Après une décennie en vert, Martin et Victor Horris ont pris la décision de quitter Sprimont pour relever le défi que leur proposaient Antoine Massart et Ensival : découvrir la régionale.
« Quand nous sommes arrivés à Sprimont il y a dix ans, nous recherchions un club qui alliait compétitivité et ambiance familiale et dans lequel nous aurions nos meilleures chances d’évoluer », se rappelle Martin Horris. « Mais ce que nous y avons trouvé durant toutes ces années a dépassé toutes nos espérances ! »
C’est à l’âge de douze ans que l’aventure humaine et sportive des frangins à débuté chez les Carriers. Après trois années sous la houlette de Jean-Marc Gilson – « avec qui nous avons énormément appris », précise Martin -, les deux pivots passent en cadet régionaux avec Antoine Massart et vivent un début de saison compliqué. « Nous perdions des matchs importants et l’équipe ne se trouvait pas », continue le nouvel Ensivalois. « Mais la deuxième partie, lors de laquelle nous n’avons plus perdu un match, fut rocambolesque. Nous avions même terminé champions de notre série avant de nous faire gentiment éliminer en demi-finale contre les premiers d’une autre série. »
C’est durant cette saison formatrice que les jumeaux vont vivre un de leurs plus grands moments de basket. Alors qu’ils affrontent Waterloo et qu’une victoire serait syonyme de première place, les Sprimontois se retrouvent menés de deux unités à cinq secondes de la fin de la rencontre. En deux passes rapides, Cédric Goffart héritait seul de la gonfle dans le corner pour tenter un inespéré shoot de la gagne qui fit ficelle. « L’énergie, la joie et la ferveur de ce moment demeurent des sentiments inoubliables qui nous font aimer ce sport », assurent les deux sympathiques gaillards.
Après une chouette saison – lors de laquelle Martin aidera les juniors et Victor découvrira la P3 alors coachée par Vincent Aldenhoff – conclue par trois titres en cadets, juniors et P3, les deux lascars enchainent par un autre titre de champion l’année suivante en juniors tout en continuant leur progression au sein des équipes seniors du club.
La saison 2019/2020 marque la fin de l’insouciance. Après un début de saison correct au sein de la P2 coachée par Simon Doneux, le confinement s’abat sur la Belgique – et l’Europe, et le monde – et contraint Martin et Victor à près de deux années loins des parquets. Une fois les mesures sanitaires levées, la balle orange reprend ses droits. « Nous étions remontés à bloc pour une nouvelle saison avec ce groupe que nous connaissions si bien », enchaine Martin. Le coach Luigi Di Leo doit assez vite jeter l’éponge pour raisons personnelles, c’est Jean-Luc Cornia qui reprend le flambeau avant de devoir lui aussi arrêter au milieu du second tour. « Malgré de nombreux efforts, la sauce ne prenait et nous continuions à perdre tous nos matchs », déplore le nouvel intérieur du RABC qui voyait tout de même sa formation terminer sur une note positive.
La descente des Carriers étant actée, Martin et Victor répondent favorablement à l’appel du pied d’Antoine Massart. « Une proposition impossible à décliner. Nous sommes des compétiteurs qui ne pouvions refuser un tel défi », précisent-ils. « C’est avec enthousiasme que nous partions retrouver Antoine Massart à Ensival mais avec aussi un pincement au coeur en nous souvenant de cette décénnie à jouer pour les Carriers et la tonne de merveilleux souvenirs forgés dans cette salle. Merci Sprimont. »