« Nous voulons accrocher les Playoffs »

Nicolas Rossinfosse et les Bobelins ont vaincu le signe indien en venant à bout de Tilff, leur bête noire, pour se relancer dans la course au titre en première provinciale.

Nico, comment avez-vous abordé la réception de Tilff alors que tous les matchs sont désormais potentiellement décisifs dans la course au titre ?

Nous avons abordé ce match de la bonne façon, avec l’envie de nous relancer et de bien faire. Après deux défaites d’affilée, nous devions nous reprendre et rebondir. C’était d’autant plus difficile que nous jouions contre notre bête noire – nous n’avions jamais gagné contre Tilff depuis que je suis à Spa, aussi bien contre la P1 que contre la P2 en Coupe, en championnat et même en amical – et que nous devions composer sans nos meneurs de jeu, Max Pluys n’ayant joué que quelques minutes en première mi-temps car blessé.

Vous avez finalement su vaincre le signe indien !

Oui et nous pouvons nous féliciter de la manière dont nous sommes revenus des vestiaires après les deux dernières minutes de la première mi-temps lors desquelles cette très belle équipe de Tilff nous avait plus que dominés. Nous avons entamé le troisième quart avec une autre mentalité et cela fut payant.

Comment envisagez-vous la suite de la compétition ?

L’objectif sportif demeure le même que depuis le début de saison : accrocher les Playoffs. Mais pour cela, nous devons prendre les matchs un par un, rester soudés et, surtout, prendre du plaisir sur le terrain et en dehors.

« Je dynamite, je disperse, je ventile »

Les Comblinois en mode « Tontons flingueurs » ont atomisé LAAJ dans une P2A où la lutte pour le titre se révèle passionnante. Focus sur une série complètement folle.

Il n’y a jamais eu match dans l’atypique chaudron comblinois. Les locaux s’étaient mis en mode « Tontons flingueurs » et avaient décidé d’éparpiller par petits bouts façon puzzle les Jupillois. « Je dynamite, je disperse, je ventile », s’étaient dit Cybers (22 points), Henry (16), Hamaide (16 également), Bertrand (16 aussi) et les locaux qui avaient déjà fait la différence après dix minutes, 30-12. La suite de la rencontre n’était guère plus équilibrée, les Comblinois affichant leur maitrise et leur suprématie pour mener 60-30 à la pause et dérouler tranquillement leur basket en seconde période face aux probables descendants – les Brasseurs comptent cinq victoires de retard sur le Haut-Pré, antépénultième – de P2A pour s’imposer dans les (très) grandes largeurs : 109-62.

Une série qui passionnante dans laquelle la course au titre fait rage. Le Haut-Pré, justement, a réussi l’exploit du week-end en s’offrant le scalp de Cointe, 66-72. Les Sérésiens ont pu s’appuyer sur Christophe Grandry (17 points) et sur David Bernard (19), réussissant un dernier quart-temps de feu (22-9 !) pour ravir cette superbe victoire et trois précieux points.

Les Grenouilles s’étaient imposées au 4A Aywaille jeudi, les Aqualiens rebondissant parfaitement samedi en venant à bout de Flémalle, 75-61. Il faut dire que Peeters (21 points), Simon Cara (17) et Yorick Godin (16) avaient réglé la mire. Cette neuvième défaite des Métallos leur complique la tâche dans la poursuite du titre, un sacre que visent plus jamais les Sucriers, victorieux de Visé 76-51 alors qu’Angleur a évité le piège tendu par les Verlainois pour s’imposer 76-51.

Pluie de trois points pour les Aubelois qui repartent sans… les trois points

Malgré douze triples convertis, les Aubelois se sont inclinés à Saint-Vith 74-65.

Vauchel (17 points) et les Aubelois ont enfilé les trois points à Saint-Vith mais ne sont pas parvenus à repartir avec… les trois points ! La faute à Faber (21), Alt (17) Huppertz (13) et aux locaux qui réalisèrent une excellente seconde période pour refaire leur retard et s’imposer 74-65.

