« Galvanisés par cette motivation commune et assoiffés de basket »

Après trois semaines sans match officiel, les Capellois ont croqué à pleines dents dans le duel les opposant à Hannut et voudront récidiver ce vendredi à ESL United tandis que les Hesbignons tenteront de se racheter à l’Etoile Jupille.

« Je suis heureux et fier de mes gars qui ont tout donné pendant les trois dernières semaines sans match officiel mais avec beaucoup de présences et d’intensité aux entrainements et scrimmages organisés », souligne d’emblée Fred Ledain avant d’évoquer la victoire conquise contre Hannut 79-67. « Ce succès était important, je me fichais donc de la manière, je voulais les trois points. Le message fut reçu cinq sur cinq par tous mes gars, présents, motivés, concernés, précis et surtout dévoués à l’équipe ! »

Un cocktail idéal pour les Capellois. « Galvanisés par cette motivation commune et assoiffés de basket, nous avons directement pris les Hesbignons à la gorge pour ne jamais être rejoints… Enfin si ! Les visiteurs sont revenus à cinq longueurs mais nous avons gardé le cap », s’enflamme le coach local. « Ce fut une victoire collective mais je me dois de mettre en lumière nos défenseurs, notamment Sté Henkens et Benja Vieillevoye qui, par leur générosité et leur abnégation, ont limité les shoots derrière l’arc dont les Hannutois sont spécialistes. Nous n’avons encaissé que cinq triples alors que nous en avons rentré dix de l’oeuvre de sept joueurs différents. » Et de conclure : « Nous avons bien savouré, il nous reste une dernière sortie avant les fêtes et j’espère que celle-ci sera à la hauteur de cette prestation… Réponse vendredi à Saint-Louis. »

Les Panthers font ceinture

Contraintes de réduire la voilure, les Angleuroises n’ont d’autre solution que de se séparer (momentanément ?) de deux professionnelles. Match pour le moins insolite dans une université américaine où l’on a tiré à très longue distance. Cette fois, Ypres a son nouveau coach. Ce sont les infos d’EMCE.

Liège : arrêt « probable » des contrats d’Armant et d’Ottewill-Soulsby

Le club du Bois St-Jean nous a fait parvenir un communiqué traduisant ses difficultés financières actuelles mais, aussi, sa ferme volonté de miser sur la jeunesse. Extraits : « La mort dans l’âme, nous avons été obligés d’annoncer à nos deux joueuses professionnelles (Morgane Armant et Harriet Ottewill-Soulsby) l’arrêt probable de leur contrat après le 31 décembre 2022 »« Notre priorité absolue demeure la sauvegarde de l’académie de jeunes »« Cette décision n’est pas définitive et pourrait évoluer avant ou même après cette date suivant la concrétisation ou non d’un éventuel apport financier. » Affaire à suivre, comme on dit…

Insolite : une équipe universitaire US ne tire qu’à 3 pts et… l’emporte

Décidément, on nage dans les chiffres cette semaine. Les jours derniers, l’équipe de Grinnell (NCAA D3) est venue aisément à bout d’Emmaüs Basket College sur le score de 124 à 67. Ce qui n’a rien d’extraordinaire si ce n’est que la formation locale avait décidé de ne tirer qu’au-delà de l’arc. Elle en expédiait ainsi la bagatelle de 111 et en transformait 40. Elle complétait le total, via la concrétisation de 4 lancers francs. Une phalange qui est coutumière de ce genre de statistiques. C’est ainsi qu’un de ses joueurs a déjà enfilé 138 points lors d’une même rencontre.

Mais où s’arrêtera Ypres (TDM1) ? Après trois renforts, un nouveau coach !

Récemment, le club yprois (ex-D2) signait d’ores et déjà trois renforts. Et non des moindres. Cette fois, les dirigeants flandriens viennent de dévoiler l’identité du successeur de Bruce Minne. C’est ainsi que le Knokkois sera remplacé sur le petit banc local par Frederik Geldhof (35 ans) qui est d’ailleurs son adjoint jusqu’en fin de saison. Auparavant, le futur mentor du cru avait notamment été aux commandes de la 3e phalange ostendaise. Faut-il vraiment préciser que les « Chats » se verraient bien au plus haut niveau en 2024/2025 ?

