« Nous sauver et pouvoir continuer à former nos jeunes en R2 »

Antoine Massart dresse le bilan des jeunes Ensivalois à la lutte pour le maintien en R2A.

« Le bilan du premier tour est mitigé. Nous n’avons que trois victoires, ce qui est évidemment insuffisant », constate Antoine Massart. « Nous avons réalisé quelques belles prestations sans pouvoir malheureusement l’emporter. Néanmoins, j’estime que le groupe progresse. »

Avec un noyau jeune et ayant subi de profondes modifications à l’intersaison, les Ensivalois savaient qu’il faudrait du temps avant que les choses ne se mettent en place. « Nous sommes partis d’une page vierge avec cinq joueurs à intégrer dont trois arrivant de P2 », contextualise le coach du RABC. « Il y avait du boulot et, bien sûr, il y en a encore beaucoup. Je pense que nous pouvons réaliser de bonnes choses au deuxième tour si nous restons solidaires et appliqués aux entrainements. »

Concernés par le maintien, les Ensivalois ont les cartes en main pour se sauver. « La R2A est clairement divisée en trois. Il y a les deux leaders qui sont très forts et complets, une belle brochette d’équipes dans le ventre mou et enfin cinq formations, dont nous faisons partie, qui vont lutter pour ne pas descendre », analyse Antoine. « Il y aura pas mal de suspense, je crois. La blessure de notre capitaine (ndlr : François Genet) nous a freinés au début mais cela fait partie des aléas d’une saison et il faut continuer à avancer. » Et de conclure : « Au deuxième tour, notre objectif reste le même. Nous voulons que nos jeunes continuent de progresser et de prendre de l’expérience et, bien évidemment, nous sauver et pouvoir continuer en R2. »

« Notre objectif principal est la montée »

David Lamy revient sur la première moitié de saison étincelante des Bobelins et sur le second tour passionnant qui s’annonce. Entretien.

David, comment juges-tu votre première partie de saison ?

Nous avons connu une excellente première moitié de saison. Je me rapelle, au moment où je cherchais un club, j’ai eu Mich (ndlr : Pluys, le coach des Bobelins) au téléphone et il m’a dit que Spa jouait souvent le ventre mou de la P1. Quand je suis arrivé et que j’ai vu l’énergie dégagée sur le terrain, je me suis dit que ce n’était pas le ventre mou que ça allait jouer. Le début de la saison dernière avait été catastrophique et à la fin nous étions dans les Playoffs. Cette année, nous avons seulement eu deux défaites mais nous n’avons pas encore rencontré deux gros morceaux : Dison et Esneux Saint-Louis. Nous sommes en confiance et cette équipe peut faire encore très mal si nous restons concentrés en défense et, surtout, solidaires.

Selon toi, qu’est-ce qui explique vos excellents résultats ?

Notre force est notre collectif. Le danger peut venir de partout. Nous n’avons pas un joueur qui doit faire le boulot à chaque match. Bien sûr, nous avons des joueurs de grande qualité offensive mais nous avons aussi des joueurs redoutables en défense ! C’est une qualité car cela nous permet de limiter les grands scoreurs dans les matchs à risques. L’équipe est jeune et le talent y est… Encore juste un brin d’expérience et je pense que cette équipe ira très loin.

Que penses-tu de ce championnat de P1 ?

Il est particulier car nous avons l’impression que tout le monde peut battre tout le monde. La preuve quand on voit La Villersoise qui est dans le bas de classement nous dominer jusqu’à la mi-temps…

Quels furent les moments marquants de ces derniers mois ?

C’est toujours difficile à dire mais je pense que notre victoire à Henri-Chapelle, où ce fut très compliqué, a ajouté un gain de confiance à notre équipe car les Capellois regorgent d’expérience. Nous avions réussi à faire pencher la balance de notre côté et ce fut vraiment une très belle victoire. Il y a aussi la victoire contre Waremme mais où je n’étais malheureusement pas présent. Mais ce fut encore une victoire au caractère et au mental.

Quels sont vos objectifs pour le second tour ?

Nous allons viser la même chose qu’en début de saison, être solidaires et viser un maximum de victoires. Notre objectif principal est la montée. Evitons le piège de la reprise et reprenons le championnat comme nous l’avons terminé.

« Pas la première fois qu’on rate notre début de match »

En se trouant dans le premier quart-temps, les Ostendais ont laissé filer le match retour de Champions League et joueront leur qualification lors d’une belle en Turquie

Comme en Turquie, les Ostendais ont très mal démarré ce match retour contre Bahçesehir, laissant les Turcs filer à 13-27 après seulement dix minutes. Gillet (5 points), Troisfontaines (2) et surtout Thurman (24 points et 8 rebonds) réagissaient ensuite mais contrairement à la manche aller, cela se révélait insuffisant et les Ostendais s’inclinaient 64-77.