« Panne d’électricité dans le hall… et trou noir chez nous ! »

A domicile, Johan Riga et les Buffalos ont peiné contre des Awansois qui valent bien mieux que la lanterne rouge qu’ils occupent.

Johan, tu as assisté en spectateur à la victoire de Grâce-Hollogne contre US Awans, 88-64.

Oui, j’étais au repos suite à un problème au talon. J’espère être de retour la semaine prochaine ou au plus tard la suivante.

Privés de tes services, les Buffalons ont tout de même évité le piège tendu par la lanterne rouge.

Nous avons affronté une valeureuse équipe de l’US qui n’est probablement pas à sa place au classement et qui nous a bien embêtés en première mi-temps. Nous avions pourtant entamé ce derby pied au plancher et menions 18-6 après cinq minutes de jeu. Et puis, ce fut la panne d’électricité au hall… et le trou noir chez nous ! D’autant plus que Mehdi Ajlani était intraitable et omniprésent des deux côtés du terrain pour tenir son équipe dans le match.

A la pause, vous étiez devancés 42-43.

Notre passage en zone – avec enfin une bonne agressivité en défense – nous a permis de retrouver nos valeurs et notre jeu. Nous avons peut-être voulu jouer à l’économie en nous disant que cela irait tout seul, mais force est de constater qu’il faut jouer son basket quel que soit l’adversaire. Encore une fois : bravo aux Awansois pour leur prestation.

On arrive au dernier tiers de la saison, l’instant de vérité. Comment comptez-vous aborder cette dernière ligne droite ?

Pour nous, c’est une troisième phase décisive de la saison avec un tryptique Theux/Herve/Tilff avant notre finale de Coupe AWBB. Autant dire que nous sommes chauds patate ! L’objectif demeure toujours de prendre du plaisir ensemble et de jouer notre jeu à fond… Et si nous gagnons, tant mieux ! Néanmoins, il n’y a aucune pression externe au sein de notre groupe, nous sommes une équipe de potes avant tout. Mais avec notre côté compétiteur et si le terrain le décide, nous assumerons sans problème une montée.

« Un superbe bout de chemin ensemble mais la fin est proche. Mon sac à malice est vide »

Après douze années marquées par un véritable travail de fond et plusieurs belles réussites dont l’arrivée de l’équipe fanion en régionale pour la première fois de son histoire, Sébastien Dethioux quittera le Royal Basket Union Liège. Retour sur l’épopée du Gregg Popovich liégeois.

En douze années à Union Liège, Sébastien Dethioux a accompli un boulot formidable. Une telle longévité est aussi remarquable que les excellents résultats enregistrés par ce formateur exigeant à l’instar d’un célèbre entraineur texan passé par l’Air Force, coach passionné et investi dans un projet à la fois sportif et sociétal, l’ancrage géographique de l’Union se prêtant particulièrement à cette vision sociale du sport.

Toutes les bonnes choses ont une fin dit le proverbe et après plus d’une décennie conclue par la première montée en régionale de l’Union, Sébastien Dethioux a décidé de passer la main. « Lors de notre montée en R2, j’avais fait promettre à mon groupe de rester soudé en cas d’échec. Cette promesse était également valable pour moi », explique l’emblématique entraineur de l’Union. « Mais si nous savions que cette saison serait difficile, je ne m’attendais malgré tout pas à ça. Il existe bien un réel gap entre la première partie du classement et mon équipe. Par rapport aux autres formations, ne ne sommes pas si loin. Ce qui fait la différence avec ces adversaires-là, c’est avant tout un cruel manque de confiance. »