Michel Christiane

Crédit photo : St-Amand Hainaut Basket

Piret et Tilff victorieux d’ESL United

Avec un Piret prolifique et une défense efficace, les Porains ont vaincu les Collégiens 77-72.

A Tilff, Mathieu (16 points), Cosentino (12) et les Collégiens parvenaient à résister aux assauts locaux et à mener 19-21 après dix minutes. Les Porais resserraient alors les rangs pour inverser la tendance et mener 44-34 à la pause.

Si les visiteurs parvenaient, à la reprise, à réduire l’écart, Piret (20 unités), Remy (16), Romain Chiappe (15) et les locaux réussissaient à conserver une partie de leur viatique durant seconde mi-temps pour décrocher un beau succès, 77-72

Les Grenouilles en démonstration à LAAJ

Une semaine après s’être imposés à Comblain pour rejoindre les quarts de finale de la Coupe provinciale, les Grenouilles ont atomisé les jeunes Brasseurs.

Il n’y a pas eu de match dans la salle de l’Athénée Jupille. Malgré les efforts de Defawes (7 points) et Médart (7 également), les jeunes Brasseurs étaient déjà largués à la pause, 18-41. La seconde mi-temps n’était guère meilleure pour les locaux qui subissaient la domination de Melon (17), Evrard (11), Marouils (19), Callut (7) et des Grenouilles. Les Cointois s’imposaient dans les grandes largeurs et sans forcer, 40-79, confirmant ainsi leur puissance collective.

« Afficher cette même unité pour montrer notre vraie valeur au second tour »

Quentin Bonaventure et les Stavelotains ont remporté une belle victoire contre Theux. Interview.

Quentin, que retenir de cette rencontre contre Theux ?

L’envie de se battre les uns pour les autres, l’esprit d’équipe, un Jona Schoenaerts qui a presté à un niveau qui se rapproche du sien et mon frère Maxence qui a mis des paniers importants au bon moment. Même après un début de troisième quart où les Theutois ont démarré pied au plancher, nous ne nous sommes pas désunis.

Quels sont les facteurs qui expliquent cette victoire 63-58 ?

L’esprit d’équipe, à nouveau, ainsi que les bonnes performances défensives – via Evrard, Peeters et Schoenarts – sur Klassen et Barbay et les positivité des uns envers les autres. Même après une mauvaise attaque, nous revenions en défense comme des morts de faim. Nous espérons continuer de la sorte pour montrer notre vraie valeur au second tour.

« Grande faculté d’adaptation et précision chirurgicale sur la zone adverse »

Contre Andenne, les Porais de Quentin Pincemail n’ont pas fait dans le détail, s’imposant 102-79 pour signer une huitième victoire depuis l’entame du championnat. Avant le choc de ce samedi contre Waremme, Quentin Pincemail fait le point pour Liège & Basketball. Entretien.

Quentin, que retenir de cette victoire contre Andenne, 102-79 ?

Ce que je retiens, c’est l’envie des gars de se remettre tout le temps en question ainsi que leur adaptation à tous les évènements qui entourent l’équipe. Contre les Oursons, nous avons joué sans Sumkay et Troisfontaine et, finalement, le groupe a encore une fois pris le dessus et lorsque nos deux gars reviendront, nous nous réadapterons.

Quels sont les facteurs qui expliquent cette large victoire ?

Primo, d’avoir pu jouer à neuf et ainsi user nos adversaires avec nos rotations. Secundo, l’envie de victoire au troisième quart-temps et, tertio, notre précision chirurgicale sur la zone adverse.

Avec un match de moins que Loyers, vous êtes les dauphins de Waremme en R1. Comment analyses-tu ce premier tour qui touche à sa fin ?

Cela nous fait huit victoires au premier tour alors qu’il nous reste deux matchs : Waremme et Waterloo. Je suis très satisfait d’avoir pris tous les matchs qui étaient à prendre au premier tour contre nos adversaires directs. La saison est cependant encore longue et beaucoup de choses peuvent se produire dans cette série de dingue. Notre objectif est d’aller, samedi, titiller Waremme car c’est une équipe au QI basket impressionnant.