« Ce n’est pas la première fois qu’on rate notre début de match. C’est arrivé en Turquie lors de la première manche et aussi à Liège en championnat le week-end dernier« , rappelait Dario Gjergja après la rencontre. « J’avais pourtant prévenu mes joueurs dans le vestiaire. Nos adversaires ont joué très physique dès le début et se sont montré très adroits, contrairement à nous. Notre défense sur les tirs à distance n’a pas été au point. »

Les Côtiers devront donc retourner en Turquie pour tenter de décrocher leur qualification pour la suite de la Champions League.

Crédit photo : Philippe Collin

« Un changement de coach n’est jamais une décision sympa »

Gilles Wilkin fait le bilan des Verviétois à mi-saison. Interview.

Gilles, comment juges-tu votre premier tour ?

Je suis déçu de nos résultats. Je pense que nous pouvons faire de belles choses avec cette équipe mais nous devons trouver un équilibre.

La R1 s’avère passionnante cette année encore.

Le niveau de ce championnat est élevé, aucun match n’est facile et il y a régulièrement de beaux derbies.

Quel fut le moment fort de votre premier tour ?

Le moment fort et aussi l’un des moins plaisants : le changement de coach. Ce n’est jamais sympa comme décision.

Quels sont vos objectifs pour la seconde partie de saison ?

De prendre du plaisir sur le terrain comme en dehors. Pour cela, nous devons gagner. Nous devons prendre match après match et nous ferons le bilan à la fin du championnat.

« Que les joueurs deviennent intelligents et aient les clés pour lire la défense »

Le troisième épisode de The Atlas Rules by Yvan, tout frais, tout chaud.

A la mi-novembre, Liège & Basketball lançait sa chaine Youtube pour faciliter la diffusion de capsules vidéo dans lesquelles Yvan Fassotte retrace le basket de A à Z. « J’adore transmettre, c’est dans mes gènes. La transmission des connaissances est pour moi fondamentale. C’est une des raisons majeures des progrès de notre civilisation« , avait confié cette figure emblématique du basket liégeois. « Au cours de ma longue carrière, j’ai accumulé des connaissances, je me suis construit des philosophies de jeu, de pédagogie, de gestion de match et, égoïstement, j’aimerais qu’elles me survivent… du moins en partie. Ce sera ma vision du basket, en sachant qu’il n’existe pas de vérité absolue mais une vérité parmi tant d’autres. Cette vision a évolué et évoluera encore, on apprend sans cesse.« 

Ce troisième épisode est toujours consacré au downscreen et, cette fois, à la prise d’informations et à la manière de prendre le contact avec l’écran. Pour le découvrir, il suffit de cliquer sur ce lien ou de se rendre sur la chaîne YouTube de L&B en cliquant sur ce lien. Dans cette vidéo, Yvan y déclare qu’il veut que « les joueurs deviennent intelligents et aient les clés pour lire la défense et trouver par eux-mêmes les solutions offensives. » En voici déjà quelques unes…

« Une série vraiment très relevée et homogène »

Avec quatre victoires en douze rencontres, les Pepins de Chris Francot savent qu’ils vont devoir turbiner pour éviter l’inquiétude liée à la descente dans une P2A où chaque match est un combat.

C’est avec quatre victoires dans leur besace que les Pepins ont bouclé l’année civile. « Notre premier tour fut en demi-teinte. Nous avons eu un bel élan en première partie de championnat avant de devoir composer avec plusieurs blessés et absences. Les entrainements en ont pâtis et cela s’est ressenti dans nos prestations. Mais globalement, je suis content du groupe. Nous travaillons et l’esprit reste positif », observe Christophe Francot.

Versés en P2A, les Pepins savent que chaque week-end est un combat. « Le championnat est vraiment très relevé et la série très homogène. Tout le monde peut battre tout le monde, nous allons devoir rester focus jusqu’au dernier match », constate le coach de Pepinster avant d’évoquer certains accomplissements de sa formation. « La victoire en Coupe contre le Croatia et celle à Angleur alors que nous n’étions que sept sont nos matchs « références ». Au niveau de l’esprit en tout cas. »

Avec seulement quelques victoires d’avance sur les deux actuels descendants, les Pepins vont devoir turbiner durant la seconde moitié de saison. « L’objectif est clairement de prendre un max de victoires rapidement histoire de ne pas nous mettre en danger pour le maintien, de renforcer notre défense qui est notre gros point faible et d’aller titiller les équipes qui nous ont pris des points au premier tour », conclut l’ancien sniper.

« Certains joueurs n’étaient et ne sont toujours pas prêts à tout donner »

Sans langue de bois, Stéphane Mossay pointe les lacunes des Ansois durant un première partie de saison plus que délicate en R1.

