Harimalia et Sprimont : le sens de la famille

A Harimalia, Martial Fraikin évolue depuis la saison dernière avec son fiston Flavio. A Sprimont, Raphaël Renard a le plaisir de jouer sous les mêmes couleurs que son rejeton Yannick.

LeBron James en rêve, Jean-Luc Mathy l’a déjà fait : disputer un match sous le même maillot que son rejeton. C’est aussi la prouesse réalisée Raphaël Renard et son fiston Yannick. Trente années séparent le père et son fils, l’un né au siècle dernier, en 1976, l’autre en 2006. C’est avec la P4C de Sprimont, qui évolue dans la série E, que les deux Renards ont pu vivre cette jolie histoire. Si le papa n’a pas scoré, son gamin a lui inscrit cinq unités. Et si les Theutois l’ont emporté largement 39-98, l’important était ailleurs, dans ce moment qui restera sans nul doute gravé à jamais dans la tête et le coeur de la famille Renard.

L’autre P4 des Carriers dirigée par Marc Jacot l’a, elle, emporté très largement contre Harimalia, 100 à 52 avec un Marvin Albert (21 points) en feu en début de rencontre et un dernier quart stratosphérique des locaux qui passaient un 38-9 à des Abeilles sur les rotules. Mais, là aussi, le résultat importait finalement peu face au nouveau joli moment partagé Martial et Flavio Fraikin. Le père est né en 1968 et continue de faire de la résistance tandis que son fils né en 2000 se signalait avec 15 unités. « Ils évoluaient déjà ensemble la saison passée », précise Pascal Goffin d’Harimalia. De quoi signer une autre jolie histoire d’un week-end marqué par des incidents malheureux sur un autre terrain de la province.

« Neufchâteau réussit toujours bien à Thibaut Boxus »

En défendant le plomb en seconde période, Robin Malpas et les Grenouilles ont renversé une situation compromise pour s’imposer avec brio à Neufchâteau, 70-76. Seule grosse ombre au tableau, la blessure du Jérémie Dedave. Entretien.

Vendredi, les Grenouilles se rendaient à Neufchâteau, ancien fief de Thibaut Boxus qui mettait dix minutes à retrouver ses repères. Alors que les Cointois étaient menés 24-15 après le premier quart-temps, Boxus (22 points) commençaient à convertir ses premiers tirs. Cela n’était cependant pas suffisant pour Cointe qui voyait Kaï Hawley et les Chestrolais être largement devant à la pause, 46-32.

Changement total de physionomie en seconde période. Dès la reprise, Allemand (9 points) et ses partenaires érigaient une forteresse imprenable. En dix minutes, les protégés de Tony Fernez n’autorisaient que trois minuscules points auc locaux et renversaient ainsi une situation compromise, passant devant à la demi-heure, 49-52. Le dernier quart était âprement disputé mais Malpas (9 points) et les Liégeois tenaient bon et s’imposaient 70-76.

Robin, redoutiez-vous ce déplacement à Neufchâteau ?

Ce n’est pas que nous redoutions ce match mais nous savions que cela allait être compliqué, comme chaque match en régionale.

Visiblement, Thibaut Boxus se sent toujours bien dans les installations chestrolaises.

En effet, cela lui réussit toujours bien (rires).

Selon toi, qu’est-ce qui vous a permis de faire la différence dans cette rencontre ?

Nous avons d’abord commencé le match de la pire des manières en étant trop mous… Nous avions quatorze points de retard à la mi-temps ! Mais en deuxième période, nous avons joué dur et nous nous sommes battus sur chaque ballon, ce qui a radicalement inversé la tendance.

La fête n’a malheureusement pas été totale.

Non, malheureusement Dedave est sorti sur blessure en première mi-temps. Nous voulions aller chercher la victoire pour lui surtout que sa blessure ne sent pas très bon. Nous attendons des nouvelles – il doit passer une IRM – et tout le groupe est assez mal pour lui.

Clap première pour Boxus avec ESL United

Ce dimanche contre Vilvorde marquera la première de Romain Boxus sous le maillot d’Esneux Saint-Louis.

C’est un sacré renfort qu’ont enregistré les Dragons avec l’arrivée de Romain Boxus, Hesbignon passé par la France et les Etats-Unis avant de débuter sa carrière pro à Liège puis Louvain. D’après nos sources, la situation est claire : en cas d’offre d’un contrat pro, Boxus quitterait ESL. En attendant, il va apporter toute sa polyvalence aux troupes de Didier Longueville avec, déjà, ce dimanche la réception de Vilvorde. Nul doute que Boxus savourera l’expérience et l’ambiance de feu mise par les Ultras Dragons.

