Les Unionistes de Sébastien Dethioux ont attendu le derby contre RSW Liège Basket pour décrocher leur première victoire en R2.
Sébastien, que peux-tu retenir de ce derby contre RSW Liège Basket ?
Sur cette rencontre, même si encaisser 68 points reste un peu de trop, notre défense était bien en place, notamment sur les « ballscreens » adverses. Nous avons régulièrement poussés les Liégeois à prendre des shoots compliqués et avons intercepté de nombreux ballons grâce aux rotations. Dans le même temps, sur le plan offensif, pour la première fois de la saison, nous n’avons forcé aucune option. Nous avons systématiquement trouvé l’homme libre et/ou en forme, à l’image de Jules Vaessen auteur de dix points sur une séquence de trois ou quatre minutes, ou de nos trois hommes en grande forme : Nicolas Linden, Loïc Namêche et Tim Lekeu, qui ont scoré 53 points à eux trois. Au-delà des stats, ce fut une véritable victoire collective, chaque joueur apportant un élément nécessaire à la construction de celle-ci.
Qu’est-ce qui a contribué à forger cette première victoire en deuxième régionale ?
Nous avons rapidement pris huit longueurs d’avance via Nico Linden avant d’avoir quelques minutes de flottement dans le second quart. Nous avons ensuite réussi un excellent début de troisième quart-temps pour prendre dix points d’avance. A chaque fois que l’adversaire a tenté un come-back, nous sommes restés calmes et avons réussi à éteindre le début d’incendie.
Comment analyse-tu la découverte de la R2 par ton groupe ?
Nous savions que cela serait compliqué sur le plan de la vitesse d’exécution ainsi que sur l’impact physique. En plus de cela, nous avons connu notre plus mauvaise préparation d’avant-saison en dix ans avec un fort taux d’absentéisme. Mais depuis le mois d’octobre, nous avons une progression constante, à l’exception du match à Maffle – nous avions lâché mentalement après avoir concédé plus de vingt lancers-francs sur le seul premier quart et alors même que nous étions à +1 malgré tout. Nous avons montré de belles choses contre Mons, à Gembloux et contre Aubel. Et même dans notre lourde défaite début octobre contre le Castor – cette équipe est tout simplement trop forte : d’énormes individualités au service d’un tout aussi excellent collectif -, nous avions montré les premiers prémices de nos progrès. Il fallait que cela se concrétise par une victoire parce que cela pesait mentalement malgré tout. Continuons à travailler et à progresser en prenant match par match pour ne rien regretter de notre aventure en R2. Sans la moindre pression, nous verrons où cela nous mènera dans six mois.