Un manque de confiance au coeur de la réflexion du Gregg Popovich liégeois – ou Red Auerbach pour les plus anciens. « Quand mes joueurs ont annoncé qu’ils étaient prêts à tenir cette promesse – seul Noé Kreusch, choix parfaitement compris par le groupe, quitte l’Union pour Pepinster -, je me suis demandé si j’étais en mesure de leur redonner cette confiance sans apporter du sang neuf dans ce groupe », continue-t-il. « De plus, au-delà de cette saison, nous arrivons aussi à la fin de notre projet. L’équipe est arrivée au sein de l’élite provinciale, notre Graal depuis le premier jour. Lors de cette réflexion, les mots de l’ancien coach d’André Agassi me sont revenus. Ils expliquent bien mon sentiment : « Nous avons fait un superbe bout de chemin ensemble mais la fin est proche. On commence à stagner. On va manquer de créativité. Mon sac à malice est vide. » C’est la fin d’une incroyable aventure. »

L’émotion sera sans doute encore davantage palpable lors des dernières semaines de championnat. « J’avoue que j’ai encore un peu de mal à réaliser que dans quelques semaines, je ne serai plus à la tête des équipes seniors Hommes de l’Union Liège et que je ne collaborerai plus avec son comité », reconnait Sébastien. « Je n’ai jamais vu un tel dévouement envers un club que celui de la famille Perin. Ils nous auront permis de vivre cette folle aventure sans que nous ayons à nous soucier des « à-côtés » du terrain alors que nous ne cessions de grandir. Je ne peux également que remercier Rose-Elise qui en plus d’être la secrétaire et déléguée des équipes seniors aura toujours été là pour me soutenir lorsque les choses ne tournaient pas comme nous l’avions prévu. » Et de conclure : « Si j’ai toujours été Theutois dans l’âme et que j’ai grandi en tant que coach à Spa, mon coeur restera à jamais Unioniste ! »

« Sans mes coéquipiers, je n’aurais pas su réaliser ce match »

En P4 contre le Jésyl, Guillaume Thibaut s’est fendu d’une solide perf’ offensive : 44 points !

Guillaume, est-ce la première fois que tu atteins un tel plafond ?

Oui, c’est la première fois que score autant. J’avais inscrit 33 points il y quinze jours dans une gros match remporté de plus de 30 points contre Ensival avec qui nous luttons pour la troisième place.

Comment t’es-tu senti durant cette rencontre où tu as dépassé la barre des 40 points ?

J’ai profité de notre bonne défense et de notre domination au rebond pour aller rapidement à l’anneau. Cela tournait bien, nous avons joué simplement, en équipe et avons trouvé l’homme libre. C’était important de gagner. Nous avions vécu un début de deuxième tour compliqué et depuis, nous avons retrouvé un véritable esprit d’équipe, une envie de gagner ensemble et c’est ce qui compte le plus pour moi.

Qu’est-ce que cela représente pour toi d’avoir scoré autant.

C’est tout de même un sentiment assez sympathique de se dire qu’on a contribué à la victoire en marquant autant de points. J’étais quand même content de cette prestation, je ne vais pas mentir. Mais sans mes coéquipiers, je n’aurais pas su réaliser ce match.

Niedziolka et les Etoilés remportent le derby contre Bellaire en prolongation

Une prolongation dans laquelle les Blue Rabbits ont totalement craqué.

Avec le patriarche Ben Bouché efficace d’emblée (11 de ses 17 points au cours du quart-temps inaugural), les Blue Rabbits prenaient les commandes de ce derby aux Argilières pour mener 21-23. Logiquement pas déstabilisés par l’étroitesse du terrain de la salle Toussaint Lejear, Halleux (9 points contre son ancien club), Pirson (10) et les visiteurs profitaient même du second quart pour augmenter légèrement leur viatique, 41-46 à la pause.

Le passage au vestiaire était salutaire pour les Jupillois qui entamaient la deuxième mi-temps avec une autre intensité défensive. Blanchy (15) apportait ses points mais la révolte était surtout sonnée par Niedziolka (21 points pour le spécialiste du rebond et du sale boulot), particulièrement prolifique. Les Etoilés effaçaient leur retard et passaient devant, 62-56. Une embellie de courte durée, les Blue Rabbits défendant le plomb dans le dernier quart pour refaire leur retard et décrocher la prolongation.

