Le lieu du jour : le Bedford

Les Carnets du basketteur, saison 6 !

C’est mercredi qu’est sorti le film « 40 Jours, 4 Criollos et du Silence » qui réunit, en Argentine, Florent Pagny et Jean-François Prignon. Un exceptionnel éleveur de chevaux qui décline des affinités avec notre Cité ardente. A l’approche de la Toussaint, il était de tradition qu’Eugène Mathy présente « son » Jumping de Liège à l’ancien Hôtel Bedford du quai St-Léonard et tentait souvent d’y créer la surprise.

Nous sommes en octobre 2012 et attendons l’entame de la conférence de presse. C’est alors que nous entendons de bruits inhabituels s’échapper des couloirs adjacents. Et déboule, au milieu de la salle de réunion, un impressionnant pur-sang monté justement par Jean-François Prignon. L’émotion passée, notre étonnement grandit encore quand nous apprenons que la monture s’est hissée au 2e étage par… les escaliers au demeurant assez étroits. Un fois encore, le citoyen de Hassoumont (Deigné) n’a pas raté son coup. On précisera que le cheval a regagné le plancher des vaches, via le… monte-charge.

Chaque fois que je me rendais à ce rendez-vous ce n’était pas sans un léger pincement au cœur. En effet, le bâtiment qui abritait le Bedford était bien avant le siège de « La Linière » (traitement du lin) où un des employés fut, pendant des années, mon grand-père Raymond. Le pire des couillons mais qui, à Spa, fut un des premiers à oser monter dans une montgolfière. Depuis, il n’y a pas que lui qui est assez « paradoxal » dans la famille…

Michel Christiane

Crédit photo : Bedford Hôtels

Les Bears de Louvain à Ninane

Ce sera dans la salle du BC Ninane que le Mailleux Comblain recevra la D1 de Louvain pour les huitièmes de finale de la Coupe de Belgique.

La saison dernière, les Comblinois s’étaient qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe de Belgique et y avaient affronté l’emblématique phalange ostendaise. Une véritable fête pour le basket liégeois et pour le Mailleux qui avait mis les petits plats dans les grands. Une soirée historique qui avait dû être écourtée suite à un terrain jugé glissant, la confrontation entre Comblain et Ostende étant stoppée à la pause.

Cette année, à nouveau, le groupe drivé par Ludo Humblet et renforcé avec les arrivées de François Lhoest et Tom Malempré (ex-D1 Liège) et Senna Hounhannou a validé son ticket pour les huitièmes de finale de cette compétition ô combien excitante. Et ce seront les Bears de Louvain – dirigé par Eddy Casteels himself – qu’affronteront les Comblinois. Une rencontre de gala qui se déroulera dans les installations du BC Ninane. Les liens entre ces deux clubs sont forts (Lhoest a « explosé » lors de la grande épopée calidifontaine et a son maillot accroché aux cintres après avoir défendu le matricule 1200 pendant de nombreuses années, les coachs des deux équipes sont amis, etc). Une preuve s’il en est que le basket liégeois reste avant tout une grande famille. Et c’est tant mieux !

Piron au scoring et une défense de fer : la Vaillante impressionne

On n’arrête plus la Vaillante Jupille alors que se dégage déjà une tendance pour le titre en P3C. La Vaillante ira ce dimanche à Pepinster pour une rencontre qui devrait tenir toutes ses promesses.

La mayonnaise semble prendre du côté des Argilières. Avec un effectif profondément remanié à l’intersaison et faisant la part belle aux jeunes, les Jupillois abordaient cette nouvelle saison avec pas mal d’incertitudes. Des interrogations vite balayées par un excellent début de saison, à nouveau confirmé ce samedi lors du choc contre les White Tigers.

Dans le sillage d’excellents Piron (26 points) et Blondiaux (17), les locaux allaient entamer cette rencontre de la meilleure des manières en s’isolant à 21-12 après dix minutes. Le second quart permettait aux troupes de Michael Dumont de faire définitivement le break, 41-21 à la pause.

La seconde mi-temps était davantage équilibrée mais Doome (18 points), Stiel (10) et les Theutois ne parvenaient cependant pas à inverser la tendance et devaient s’avouer vaincus, 69-51.