Crédit photo : Philippe Collin

Le lieu du jour : le Qatar (1)

Les Carnets du basketteur, saison 6 !

Impossible d’y échapper, plein feu sur le Qatar au travers d’une particularité… des bords de la Warche.

« Je peux t’affirmer que l’on fait sans cesse un faux-procès au Qatar », me confiait Freddy Herbrand il y a déjà quelques années maintenant. Explication : l’impressionnant Fagnard a été champion de Belgique de décathlon à de multiples reprises et 6e aux Jeux de Munich. Il allait ensuite introduire l’athlétisme dans ce minuscule état du Golfe Persique. Lors de son séjour là-bas, il se liait d’amitié avec l’émir de l’époque et à la fortune colossale. Si bien qu’aujourd’hui, celui-ci possède un véritable parc immobilier en région malmédienne ainsi qu’une immense et très discrète propriété sur la route de Bévercé, près de la piscine des bords de la Warche. Tombé sous le charme de l’Ardenne et de l’Eifel, il adore ainsi venir chasser sur les hauteurs de Rocherath. Apprenant que le club d’athlétisme de la cité du Cwarmé désirait évoluer sur une (vraie) piste en dur, il s’empressa de la lui offrir. Dont coût, 1.600.000 euros. Et ce, à une seule condition : qu’elle se dénomme… Freddy Herbrand. C’est une (splendide) réalité nichée dans un véritable écrin depuis juin 2018. Lors de la prochaine chronique, vous apprendrez que le trophée de la coupe du monde – soit, la coupe Jules Rimet – a été créée sous les yeux d’une… Spadoise.

Michel Christiane

Crédit photo : Groupe Bodarwé

« Nous sommes la meilleure défense de la série et nous comptons le rester »

Les Wawas d’Alban Angelucci ont remporté 78-67 le choc contre Waterloo pour prendre seuls le leadership de R1. Entretien.

Alban, comment avez-vous abordé ce match au sommet de première régionale ?

Comme chaque semaine, ni plus, ni moins, nous avons pris ce match au sérieux. Les joueurs étaient concentrés et impliqués dès l’entame de la rencontre. Cet état d’esprit nous a permis de décrocher cette très belle victoire collective. Chaque rotation a apporté quelque chose de positif et, en impliquant tous les joueurs de la sorte, chacun se sent concerné par cette victoire… Ce qui sera une clé pour la suite du championnat.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur face à cette équipe de Waterloo qui ne comptait qu’un seul revers en arrivant au Pôle Ballons ?

La défense et la constance. Nous sommes la meilleure défense de la série et nous comptons le rester. Face à Waterloo qui compte de nombreux atouts offensifs, nous savions que la clé du match se trouvait, à nouveau, en défense. Nous n’avons encaissé que 67 points : le job a été fait et je ne peux que féliciter mes joueurs. De plus et contrairement aux semaines précédentes, nous avons amené de la constance en mettant de l’intensité défensive pendant 40 minutes. Cela nous a aidés à prendre le contrôle de la partie assez rapidement.

Avec sept victoires en huit matchs, vous trônez en tête du classement général. Comment juges-tu votre évolution ?

L’équipe est bien balancée et commence à trouver de l’équilibre. L’ambiance y est excellente. Maintenant que nous pouvons nous reposer sur une défense très solide, nous allons travailler davantage sur l’attaque, là où nous avons encore une grosse marge de progression. Je suis très confiant pour la suite quand je vois les qualités et le potentiel de mes joueurs. Quoi qu’il en soit, le début de championnat est clairement réussi. Il s’agit d’une série complètement folle dans laquelle chaque match est important et chaque victoire est précieuse. Nous ne pouvons que nous féliciter pour ce sept sur huit et je suis très fier de mes gars… Mais le championnat est encore long et nous savons que nous serons attendus par chacun de nos adversaires. Nous devons continuer à travailler et à nous concentrer sur notre jeu.

Le doublé pour Aubel et Ensival ?

Si Aubel et Ensival présentent des noyaux opposés – l’un se basant sur l’expérience, l’autre sur la jeunesse -, leur ambitions seront les mêmes ce dimanche : gagner.

