Duel au sommet entre Cats

En coupe d’Europe, le binôme héraultais Linskens-Vanloo impose ses vues à la Rhodanienne Allemand. Petit et Fuger au petit trot avec Koursk et Contern. Les jours derniers, ces vieilles connaissances de Raivio et de Besovic se sont rappelées au bon souvenir général. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontières : Mitchell, vainqueur après prolongation

En toute fin de semaine, un duel d’EuroCup retenait l’attention belge. Avec, au final, un succès (53-62) de Lattes (Linskens 8, Vanloo 2, photo) en terres lyonnaises (Allemand 10). A un niveau moindre, Contern (Wurtz 30) et Fuger tracent à nouveau aux dépens (79-68) d’Ettelbruck. Pas de souci non plus pour Koursk (Kalu 21) et Petit rayant de la carte (104-58) Neftyanik. En revanche, couac pour Trégueux (Sené 15) et Widart qui tombaient trop court (74-64) chez les espoirs de St-Amand, avant-dernières. En hommes, Santa Barbara (Mitchell 15) a dû recourir à une prolongation pour venir à bout (67-64) de Pepperdine. En Irlande, Hulsen et Marian n’ont rien pu faire (115-70 après 60-29, 20e) à Flexachem. Encore sans Van Ounsem ( ?), Orchies est rentré victorieux (70-86) de Feurs. En Suisse, enfin, faux-pas (86-74) pour Winterthur et Torreborre (23) du côté de Zürich.

Raivio, l’US passé par Liège à la double nationalité parlant français en D2 italienne

Au siècle passé, Rik Raivio faisait les beaux soirs du Racing Malines au Winketkaai et, dans la foulée, devenait papa à la naissance de Nik à… Anvers. Celui-ci obtenait ainsi la double nationalité. Et, en 2010/2011, le « gamin » débarquait dans un Country Hall qu’il quittait en cours d’exercice. Le gaillard (36 a, 1,93 m) qui parle français n’en a pas moins poursuivi sa carrière en Europe. En vue des fêtes, il vient de se mettre d’accord avec les décideurs de San Severo (53.000 habitants dans les Pouilles), une A2 italienne pointant actuellement en 10e position sur 14, via un modeste 4 sur 11.

Un sacré globetrotter ce Nemanja Besovic ayant pris son envol au Paire

En 2013, Charleroi s’appropriait les services de Nemanja Besovic (30 a, 2,21 m) en provenance du Partizan Belgrade. Afin de l’aguerrir, les Sambriens l’envoyaient directement au Paire où il séjournait deux saisons. Depuis, il a opté pour différentes directions sortant souvent de l’ordinaire. Comme l’Iran, la Macédoine, le Qatar, la Bulgarie, ou encore, Taiwan. C’était d’ailleurs sa dernière adresse en date mais désormais, cet infatigable globetrotter défendra les intérêts d’Al Karameh, en… Syrie. A chacun son truc !

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

Panne offensive des Blue Rabbits contre RSW Liège Basket

Les Sang et Marine se sont imposés 49-72 à Bellaire.

Difficile de gagner un match en inscrivant 6 points dans le premier quart-temps et 9 dans le dernier. C’est la douloureuse expérience qu’ont faite les Blue Rabbits ce week-end contre Liège. Après dix minutes, El Madjoubi (18 points) et les Sang et Marine menaient déjà 6-17. Ben Bouché (17 points) avait beau se démener pour sonner la révolte, l’écart ne bougeait pas à la pause. Pire, celui-ci augmentait au retour des vestiaires, les locaux encaissant un 18-27 dans le troisième quart qui sonnait le glas de leurs espoir de retour. Score final : 49-72.

« En ne marquant que 54 unités, ça devient compliqué de gagner »

A Waterloo, les Grenouilles furent solides défensivement mais pas suffisamment inspirées offensivement que pour éviter une courte défaite, 57-54.

