« Nous travaillons à effacer les vieux démons de l’équipe »

Succès étriqué pour Saint-Vith et Jean-François Loop à La Villersoise.

Jean-François, comment avez-vous abordé ce déplacement à La Villersoise ?

Nous avons rencontré une équipe qui affichait alors zéro victoire en quatre rencontres. Avons-nous sous-estimé l’adversaire ou pris cette rencontre à la légère ? On pourrait le penser mais pas du tout. Nous nous sommes déplacés avec une équipe incomplète alors que les jeunes de Villers nous ont surpris et ont très bien entamé la rencontre pour prendre directement de l’avance et de la confiance.

Les locaux étaient encore devant, 47-45, à la pause. Qu’est-ce qui vous a permis d’inverser la tendance en seconde période pour vous imposer 80-83 ?

Les locaux ont crânement joué le coup. La seconde mi-temps s’est résumée à un chassé-croisé en bonne et due forme. La pièce est tombée de notre côté au coup de sifflet final, nous permettant d’empocher les précieux points de la victoire et de pousser un grand « ouf » de soulagement.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Nous ne pouvons qu’émettre des regrets au regard de nos deux défaites enregistrées qui étaient, selon moi, évitables. Nous avons encore une marge de progression. Nous travaillons également à effacer les vieux démons de l’équipe. Nous devons veiller à rester concentrés sur notre jeu et à beaucoup moins discuter de quelque manière que ce soit avec les référés. Nous poursuivons notre progression dans ce championnat où nous occupons une place confortable.

Le lieu du jour : Bruxelles

Les Carnets du basketteur, saison 6 !

Voici huit jours, le Brussels évoluait au Palais 12 devant 5000 spectateurs. La direction et le staff du club en profitaient pour rappeler que le séjour plus que prolongé à Neder-over-Hembeek préjudiciait gravement au développement tant sportif que financier de l’équipe. Il est, en effet, à peine croyable que la capitale du pays et de l’Europe ne dispose pas d’une infrastructure digne ce nom. En réalité, il s’agit d’une véritable saga…

Octobre 2014, Alain Courtois, l’échevin MR des sports de l’époque, annonce que le Brussels disposera bientôt d’installations plus en rapport avec son statut et ses prétentions. A ce moment, il se refuse d’en dévoiler l’endroit. Juin 2015, je me rends à la traditionnelle conférence de presse de fin de saison du cercle cher au président Dekandelaer. Sous les ors de l’Hôtel de Ville, le même Alain Courtois révèle qu’il s’agira du central de tennis du Primerose, à l’ombre de l’Atomium. Et d’ajouter : « Il y a du parking et les gradins existent déjà ce qui évite une dépense importante. » Dans la foulée, on apprend que les basketteurs pourraient y entamer la saison 17/18. Tout comme Sœur Anne, on ne voit rien venir…

Loin de se décourager, l’ancien secrétaire général de l’Union Belge remet le couvert peu après. En décembre ‘15, il envisage cette fois de raser un bâtiment appartenant à la commune. Il se situe juste en face du Palais 12 et à l’arrière du Trade Mart. « Il s’agira d’un hall omnisports d’une capacité de 3000 places destiné, en priorité, au basket mais qui pourra accueillir aussi le volley et le handball. » On précisera encore que l’étude de faisabilité s’est chiffrée à 100.000 euros et que le coût des travaux – devant débuter fin 2018 – s’élèvera à 8 millions d’€. Tout comme Sœur Anne, on ne voit (toujours) rien venir…

Quant à son successeur, l’écolo Benoit Hellings, il tranche d’emblée dans le vif : « Nos moyens financiers ne nous permettent pas d’envisager la construction d’une nouvelle salle de basket. Nous allons donc tenter d’améliorer un tant soit peu celle de Neder. » Moralité : à Bruxelles, mieux vaut être cycliste que basketteur…

Michel Christiane

Crédit photo : PP Photography

Deux derbies en Coupe AWBB

Peu de matchs de championnat ce week-end pour nos équipes régionales mais plusieurs rencontres de Coupe AWBB.

