C’est sur une victoire et un titre en P3A avec RSW Liège Basket que Nicolas Vanbockestal a définitivement mis un terme à sa longue aventure sur les parquets.
Nico, qu’as-tu ressenti pour ton dernier match ?
A titre individuel, pas mal de nervosité car nous avons tous envie de bien terminer et rêvons d’un dernier match à la Kobe. Du coup, j’ai raté pas mal de choses même si j’étais bien en rythme. Au niveau collectif, c’était un dernier match de saison, il s’est donc disputé sur une espèce de faux ryhtme. Heureusement, il fut serré ce qui a permis d’avoir un enjeu pour mon dernier match. Et nous l’avons gagné, j’ai donc pu clore avec ce qui compte le plus : la victoire.
Partir sur un titre, à la Michael Jordan en 1998, était-il la manière manière de raccrocher ?
C’est la plus belle manière de raccrocher ! Pour être honnête, ma décision d’arrêter aurait été bien plus difficile à prendre si nous n’avions pas été en position d’être champion. Mais je n’ai aucune comparaison avec Jordan en tête, juste le plaisir de goûter à nouveau à l’accomplissement de décrocher le titre avec ce groupe exceptionnel ! Et quoi de mieux que d’y arriver dans le club où j’avais commencé le basket…
Quel bilan fais-tu de cette dernière saison avec RSW Liège Basket ?
Cela fut une grande saison et une de mes plus belles ! Je partageais un rôle de mentor avec Nawfal Baeri – qui est le capitaine – pour guider les talentueux jeunes de l’équipe vers un objectif commun assumé dès le premier match. Malgré les difficultés que furent les blessures et la suspension de notre coach Tarik Bouchaouir, nous sommes restés un groupe solidaire et avec une qualité de jeu régulière. En toute modestie, je pense avoir été le liant dans cette aventure, à la fois sur le terrain avec du leadership dans les matchs difficiles et à la fois sur le banc pour motiver les gars ou prendre le relais au coaching. La fête du titre, les mots de mes coéquipiers ainsi que ceux du coach furent une belle récompense pour cette saison.
Quels souvenirs garderas-tu de toutes ces années basket ?
Il y en a tellement ! Le basket a été présent deux tiers de ma vie. Je garde notamment en mémoire mes années jeunes où nous jouions chaque saison les premiers rôles. J’ai eu la chance de jouer avec et d’affronter des joueurs talentueux. Mais surtout, le basket m’a permis de rencontrer des personnes incroyables dont certaines sont devenues des amis proches. Et c’est surtout grâce à nos années exceptionnelles au Standard. Nous étions une famille et nous le sommes restés. Je garde également de très bons souvenirs de ma saison à Welkenraedt et de mes années au Mosa Angleur. Ceux qui me connaissent savent que le basket dépasse la passion : je suis un amoureux de ce jeu et, plus que tout, de la victoire. J’espère qu’on gardera cette image de compétiteur qui a parfois été égratignée par une attitude provocante et pas mal de trash talk. Enfin, en regardant en arrière, je repense à tout ce que le basket m’a permis de partager avec mon frère. Il a toujours été bien plus talentueux que moi mais j’ai apprécié chaque moment passé ensemble, que ce soit à la plaine de Cointe ou sur les parquets. Merci à tout le monde du basket, liégeois et au-delà !