Si la défense laisse parfois à désirer dans le chef des Cointois, ce n’était pas le cas le week-end dernier à Waterloo, les Grenouilles limitant parfaitement les locaux. Malheureusement, de l’autre côté du terrain, Robin Malpas et ses partenaires se montrèrent moins inspirés que de coutume. « Il nous a juste manqué de la réussite », reconnait l’intérieur de Cointe. « C’est dommage parce que défensivement, nous étions bien en place en encaissant seulement 57 points. Mais en ne marquant que 54 unités, ça devient compliqué de gagner. »

« Un peu plus de réussite en fin de match et quelques stops auraient pu changer la décision »

A Willebroek, Martin Wintgens et les Pepins ne sont pas passés bien loin de décrocher une belle victoire. Interview.

Martin, que retiens-tu de ce court revers, 78-70 à Willebroek ?

Nous n’avons pas fait un mauvais match. Nous avons joué contre une équipe solide qui s’adaptait bien à nos changements défensifs et mettait la balle au bon endroit.

Que vous a-t-il manqué pour forcer la décision et inverser le résultat ?

Il y avait clairement la place mais aller gagner là-bas n’est indubitablement pas facile. Un peu plus de réussite en fin de match et quelques stops auraient pu changer la décision.

Crédit photo : Charnikon Prod.

« Avec un tel groupe, l’objectif est de monter alors que la P4 a bien changé en 10 ans »

Après avoir vaincu leur dauphin Ensival, John Collard et Welkenraedt sont toujours invaincus et assurés d’être champions d’automne en P4C. L’ancien scoreur d’Oupeye se confie à Liège & Basketball alors qu’approche la trêve hivernale.

John, après cette victoire 88-67 contre Ensival, vous voilà toujours invaincus en douze matchs. T’attendais-tu à pareil début de saison ?

Nous espérions un tel début de saison mais avec de nouveaux joueurs dans l’équipe, un nouveau coach (ndlr : Thierry Carton) et aussi des jeunes, il fallait que la cohésion s’installe. C’est le cas et nous n’allons pas nous plaindre d’être à douze sur douze.

Quelles sont les forces de ta formation ?

Tous les joueurs s’encouragent et tirent les autres vers le haut. Cela aide énormément.

Après avoir battu votre dauphin Ensival, vous êtes assurés d’être champions d’automne. Quels sont vos objectifs pour la suite ?

Avec un tel groupe, l’objectif est de monter pour permettre aux jeunes de s’aguerrir encore plus à un niveau supérieur. Nous prenons les matchs les uns après les autres, sans pression, et cela nous réussit plutôt bien pour l’instant.

Comment analyses-tu votre série, la P4C, et vos concurrents ?

Il y a quelques belles équipes dans notre série : Grivegnée, Ensival, Alleur ou encore Verviers.

Et que penses-tu du niveau en P4 cette année ?

Je pense sincèrement que la P4 n’est plus comme il y a dix ans avec des équipes de « vieux » qui jouent pour le plaisir et des équipes composées de jeunes de seize ou dix-sept ans qui se mesurent ainsi à des gars plus physiques et plus expérimentés. Il y a vraiment de tout et certains jeunes joueurs évoluent souvent dans deux équipes – quand leur club en a la possibilité -, ce qui élève le niveau de notre division.

Deprez et De Sutter assomment les Chestrolais

En vingt minutes, Deprez, De Sutter et les Collégiens se sont assurés une victoire convaincante à Neufchâteau.

Il n’a fallu que vingt minutes aux Collégiens pour s’assurer la victoire à Neufchâteau. D’emblée, Deprez (22 points), De Sutter (16), Ventat (13), Lejeune (8) et leurs coéquipiers envoyaient la sauce pour se détacher à 17-26 après le premier quart-temps. Dans le second, les Liégeois continuaient leur démonstration pour rejoindre les vestiaires avec un confortable viatique, 31-51.

En seconde période, les débats s’équilibraient mais les protégés de Benjamin Meunier restaient concentrés pour éviter tout stress inutile et remporter une victoire convaincante, 66-81.

Crédit photo : PP Photography

Le mot du jour : « St-Nicolas »

Les Carnets du basketteur, saison 6 !

Ce que vous allez lire n’a rien à voir avec l’actualité sportive du moment. Il n’en demeure qu’un petit clin d’œil de circonstance est toujours bon à prendre par les temps qui courent…

Faut d’abord que vous sachiez que mon exceptionnel paternel – qui avait gardé une âme d’enfant – adorait faire « Saint-Nicolas » tant dans les écoles du coin qu’au sein de mouvements de jeunesse divers et variés. A la fin novembre, début décembre de chaque année, il entamait ainsi une véritable tournée le menant de la Perle des Ardennes à Jalhay, via Theux et Stoumont. Entre autres.