« Nous n’avons pas perdu notre énergie à nous énerver sur l’arbitrage »

Face à des Angleurois fortement diminués, les Flémallois ont émergé en seconde période pour s’imposer 78-68.

Au moment où ce match débutait, les Angleurois n’étaient que cinq, Marc Braconnier n’arrivant que pour la seconde période. Cela n’empêchait pas le MOSA de rivaliser avec les locaux. Dans le sillage d’un Golewski en feu (13 points, tous dans le premier quart), les protégés de Vincent Esposito tenaient la dragée haute aux Métallos, le marquoir affichant 21 partout après dix minutes. Mieux, l’inévitable Kabeya (18 points), Phuta (14) et leurs coéquipiers profitaient même du second quart pour se forger un petit viatique. A la pause, c’était 37-42.

Remontés comme des coucous, Delfosse (13), Qualla (12), Iliaens (11) et les Flémallois retrouvaient leurs standards défensifs en revenant au jeu et plaçaient un 20-10 décisif. Logiquement fatigués par leurs efforts, les visiteurs ne parvenaient plus à retrouver leur allant offensif et s’inclinaient 78-68.

« Le fait que le MOSA soit cinq a évidemment contribué à cette victoire », souligne très honnêtement Maxime Herbeto (8 points). « En deuxième période, nous avons affiché une vraie volonté de défendre et, contrairement à notre habitude, nous n’avons pas perdu notre énergie à nous énerver sur l’arbitrage. »

Liège Basket made in USA

Liège Basket devrait très prochainement battre pavillon américain. Si tous les contours de l’opération ne sont pas encore précisés, de profonds bouleversements sont à attendre chez les Sang et Marine et RSW Liège Basket pourrait rapidement redevenir une place forte du basket belge.

L’info s’est répandue à la vitesse de l’éclair : Liège Basket est repris par des investisseurs américains. Qu’en sait-on davantage ? La nouvelle a bel et bien été confirmée à Jacques Delcominette, figure incontournable du basket principautaire, par Norman Liedtke, l’ancien US de… Blegny (P3). En substance : « Ce mail pour t’annoncer que mon grand ami, Brad Greenberg, va très bientôt officialiser sa venue aux commandes de l’équipe de Liège. Je lui ai de suite précisé qu’on est très bien reçu chez vous. » Il a pu, semble-t-il, déjà s’en rendre compte car il aurait rencontré, lundi, l’ensemble des acteurs du club.

Mais, qui est ce Brad Greenberg ? Agé de 68 ans, il présente un impressionnant CV long comme un jour sans pain (ni Boursin) : assistant aux Clippers, aux Knicks ; directeur du personnel aux Trail Blazers, ou encore, manager general à Philadelphie. Après avoir été suspendu 5 ans par la NCAA pour violation dans le processus de recrutement, il rebondit à l’étranger : équipes nationales du Vénézuela, du Canada (T2 de Nurse, ex-Ostende) et du Kosovo tout en séjournant longtemps en Israël (Haïfa, Jérusalem et Ironi Ness Ziona avec qui il remporte une coupe européenne). Son dernier club en date est le Mets de Guaynabo, à Porto-Rico, où il a fait venir Amida Angola, l’ancien Côtier.

Quant au bras financier de l’opération, il est actionné par Ernie Cambo, gros propriétaire immobilier de Miami qui n’hésite pas à se présenter, sur twitter, comme « le nouveau président de Liège Basket ». Dans un passé encore récent, il a repris (et coaché) les Grises de Humacao, à Porto-Rico (aussi), qu’il quittait en juillet de cette année. Sur le plan sportif, il est conseillé par Pete Mickael (ex-Barcelone, 44 ans) dont l’écurie comporte plusieurs joueurs susceptibles de débarquer chez nous sous peu incessamment. En attendant, il a placé Royce Hamm à Anvers.