Et notamment un derby entre la R1 de Belleflamme et la R2 de Ninane. Les Haricots doivent se rassurer après leur déconvenue contre Tilff. Les Aubelois attendront eux dimanche pour recevoir Ciney et partiront avec un avantage de cinq unités.

Dimanche, place au derby entre les Panthers et Alleur ainsi qu’au duel entre Esneux et Ciney et au déplacement de Huy à Ganshoren. Un jour plus tôt, LAAJ ira à Braine et Herve-Battice recevra Namur Capitale.

« Le coach continue de croire en nous »

Scotchés dans le fond du classement de P1 avec zéro victoire et éliminés de la Coupe, les Blue Rabbits sont à la peine. Tentative de décryptage en compagnie de Thomas Broset.

Thomas, comment expliques-tu ce début de saison catastrophique avec une élimination en Coupe et zéro victoire en championnat ?

Ouf ! Franchement, l’explication, je ne l’ai pas. Je trouve que nous faisons de bons entrainements. Et à part à Hannut où nous n’y étions pas, dans nos premières mi-temps, nous proposons un jeu pas trop mauvais.

Comment vit le groupe ?

Les défaites font mal mais ce qu’il y a de bien, c’est que le groupe reste positif. Il faut que nous y croyions vraiment pendant quarante minutes et cela va le faire, ce n’est pas possible autrement. Le coach continue de croire en nous malgré nos résultats.

Que devez-vous faire pour remonter la pente ?

Pour gagner, il va falloir que nous soyons constants tout un match, être plus durs en défense et avoir une vraie solidarité défensive. C’est ce qui nous manque vraiment, je crois, et cela compensera notre déchet offensif. Mais j’ose espérer que les shoots rentreront au fur et à mesure que les matchs et les entrainements s’enchaineront. Cela va être compliqué mais il faut regarder vers l’avant. La saison est encore longue et des équipes ne sont qu’à une ou deux victoires de nous pour le moment.

Max Gaudoux flambe pour ramener les Wawas qui échouent de très peu à Kain

Largement menés à la pause, les Wawas s’en sont remis à Max Gaudoux pour opérer une belle remontada et venir s’incliner 80-79 à Kain.

Après un long déplacement pour se rendre à Kain, les Wawas avaient les jambes lourdes et voyaient les locaux mener 19-16 après dix minutes. Pire, le second quart-temps était nettement en faveur des locaux alors que Bully (7 points), Ceulers (10), Moray (11) et les Hesbignons peinaient à trouver le chemin de l’anneau. A la pause, le marquoir affichait un surprenant 40-24.

De retour des vestiaires, Gaudoux (21 unité) se fâchait tout rouge et alignait 15 points dans le seul troisième quart-temps pour ramener Waremme à 50-46 à la demi-heure. Le money time était palpitant, les Wawas jetaient toutes leurs forces dans la bagarre mais venaient écouer à une minuscule longueur de leurs adversaires, 80-79.

Crédt photo : Philipp Collin

« Mes joueurs méritent amplement ce départ inespéré »

Nouvel exploit des jeunes Brasseurs qui ont eu raison des Hutois, 60-53. En Coupe, les Jupillois ont ensuite superbement résisté chez la P2 de ESL United, ne s’inclinant que 77-70.

Quelques jours après avoir arraché une très belle victoire à l’Avenir Jupille, les jeunes Brasseurs ont récidivé contre Huy, 60-53. Les locaux étaient pourtant privés d’Hendriks et voyaient Dodeigne se blesser rapidement. Grâce à leur adresse de loin – deux triples pour Pierard et trois pour Marnalo -, les Jupillois tenaient bien le choc en première période et rejoignaient les vestiaires sur le score de 30-31.

