Marc Gasol en a toujours sous la pédale

Le cadet de la fratrie Gasol a tenu la dragée haute aux Madrilènes.

A 37 ans, Marc Gasol en a toujours sous la pédale comme l’a prouvée sa prestation contre le Real Madrid conclue avec 21 points, 7 rebonds et autant de passes pour une évaluation de 34. Cependant, ce fut insuffisant pour Gérone face à Mario Hezonja (23 points et 7 rebonds) et les Madrilènes qui ont réussi à empocher la victoire malgré l’abattage de l’ancien joueur des Grizzlies.

Crédit photo : Philippe Collin

« Ce que nous avons trouvé à Sprimont a dépassé toutes nos espérances »

Après une décennie en vert, Martin et Victor Horris ont pris la décision de quitter Sprimont pour relever le défi que leur proposaient Antoine Massart et Ensival : découvrir la régionale.

« Quand nous sommes arrivés à Sprimont il y a dix ans, nous recherchions un club qui alliait compétitivité et ambiance familiale et dans lequel nous aurions nos meilleures chances d’évoluer », se rappelle Martin Horris. « Mais ce que nous y avons trouvé durant toutes ces années a dépassé toutes nos espérances ! »

C’est à l’âge de douze ans que l’aventure humaine et sportive des frangins à débuté chez les Carriers. Après trois années sous la houlette de Jean-Marc Gilson – « avec qui nous avons énormément appris », précise Martin -, les deux pivots passent en cadet régionaux avec Antoine Massart et vivent un début de saison compliqué. « Nous perdions des matchs importants et l’équipe ne se trouvait pas », continue le nouvel Ensivalois. « Mais la deuxième partie, lors de laquelle nous n’avons plus perdu un match, fut rocambolesque. Nous avions même terminé champions de notre série avant de nous faire gentiment éliminer en demi-finale contre les premiers d’une autre série. »

C’est durant cette saison formatrice que les jumeaux vont vivre un de leurs plus grands moments de basket. Alors qu’ils affrontent Waterloo et qu’une victoire serait syonyme de première place, les Sprimontois se retrouvent menés de deux unités à cinq secondes de la fin de la rencontre. En deux passes rapides, Cédric Goffart héritait seul de la gonfle dans le corner pour tenter un inespéré shoot de la gagne qui fit ficelle. « L’énergie, la joie et la ferveur de ce moment demeurent des sentiments inoubliables qui nous font aimer ce sport », assurent les deux sympathiques gaillards.

Après une chouette saison – lors de laquelle Martin aidera les juniors et Victor découvrira la P3 alors coachée par Vincent Aldenhoff – conclue par trois titres en cadets, juniors et P3, les deux lascars enchainent par un autre titre de champion l’année suivante en juniors tout en continuant leur progression au sein des équipes seniors du club.

La saison 2019/2020 marque la fin de l’insouciance. Après un début de saison correct au sein de la P2 coachée par Simon Doneux, le confinement s’abat sur la Belgique – et l’Europe, et le monde – et contraint Martin et Victor à près de deux années loins des parquets. Une fois les mesures sanitaires levées, la balle orange reprend ses droits. « Nous étions remontés à bloc pour une nouvelle saison avec ce groupe que nous connaissions si bien », enchaine Martin. Le coach Luigi Di Leo doit assez vite jeter l’éponge pour raisons personnelles, c’est Jean-Luc Cornia qui reprend le flambeau avant de devoir lui aussi arrêter au milieu du second tour. « Malgré de nombreux efforts, la sauce ne prenait et nous continuions à perdre tous nos matchs », déplore le nouvel intérieur du RABC qui voyait tout de même sa formation terminer sur une note positive.