Avec trois victoires en quatre matchs, les Jupillois sont parfaitement placés dans le peloton de tête de la P3C en compagnie de Visé et Fléron (invaincus après trois matchs), La Spéciale, Harimalia et Huy (trois sur quatre). La Vaillante ira ce dimanche à Pepinster pour une rencontre qui devrait tenir toutes ses promesses.

Les Spadois prennent l’eau à Tilff

Le début de saison des Bobelins n’est pas conforme aux attentes, eux qui ont concédé un second revers en trois matchs en s’inclinant à Tilff 84-62. Les Spadois tenteront de se racheter ce dimanche contre Hannut. Les Porais ont, eux, continué sur leur lancée en s’imposant aux Argilières 88-98.

Une rencontre qui fut rapidement pliée par Mike Bastings (15 points) – dont la présence apporte une vraie plus-value aux Porais – et ses partenaires qui démarraient pied au plancher pour mener 30-16 après dix minutes. Le second quart voyait Remy (16 points), Piret (14) et les locaux enfoncer le clou pour faire 50-30 à la demi-heure.

La reprise était en faveur de Muller (9 points), Rossinfosse (12) et des Spadois mais les troupes de Patrick Maquinay repartaient de plus belle dans le dernier quart pour s’assurer une large victoire 84-62 et signer un début de championnat équilibré.

Les Bobelins tenteront de se racheter ce dimanche contre Hannut. Les Porais ont, eux, continué sur leur lancée en s’imposant aux Argilières 88-98.

« A nous de ne prendre aucun match à la rigolade »

Pour Liège & Basketball, Tom Malempré revient sur le derby remporté contre Sprimont et le début d’exercice du Mailleux – qui affrontera la D1 de Louvain en Coupe de Belgique à Ninane à la fin du mois – avant un autre derby, ce samedi à Pepinster. Entretien.

Tom, ce derby contre Sprimont revêtait-il un côté spécial pour toi qui vit à Louveigné ?

C’est sûr que c’était un peu particulier car, en plus, je coache une équipe U12 à Sprimont (rires).

Qu’as-tu pensé de l’ambiance dans laquelle s’est disputé ce derby des carrières ?

C’est déjà ma troisième saison en D3, je commence à m’habituer à ces ambiances-là même si, malheureusement, les équipes liégeoises ont été réparties dans les deux divisions de TDM2. Cela offrira de facto moins de derbies cette année… Cela reste en tout cas très agréable de jouer devant une salle remplie et dans une telle atmosphère.

Tom lors de ses années pepines.

Qu’as-tu pensé de votre prestation ?

Nous n’avons pas réalisé le match parfait mais le résultat est là et c’est le principal.

Comme se passe ton intégration à Comblain ?

Je m’y sens plus que bien. Je prends beaucoup de plaisir avec les gars sur le terrain, ce qui est pour moi le plus important.

Comment analyses-tu votre début de saison ?

Nous en sommes désormais à deux sur deux en championnat. A nous de ne prendre aucun match à la rigolade et de nous donner à fond tout au long de la saison.

Encore un derby pour vous samedi à Pepinster et un match forcément spécial à nouveau pour toi qui a porté les couleurs pepines par le passé. Comment vas-tu aborder cette rencontre et que devrez-vous faire pour réaliser la passe de trois ?

Je vais aborder ce match de la même manière que tous les autres. Et nous devrons jouer notre basket à fond et tout donner comme à chaque match.

Match de « Gala » ?

D’importants débordements ont été l’œuvre ( ?) des hooligans du Galatasaray s’illustrant sur notre littoral. Une première dans notre sport en Belgique que l’on souhaite, surtout, une dernière. Quant à la tête d’affiche de la coupe grand-ducale, elle s’avérait très belgo-belge… Ce sont les infos d’EMCE.