« Nous avons alors changé des choses tactiquement et bien limité Royen et Mornard tandis que Nana et Hendriks contrôlaient le rebond afin de pouvoir partir en transition », souligne Arnaud Croteux. « Et même si mes jeunes ne sont pas des « tueurs », ils ont géré le dernier quart avec expérience et un gros mental. » Et de conclure : « Une magnifique victoire collective suprise mais méritée. Mes joueurs méritent amplement ce départ inespéré et ce quatre sur six. »

Roijakkers et Arabie Saoudite

Le Batave du Limbourg belge surprend encore son monde au niveau de ses engagements : le Golfe après la Lombardie. Sur un nuage, Loubry, plus jeune que jamais, fait la nique aux Hexagonaux de Cholet. Vous souvenez-vous de Dwight Coleby ? Nous vous rafraichissons la mémoire… Ce sont les infos d’EMCE.

L’ancien assistant de Mons devient le coach de l’Arabie Saoudite

Décidément, la carrière de Johan Roijakkers (42 ans), ce Hollandais résidant dans le Limbourg belge, n’est pas un long fleuve tranquille. Comme joueur, je l’ai personnellement connu quand il était le 2e meneur de Bree (99/03). Il y devenait assistant-coach (03 à 07) puis à Mons (07/10). Il se muait alors en entraîneur principal et prenait la direction de l’Allemagne. La saison passée, il étonnait tout son monde et étant engagé à Varèse, mais y était rapidement mis sur une voie de garage. Avec passages devant les tribunaux. Cet été, il se mettait aux services de son équipe de cœur : Bree, en 2e Régionale (photo). Et, ces derniers jours, il se mettait d’accord avec les responsables de l’Arabie Saouidite pour prendre en charge leur équipe nationale. Son contrat porte sur une année et son objectif est de qualifier ses nouveaux protégés au Mondial ’23. Premier rendez-vous : le 10 novembre contre l’Inde.

Formidable pied-de-nez de Loubry aux arrogants Français de Cholet

L’histoire n’est qu’un éternel recommencement. Comme vous l’avez lu hier, Cholet avait été piégé, au siècle dernier, à Pepin. Rebelote hier soir puisque les Français payaient chère leur arrogance (pléonasme) des œuvres de Loubry (39 ans), auteur de 29 points (10 sur 16 à distance), de 5 rebonds, de 7 passes décisives et de 2 interceptions. Pour info, les Kangoeroes étaient toujours menés 67-77 à 5 minutes du gong et n’évoluaient pourtant pas à domicile. En effet, la FIBA les avait obligés de regagner le « Schalk », leur salle ancestrale de Willebroek et où… la Duvel coule à flot. Samedi, les Malinois reçoivent, au Winketkaai, leurs voisins anversois pour un derby sentant la poudre…

Que sont-ils devenus ? Dwight Coleby, de Liège à Caracas via l’infirmerie

Le puissant Bahamien (28 a, 2,06 m) s’en vint clôturer la saison 2018 au Country Hall. « Nous n’aurons malheureusement pas les moyens de le garder », prévenait d’ailleurs Laurent Costantiello. Pour preuve, on retrouve Dwight Coleby au plus niveau italien (Sassari) et turc (Istanbul). Pas de chance, il se blessait et, dans la foulée, ne réussissait pas les tests médicaux à Cholet, ni en Pologne. S’est-il refait une santé ? Toujours est-il qu’il décrochait de l’embauche en D2 turque avant de mettre le cap sur les Emirats Arabes et, plus précisément, sur le club d’Al Sharjah. Cet été, il signait au sein des Heroes Falcons de Caracas, au Venezuela. Il est aussi un des piliers de l’équipe nationale des Bahamas.

La télé crève l’écran

Vendredi : Panathinaikos – Monaco (19 h 45, VOOsport World 1), Bourges – Basket Landes (20 h 30, Sport en France) ; samedi : Kangoeroes Malines – Giants Anvers (20 h 15, Divertissez VOO) ; dimanche : Philadelphie – San Antonio (00 h 00, Eleven Sports 2), Lakers – Trail Blazers (21 h 30, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : BBC Bree

Des duels alléchants en Coupe

Place à la Coupe provinciale ce week-end.