Les Aubelois recevront Profondeville à 16h30. Face aux Sharks, Gerarts – dont il se murmure que cela pourrait être la dernière saison – et ses coéquipiers n’auront pas peur de nager en eau profonde, attirés par l’odeur du sang.

A peine plus tôt, à 15h, les jeunes Ensivalois devront en découdre avec Mons-Hainaut. Contre les pépites montoises, les protégés d’Antoine Massart tenteront de prouver que le talent est aussi bien implanté dans la Cité lainière.

« Mes joueurs n’ont jamais baissé les bras, même dans l’adversité »

Belle victoire conquise par les troupes de Renaud Kalbusch chez les White Tigers, 63-71. Interview.

Renaud, comment avez-vous abordé ce déplacement chez les White Tigers ?

C’était un match un peu particulier car il se disputait à huis clos. Aucun supporter n’était ainsi autorisé dans la salle verviétoise. Nous sommes rentrés au vestiaire à la mi-temps en étant menés 42-37. Nous avions pas mal de lacunes défensives et les locaux avaient un peu de réussite.

Qu’est-ce qui vous a permis de l’emporter 63-71 ?

Nous avons vraiment fait la différence dans le troisième quart-temps en resserrant notre défense, en laissant moins jouer l’adversaire. C’est une belle victoire collective car nous avons pu compter sur nos dix joueurs à des moments différents de la rencontre. Je retiens vraiment la superbe mentalité affichée par mes joueurs qui n’ont jamais baissé les bras, même dans l’adversité.

« Une remise en question de chacun »

En s’imposant 78-60 contre Stavelot, le RBC Awans a renoué avec la victoire mettant fin à une spirale négative. Réelle prise de conscience ou feu de paille des troupes de Nico Gerads qui iront ce dimanche chez les voisins de l’US pour le derby tant attendu ?

Alors que les voisins de l’US s’inclinait 77-71 chez la Bien Belle Equipe d’Alleur, le RBC renouait avec la victoire en s’imposant 78-60 contre Stavelot. « J’ai enfin retrouvé un groupe qui était prêt à se battre des deux côtés du terrain en se concentrant uniquement sur le jeu et non sur le reste », sourit Nico Gerads. « Les joueurs étaient prêts à se sacrifier les uns pour les autres, ce que je n’ai encore que rarement vu cette saison. Les gars sont allés chercher cette victoire au caractère après la remise en question de chacun en semaine car les dernières sorties étaient plus que catastophiques. L’envie et le concentration sur les choses simples ont fait la différence. »

Après neuf matchs, Awans affiche un bilan de trois victoires et six revers. « Le plus dur reste désormais à faire : confirmer sur plusieurs semaines », prévient Nico qui assure, en toute franchise, être assez déçu de la position de sa formation au classement. « Après un début de championnat prometteur contre les cadors de la série, un gros manque d’implication aux entrainements et de rage de vaincre aux matchs se sont vite fait ressentir et nous l’avons payé cash. » Et de conclure : « J’espère que tout le monde l’a bien compris et que nous pouvons désormais avancer de la sorte. »

Et de huit pour Demir et Ans, invaincus en P3A

Et de huit pour les Ansois après cette victoire 70-56 contre Wanze.

En P3A, Ans conforte son leadership après sa victoire 70-56 contre Wanze. Une huitième victoire des Ansois invaincus dans cette série et qui se positionnent clairement comme le favori pour le titre après un tiers du championnat.

Les locaux ont pu compter sur un super Demir (22 points) face à des Sucriers combatifs en diable. A la pause, le suspens était entier : 37-36. De retour des vestiaires, Bader (8 points) et les Ansois parvenaient à faire le break malgré l’activité de Guibert David (18 pions) et des visiteurs pour mener 57-48 à la demi-heure. Le dernier quart était particulièrement défensif et permettait aux locaux de s’assurer un nouveau succès.

Angleur – Huy : le derby du week-end en R1 Dames

Les promues hutoises se rendent chez les Angleuroises, routinières de la division.

Un derby qui promet d’être sacrément disputé des Hutoises qui brillent pour leur retour en R1 et des locales qui ont absolument besoin de prendre des points pour quitter la zone rouge. Une rencontre qui verra aussi deux joueuses emblématiques – Michelle Decors pour Angleur, Nina Crelot pour Huy – se disputer la victoire.