Ce samedi après-midi-là, il rend visite aux louveteaux spadois dont j’ai fait (très) éphémèrement partie du haut de mes sept ans. Mon tour arrive et je reçois donc le petit cadeau traditionnel de la part du Grand Saint. A mon retour à la maison, ma mère me demande si tout c’est bien passé et je lui réponds le plus spontanément du monde : « C’est drôle hein Maman, mais Saint-Nicolas avait les même chaussures que Papa. »

Et pour cause…

Michel Christiane

Crédit photo : BC Féminin Quaregnon

« L’incroyable état d’esprit du groupe est la clé de notre exceptionnel premier tour »

A domicile, les All Blacks de Julien Moray ont souffert contre Ninane mais ont réussi à tout de même empocher une nouvelle victoire. Entretien.

A domicile, les All Blacks furent surpris par la fougue de Malengré (23 points), Winkin (15), Masy (12) et des Calidifontains – qui restaient sur trois victoires consécutives – et le marquoir affichait un surprenant 18-29 après dix minutes. Sermonnés, Dallenogare (20 points) et l’inévitable Marien (25) permettaient aux locaux de recoller à 48-49 à la pause et de passer devant à la demi-heure, 70-69. Dans la dernière ligne droite, Julémont (11), Forthomme (10), Carbonari (9) et les Alleurois donnaient le coup de reins nécessaire pour assurer une nouvelle victoire, 96-83.

Julien, que retenir de ce derby ?

Ce match fut plus compliqué que ce que le score indique. Comme prévu, les Ninanais ont fait preuve de fighting spirit et ont joué avec confiance. Nous avons encaissé 29 unités dans le premier quart et 49 en première période, ce qui ne nous était jamais arrivé. Et finalement, c’était un petit miracle d’être seulement à moins un à la mi-temps. Nous étions bien mieux défensivement en seconde période et ce fut dans les cinq dernière minutes que nous avons pris le large en étant plus agressifs offensivement.

Comment juges-tu ce premier tour qui touche à sa fin ?

Même s’il nous reste encore un gros match à Charleroi avant la trêve, nous pouvons déjà dire qu’il est exceptionnel. Notre deuxième tour sera différent et très compliqué mais le groupe affiche un état d’esprit incroyable, ce qui est la clé de notre réussite pour le moment.

« Nous pensions même être premiers »

David Di Giueseppe et la Vaillante ont fait parler leur expérience pour remporter le derby jupillois contre les jeunes de LAAJ, 83-66. Interview.

David, que retenir de ce match ?

C’était un match difficile face à une équipe complète qui nous a poussés jusqu’au bout. Nous avons connu un bon début de match et, après, nous avons coincé avant de réussir un bon deuxième quart pour revenir à égalité.

Qu’est-ce qui a contribué a forger cette victoire ?

Notre jeu d’équipe et collectif jusqu’au-boutiste. Chacun s’est donné et, en deuxième mi-temps, le choix défensif de Gaëtan Remacle s’est avéré payant pour limiter les Brasseurs. Nous avons continué dans notre schéma de jeu et, dans les cinq dernière minutes, ce fut concluant, les visiteurs terminant à quatre.

T’attendais-tu à pareil bilan et à cette deuxième place en P3A ?

Absolument, nous pensions même être premiers alors qu’au nombre des défaites, nous sommes troisièmes. Nous voulons réussir la meilleure saison possible, ce qui signifie une présence accrue des joueurs et davantage de motivation.

Mathy et Bernard, le « one-two punch » gagnant de Belleflamme

Dans le sillage d’un Mathy en feu et d’un Bernard prolifique, les Haricots ont explosé Ciney 99-75.

Avec Julien Mathy (27 points) et Charly Bernard (23) en feu, les Haricots faisaient immédiatement la différence vendredi contre Ciney pour mener 27-18 après dix minutes et 52-39 à la pause. De retour des vestiaires, Kabangu (10) et l’adresse extérieur des locaux – 10 triples ! – leur permettaient de creuser encore leur avance pour terminer en roue libre et s’imposer 99-75.