A la trêve des confiseurs, les Ansois semblent mal embarqués pour le maintien avec une seule victoire et trois de retard par rapport Vieux Campinaire, Verviers (qui comptent disputé davantage de matchs disputés), Neufchâteau et Andenne. « Il n’y a pas grand chose à dire si ce n’est que nous sommes loin d’être au niveau cette saison », soupire Stéphane Mossay. « Nous savions dès le début que cette campagne allait être difficile et que chaque match serait un combat de la première à la dernière seconde… Mais je crois que certains joueurs n’étaient et ne sont toujours pas prêts à tout donner, aussi bien à l’entrainement qu’en match. Pourtant, je pense que nous avons de la qualité dans cette équipe. Mais pour obtenir des résultats, il faut une présence régulière aux entrainements et être prêt le jour du game. » Et d’ajouter : « De plus, nous jouons de malchance avec beaucoup d’absences en raison de blessures, du boulot, de voyages… Mais il faut reconnaitre qu’il y a pas mal de blessés un peu partout malheureusement. »

Habitué de la division, « Moss » pose un regard lucide. « La R1 est un bon championnat avec du niveau. Il y a déjà eu pas mal de surprise durant ce premier tour – comme nous contre Kain qui est d’ailleurs le moment fort de ces derniers mois (rires) – et cela promet de belles batailles pour la fin de saison », assure le leader d’Ans qui fut contraint de s’éloigner des parquets quelques temps pour des raisons de santé. « Pour le deuxième tour, nous visons le sans faute (rires). Plus sérieusement, nos objectifs sont la progression et aller chercher quelques victoires. Je suis sûr que nous en sommes capables. »

« Je regarde plus l’Euroleague que la NBA »

Luka Doncic a très bon goût.

Comme de nombreux basketteurs liégeois, Luka Doncic apprécie la meilleure compétition européenne. « Je regarde certains matchs de la NBA, mais je regarde plus l’Euroleague que la NBA. Mais si c’est un très bon match de la NBA à la télévision, je le regarderai« , a ainsi déclaré le prodige slovène.

Crédit photo : FIBA

Baeri, Hannotte et les Sang et Marine se qualifient pour les demi-finales de la Coupe

Les Liégeois ont vaincu Tilff 86-71 et affronteront la P2 d’ESL United en demi-finale de la Coupe provinciale.

A domicile, Keita (15 points), Baeri (19), Hannotte (16) et leurs partenaires allaient avoir besoin d’une mi-temps pour effacer leur retard initial et passer devant. Menés encore 20-23 après dix minutes, les Sang et Marine allaient continuer de réduire l’écart dans le second quart pour virer en tête à la pause, 49-39.

Grâce aux efforts de Compere (16), Lebecque (12) et Thiry (10), les Porais tenaient bon à la reprise avant de craquer dans le dernier quart-temps. Les Liégeois s’imposaient 86-71 et défieront la P2 d’ESL United en demi-finale de la Coupe.

Crédit photo : Philippe Collin

« La troisième mi-temps semble être une vraie coutume liégeoise »

Pour Liège & Basketball, Mehdi Ajlani revient sur le premier tour compliqué de l’US Awans en P2 et sur son retour au sein du basket liégeois après un long exode dans le Namurois.

Mehdi, comment évalues-tu votre premier tour que vous avez conclu sans la moindre victoire ?

Notre premier tour ne reflète pas ce que nous valons réellement. Malheureusement, nous avons subi pas mal de blessures et les absences récurrentes de certains équipiers. De mon côté, je fus absent sur les deux match à prendre, contre Aubel et Belleflamme. Je ne suis jamais arrivé à la trêve avec zéro victoire. Moralement, c’est compliqué pour le groupe. Le comité est à 200% derrière nous et Hubert Gillotay, que j’apprécie énormément (ndlr : cet entretien a été réalisé avant qu’Hubert ne présente sa démission) est un excellent entraineur mais nous ne sommes jamais dix à l’entrainement. C’est frustrant pour lui qui prépare son entrainement et reçoit dix minutes avant deux sms d’annulation.

Quels furent toutefois les bons moments de ces derniers mois ?

Malgré notre mauvais classement, il y en a eu beaucoup car l’entente dans le groupe est bien présente et nous gagnons chaque fois la troisième mi-temps. C’est déjà une victoire au final (rires). Je reprends du plaisir à jouer à Liège.

Justement, qu’est-ce que cela signifie pour toi de retrouver le basket liégeois après un long exode chez les Namurois.

Habitant entre Namur et Andenne, j’avais peur des déplacements mais, finalement, ce n’est que trois fois par semaine. Et jouer contre des adversaire que je connais me fait vraiment plaisir. J’ai eu la chance de jouer la P1 de Tilff en Coupe et ainsi retrouver mes anciens coéquipiers mais aussi affronter mon ancien coach David Beck. J’adore !

Quelles différences vois-tu entre le basket liégeois et namurois ?

La principale différence reste la qualité de l’arbitrage. Sur Namur, c’est vraiment compliqué d’avoir de bons arbitres. Et puis, qui dit Liège dit troisième mi-temps, ce qui semble être une vraie coutume liégeoise.

Quels seront vos objectifs pour ce second tour ?

Notre objectif est évidemment de nous maintenir. En l’état, c’est compliqué de fixer un autre objectif atteignable. Et si nous ne parvenons pas à l’atteindre, l’effectif risque d’être bien différent la saison prochaine.