Le championnat se met sur pause ce week-end pour permettre aux équipes encore en lice en Coupe provinciale de disputer les seizièmes de finales. Quelques beaux duels vaudront le déplacement avec déjà ce vendredi la venue de Stavelot à Tilff (P1), celle de la P4 du Haut-Pré à Tilff (P2) et celle de La Spéciale à ESL United.

Samedi, notons les rencontres opposants Ensival (P2) et Harimalia (P3), Flémalle (P2) et Comblain (P2), Spa (P1) et la Vaillante Jupille (P3) et RSW Liège Basket (P1) et l’Avenir Jupille (P3).

Dimanche, la P3 de Visé tentera de créer la surprise contre la P1 de Waremme et la P4 de l’Etoile Jupille chez la P2 d’Angleur.

« Nous pouvons et devons mieux faire, notamment en zone offensive »

Nouvelle victoire – la cinquième en six matchs – pour Jérémy Brulmans et Cointe, 58-52 contre Pepinster. Interview.

Jérémy que retenir de cette victoire contre Pepinster ?

Ce n’était pas un très beau match face à une équipe de Pepinster qui a perdu un de ses joueurs sur blessure dès l’échauffement. J’espère pour lui que ce n’est pas trop grave. Nous avons été bons défensivement mais avons cruellement manqué d’efficacité devant, à tel point que nous n’avons jamais vraiment réussi à créer l’écart même en encaissant trop peu.

Vous pointez à cinq victoires en six matchs.

Nous réalisons un bon début de championnat au classement mais nous pouvons et devons mieux faire, notamment en zone offensive. Nous espérons pouvoir être au complet un jour, ce qui n’a pas encore été le cas depuis le début de saison.

« Tom Leclercq a été monstrueux mais le triomphe d’un joueur est celui d’un groupe »

Après un début de championnat compliqué, les jeunes Haricots ont arraché une magnifique victoire à Charleroi sur un panier « on the buzzer » de Tom Leclercq. Récit d’une folle rencontre avec Maxime Clavier.

Max, les dernières semaines furent intenses pour ta jeune équipe de R2.

Oui, nous avons eu des semaines compliquées avec des réunions de crise, un début de championnat ardu avec quatre déplacements lors des six premiers matchs alors qu’à domicile, nous affrontions Woluwé – qui semble favori de la série – et Haneffe pour un derby. Nous avons beaucoup parlé et nous sommes regardé jouer pour comprendre. Et puis nous nous sommes mis au boulot et nous avons trouvé nos qualités et notre force.

Et cela s’est traduit par une victoire incroyable à Charleroi, 93-94 !

Déjà à Beez, nous avions essayé de mettre un max de pression et des contre-attaques. A Charleroi, sans Matumuini, Mathy et De Jaeger, la tâche semblait impossible. Mais nous avons vraiment joué le coup sans pression.

A la mi-temps, le marquoir affichait 54 partout mais vous vous retrouviez ensuite distancés de quinze longueurs dans le troisième quart-temps !

Nous sommes alors passés en zone et avons commencé à revenir petit à petit. A six secondes de la fin, c’était 93-92. Nous avons récupéré le rebond, traversé le terrain en cinq secondes et Ugo Jacoby – qui a fait un super match à la distribution – libéra Tom Leclercq qui posa un dribble et monta en power shoot sur la tête des pivots adverses pour marquer sur le buzzer !

Un sentiment incroyable…

Je n’y croyais plus, c’était un hold up ! Mais on joue et coache pour de telles sensations, se sauter les uns sur les autres après un buzzer et vivre des moments et des émotions pareils.

Une victoire terriblement savoureuse.

Tom Leclerq a été vraiment monstrueux offensivement et défensivement. Mais je le répète régulièrement à mes petits gars : le triomphe d’un joueur est le triomphe de tout un groupe. Je suis content de mes joueurs, ils m’ont bien rendu la « sortie foire » et je leur avais promis un souper si nous venions encore à gagner (rires). Si nous devons nous entrainer moins et manger plus pour gagner, nous le ferons (rires).