La descente des Carriers étant actée, Martin et Victor répondent favorablement à l’appel du pied d’Antoine Massart. « Une proposition impossible à décliner. Nous sommes des compétiteurs qui ne pouvions refuser un tel défi », précisent-ils. « C’est avec enthousiasme que nous partions retrouver Antoine Massart à Ensival mais avec aussi un pincement au coeur en nous souvenant de cette décénnie à jouer pour les Carriers et la tonne de merveilleux souvenirs forgés dans cette salle. Merci Sprimont. »

« Le vrai défi, c’est VEDIA qui l’a relevé en me sélectionnant »

Pendant quatre jours, François Poull a relevé des défis dingues pour VEDIA lors des Francofolies de Spa. Retour sur une expérience pas comme les autres.

François, comment as-tu vécu ces Francos et cette expérience pour VEDIA ?

C’était incroyable. Différent, mais incroyable. Il faut savoir que ce festival est pour moi un incontournable, comme une date que je coche chaque année dans mon calendrier. Ce sont quatre jours de fête, de découverte(s) et de plaisir(s). Le vrai défi, c’est VEDIA qui l’a relevé en me sélectionnant. J’ai donc dû tout donner pour récompenser la confiance de cette TV locale. Et j’espère avoir été à la hauteur.

Quel fut, sans conteste, ton meilleur moment ?

C’est difficile pour moi de n’en sélectionner qu’un tant ce fut intense. Je suis un fan de Tim Dup et j’ai adoré être à ses côtés sur le plateau. En tant que passionné de hip hop, c’était succulent de partager quelques minutes d’intimité avec Black M qui a bercé une belle partie de ma vingtaine avec Sexion d’Assaut. Bien sûr, du point de vue émotionnel, c’est sans conteste le « clapping » seul sur scène qui restera un moment inoubliable. Ce fut dingue à deux égards : par le stress occasionné avant de monter sur scène en ouvrant le rideau et puis par l’adrénaline procurée.

Quel est le concert que tu as le plus savouré ?

Mon meilleur concert, ce fut celui de PEET pour l’avoir savouré avec lui au milieu de la foule. En petit comité, nous sentions vraiment que l’énergie dégagée par chaque personne se répercutait sur sa prestation.

Peux-tu nous dire un petit mot sur ton frère Kevin que les lecteurs de #Liégeois connaissent au travers de sa chronique « Fricadelles et crustacés. Chronique d’un jeune #Liégeois dérangé » ?

Mon frère est une des personnes les plus importantes à mes yeux. Il compte énormément pour moi et je suis son premier fan. Sa personnalité est si singulière. Son écriture est le simple miroir de son humour et de sa connaissance aiguë de la littérature, comme en témoigne son premier bouquin, une sorte d’autobiographie satirique qui est la preuve de son talent et de son autodérision.

Crédit photo : François Poull

« Nous restons des compétiteurs et nous nous prenons au jeu »

Les Awansois de Nicolas Gerads ont assuré l’essentiel en Coupe à Blegny, 62-75.

Nico, que retiens-tu de cette victoire à Blegny 62-75 ?

Je retiens que nous fûmes extrêmement mauvais en nous mettant encore au niveau de l’équipe adverse et en tombant dans le jeu des locaux sans pour autant vouloir montrer notre supériorité mais plutôt en répondant parfois de la mauvaise manière.

Qu’est-ce qui vous a tout de même permis de l’emporter ?

La différence eut lieu lorsque nous nous sommes tus et que nous avons un rien accéléré. Nous avons alors pris quinze points d’avance et avons géré la fin de rencontre. J’adresse une mention particulière à Thomas Vaessen qui, lorsqu’il s’est concentré sur son sujet, a fait la différence derrière, ce qui a aidé ses coéquipiers à partir en contre-attaque.

Cette Coupe est-elle un objectif pour vous ?

Non, asbolument pas. Cependant, nous restons des compétiteurs et nous nouss prenons au jeu. Le prochain tour sera de toute façon très compliqué, nous allons devoir jouer en semaine avec les absences habituelles en plus des blessés.

Comment juges-tu votre entame d’exercice ?

Nous savions que le début de saison serait très compliqué en affrontant directement deux des trois gros morceaux de la série. Nous avons montré, malgré les absences, que nous pouvions un peu rivaliser mais il nous manque encore beaucoup afin de pouvoir les titiller.