Selon Het Nieuwsblad, les évènements pourraient se précipiter : « S’il reste à définir le futur de Lionel Bosco, les investisseurs se sont engagés à régler les dettes du club liégeois. Si tel est le cas, Greenberg pourrait être sur le banc à l’occasion du match contre Charleroi de samedi. »

Si beaucoup d’incertitudes demeurent quant aux ambitions que pourraient afficher le Liège « made in USA », le basket liégeois ne peut que se réjouir de voir son club emblématique probablement définitivement « sauvé » et vraisemblablement disposer des ressources nécessaires pour redevenir enfin une formation de premier plan en Belgique. « Nous sommes heureux pour le club », nous a dévoilé Christophe Muytjens, DG de Liège Basket. Pour le quotidien néerlandophone, la Belgique pourrait même bientôt compter 14 formations professionnelles. Ce qui signifierait la belle ( ?) mort de la BNXT League. Suite au prochain numéro…

Michel Christiane

Crédits photos : Ironi Ness Ziona, Municipalité d’Humacoa

Les chiffres du jour

Hier, nous évoquions les ébouriffantes statistiques de Tylik Evans. Aujourd’hui, place à d’autres chiffres qui ne laissent pas indifférent tant en Allemagne que juste de l’autre côté de la frontière française. Sans oublier Brittany Brewer et sa (nouvelle) salle rudimentaire. Ce sont les infos d’EMCE.

20 : c’est le numéro du maillot de Brittany Brewer (ex-Liège) en Grèce

Désormais, l’ancienne Panthers (25 a, 1,96 m) sort ses griffes dans le championnat de D1 grecque. Et, plus précisément, pour le compte de l’Eletheria Moshatù qui pointe, pour l’heure, dans le ventre mou (6e sur 12, 5 sur 10) de la compétition hellène. Là-bas, l’Américaine a pour équipières deux compatriotes, une Macédonienne, ou encore, une Japonaise. Elle tourne à 9,2 points et 7,7 rebonds de moyenne par match au travers d’un temps de jeu d’une demi-heure. Le club a son siège dans la banlieue d’Athènes et niche dans une salle pour le moins rudimentaire. A ce niveau, elle doit regretter le cocon du Bois Saint-Jean…

149 : c’est le nombre de points encaissés par Givet en P2 namuroise

C’est une des particularités des championnats namurois, ils accueillent des équipes de la province du Luxembourg ou même de France. C’est le cas de Givet, dans le département des Ardennes, qui constitue une des composantes de la P2 B namuroise. Une phalange qui manifestement a autant de mérite que de problèmes défensifs. Dimanche, elle se déplaçait chez le meneur du Mosa Jambes B et y subissait une mémorable dégelée avec un marquoir se stabilisant à… 149-19. Le plus incroyable de l’histoire est que les « Hexagonaux » (1 sur 12) ne sont pas derniers de la série. En effet, Rochefort B (0 sur 12) fait encore « mieux » qu’eux.

24-0 : c’est l’illustration de la « remontada » de l’Alba contre Bayreuth

Ce week-end, l’Alba était en très grande difficulté face à Bayreuth. A l’entame du 4e quart temps, il était mené 61-67 et, dans la foulée, perdait Johannes Thiemann écopant d’une seconde « technique ». A ce moment, les Berlinois trouvaient que la plaisanterie avait assez duré et finissaient par se rebeller pendant que leurs rivaux perdaient leurs moyens ainsi que leur avance. Une remontada qui se traduisait par un cinglant 24 à 0 propulsant les joueurs de la capitale allemande à 91-83. Soit, une ultime ligne droite à 30-16.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Xavier Collette a initié la révolte et tiré l’équipe avec lui »

A domicile, les Calidifontains ont décroché une belle victoire contre Boom, 77-70.

Alors que les températures étaient à la baisse le week-dernier, les Ninanais furent bouillants contre Boom malgré un départ en demi-teinte. « Nous avons commencé ce match sur un rythme très lent mais en mettant la balle dedans. Malheureusement, nous avons connu un troisième quart-temps catastrophique en terme d’adresse », nous explique Nico André.

Menés de quinze unités à la fin du troisième quart, les Ninanais allaient réagir. « Il y a eu une révolte », remarque le coach local. « Celle-ci fut initiée par Xavier Collette qui a tiré le reste de l’équipe avec lui et avec les triples consécutifs de Malengré. De quoi réussir un run de 18-0. » Et de conclure : « Seule la victoire devait compter. »