l’Alf Arena pour Quentin Vanoost (2 points), qui rejoindra la nouvelle P2 d’Harimalia la saison prochaine après huit saisons passées à Esneux. Avec 12 bombes, les protégés de Didier Longueville ont réussi à étirer la défense adverse et sanctionner quand il le fallait. A ce petit jeu-là, Romain Boxus (21 points dont 5 triples), Kevin Snaekers (18 points dont 4 bombes) et Aurélien Dykmans (9 points dont 2 triples) tirèrent parfaitement leur épingle du jeu.
Pourtant, malgré une adresse indéniable, les Dragons ont dû sévèrement batailler avec leurs invités. Durant quarante minutes, les Limbourgeois rivalisèrent avec les locaux à tel point qu’à la fin du temps règlementaire, les deux équipes étaient parfaitement à égalité. Fort heureusement, Jérôme Giebens (10) et ses coéquipiers profitaient du temps additionnel pour assurer une très jolie victoire, 88-79.
Pour les Dragons, il s’agit de la seconde victoire d’affilée en prolongation, contre Geel et puis contre Hasselt. « Ce sont deux équipes qui se battent encore pour ne pas descendre et sont donc très motivées », souligne Robin Lhoest. « De notre côté, nous avons un peu de mal à trouver de la motivation en cette fin de saison car celle-ci commence à être très longue, surtout que nous n’avons plus aucun objectif. »
Face aux deux formations flamandes, un même scénario s’est plus ou moins répété. « Nous avons mal démarré ces deux rencontres avant de resserrer derrière. En prolongation, n’ayant rien à perdre, nous avons joué sans pression. Contre Geel, nous avons eu droit à un Vanoost très clutch. Contre Hasselt, ce fut Snakers. Tous les deux ont inscrit de gros shoots qui nous ont vite mis à l’abri », conclut le pivot esneutois. Les Dragons iront-ils une troisième fois en prolongation dimanche à Gent ? Ce serait sacrément cocasse !