Rarement un overtime aura été autant à sens unique. En cinq minutes, les protégés de Gaël Colson ne parvenaient pas à inscrire le moindre points tandis que Beauduin (17), Piron (8) et les locaux en plantaient treize, s’offrant du même coup ce derby 87-74.

Crédit photo : PP Photography

Les inscriptions pour les Playoffs sont ouvertes !

Et ceux-ci promettent de belles bagarres.

« En pratique, et quel que soit son classement, chaque équipe doit confirmer avant le début de la vingt-quatrième journée son intention de participer aux Playoffs. Pour ce faire, le correspondant officiel du club doit en informer par courriel le président du Comité provincial. Si une équipe ne s’inscrit pas, la place libérée pourra être prise par une autre équipe inscrite qui sera déterminée en fonction du classement final. Toutefois, l’inscription d’une équipe descendante sera considérée comme nulle et non avenue », précise le CP Liège sur son site internet.

La fin des inscriptions aura lieu le vendredi 14 avril à 20 heures. Les demi-finales sont prévues les 6 et 7 mai, les 9 et 10 mai et éventuellement les 13 et 14 mai pour les « belles ». La finale se tiendra les 17 ou 18 mai ainsi que les 20 ou 21 mai, avec la « belle éventuelle » le 24 ou le 25 mai.

« 37 points pour Tom Pitz alors que nous confirmons avoir notre place en R2 »

On n’arrête plus Maxime Erkenne, hyper clutch à Gembloux, et les Ensivalois qui viennent d’empocher une nouvelle victoire qui les rapproche du maintien tant désiré.

Max, encore une victoire !

C’est clair qu’elle fait énormément de bien et, à l’instar des deux précédentes, elle était totalement inattendue.

Comment avez-vous abordé ce déplacement à Gembloux ?

Nous avons abordé ce match comme si c’était celui de la dernière chance pour nous sauver. Nous avons tout donné et le jeu que nous proposons actuellement est davantage collectif et bien plus juste que celui que nous développions au premier tour. Tous les gars sont concernés et nous montrons à tout le monde que nous avons largement notre place en R2. Il faudra confirmer cela contre les équipes rivales que nous allons affronter lors des deux prochaines rencontres et tenter, si nous en avons l’occasion, de nous mettre à l’abri le plus vite possible.

Comment avez-vous forgé ce succès 87-89 ?

Nous avons mal démarré ce match ou bien est-ce les locaux qui l’ont particulièrement débuté ? Le résultat était le même : nous subissions en 36-20 et nos adversaires ne rataient pas un shoot. Cependant, progressivement, nous sommes parvenus à revenir dans le coup pour finalement passer devant à deux minutes de la fin du troisième quart-temps. Le dernier quart s’est joué sous haute tension, ni eux, ni nous ne parvenions à faire l’écart mais nous restions devant de quelques unités. A 85 partout et vingt secondes à jouer, j’ai eu la chance de rentrer un shoot important qui nous a permis de souffler et de signer une remontada significative avec un trois sur trois contre des équipes qui, sur le papier, était favorites. Impossible de passer sous silence la prestation de Tom Pitz qui a planté 37 points !

Comment envisagez-vous la dernière ligne droite de ce championnat ?

Nous voulons continuer sur notre lancée et profiter de notre confiance actuelle ! L’objectif est simple : nous sauver et préparer la prochaine saison.

Deogracias Mutala revient à Esneux Saint-Louis United

Nouveau renfort pour ESL United.

« Nouvelle satisfaction que de vous faire part de l’accord de Deogracias Mutala pour rejoindre conjointement notre TDM2 et notre R1 lors de la prochaine saison », annoncent les Dragons sur les réseaux sociaux. « Déo, bientôt 20 ans, a été formé chez nous (Saint-Louis) jusqu’à ses 15 ans avant de quitter notre province pour Mons-Hainaut, Spirou Charleroi, et dernièrement Royal IV Brussels où il évolue en TDM2, avec même une récente apparition en TDM1. »