Ostende plongée en pleine Ligue des Champions des… Casseurs

Mercredi soir, on a vécu des scènes d’une extrême violence que l’on croyait naïvement réservée au football ou à des pays trop bien connus. A l’issue du match opposant Ostende à Galatasaray, les supporters du Bosphore ont saccagé une partie de la salle côtière (photo) avant de s’en prendre à une poignée de paisibles spectateurs locaux puis à la police. Un collège présent sur place relate ces débordements : « Au coup de sifflet final, le speaker a demandé aux partisans stambouliotes de quitter les lieux en premiers. Aucun d’eux n’a bougé. Puis, un groupe de plus en plus nombreux est descendu sur le parquet avant d’essayer de pénétrer dans le restaurant VIP. C’est enfin, à ce moment-là, que les forces de l’ordre sont intervenues. Du coup, les Turcs ont démoli pas mal de sièges tout en poussant des Belges dans les escaliers et en passant à tabac un collaborateur du club. Sans oublier qu’ils ont aussi extirpé une femme hors de sa voiture. Après plus d’une heure, ils ont fini par remonter dans leurs cars. » On ajoutera qu’aucune interpellation n’a été effectuée. Welcome in Belgium ! Bref, on n’ose imaginer ce qui se serait passé si Gillet et les siens avaient battu le « Gala » et son innommable racaille…

« 3 x 3 World Tour » : grande première à Paris dès aujourd’hui matin

L’Hexagone n’avait jamais accueilli une étape du « World Tour » de 3×3. Cet oubli sera comblé dès ce vendredi matin puisque quelques-uns des meilleurs spécialistes du genre se retrouveront à Paris dans un cadre assez exceptionnel. A savoir, le Carreau du Temple, un marché (couvert) admirablement rénové se situant dans le quartier branché du Haut Marais. Ce 7 octobre, les rencontres qualificatives se disputeront de 11 à 20 h alors que la phase finale aura lieu samedi à 12 à 17 heures. Pas de chance, notre team anversois y brillera par son absence. En revanche, les deux sélections françaises tenteront d’enflammer le public tricolore. Faut-il rappeler qu’elles sont placées sous la direction du « Principautaire », Karim Souchu ? Cerise sur le gâteau, l’ensemble des matches sera retransmis sur Sport en France.

Coupe de Luxembourg : le T71 de Defraigne élimine l’Amicale de Louvrier

En milieu de semaine, on avait droit aux 1/16e de finale de la coupe de Luxembourg. Avec, d’entrée de jeu, un choc opposant deux des trois grands favoris du championnat : Dudelange et Steinsel. Si les protégés du coach namurois (Morton 25) résistaient jusqu’à 36-35 au repos, les ouailles du mentor gantois (Taylor 28 p, 12 r) faisaient la différence à la reprise pour l’emporter 94-89. On peut évidemment s’étonner de retrouver à ce stade modeste de la compétition d’aussi grosses cylindrées grand-ducales. Du coup, Etienne Louvrier ne pouvait masquer sa désapprobation dans « Le Quotidien » : « Une nouvelle connerie de la fédération ! ». Yves Defraigne lui emboîtait d’ailleurs le pas : « Il est évident qu’il faudrait modifier le règlement de la coupe. » Quoi qu’il en soit, l’Américain Murphy aurait intérêt à se réveiller dans les rangs des champions en titre…

La télé crève l’écran

Vendredi : Bologne – Monaco (20 h 15, VOOsport World) ; samedi : Bucks – Hawks (18 h, Eleven Sports 3), Malines – Ostende (20 h 15, Pickx et Divertissez-VOO) ; Dimanche : Alost – Limburg United (13 h 55, Eén).

Michel Christiane

Crédit photo : Filou Ostende

Winkin et Casamento cartonnent contre le leader bruxellois

Et Ninane passe à tout près de l’exploit.

Contre le co-leader (avec Alleur) invaincu Woluwé, les Calidifontains ont livré une belle partie. Profitant de Winkin (24 points) et Casamento (23) en feu, les Ninanais prenaient le lead en début de rencontre pour mener 19-13 après dix minutes. Sache Deheneffe (12 points) et les Bruxellois réagissaient au cours du deuxième quart-temps pour recoller à 33-32 à la pause. A la reprise, les deux équipes se rendaient coup pour coup et l’écart n’avait pas changé d’un iota. Dans la dernière ligne droite, les deux artificiers locaux se montraient moins prolifique et Ninane s’inclinait finalement 71-76.

« Nous avons une nouvelle demi-équipe »

Malgré 25 points de Laurent Caubergh, Theux a connue une nouvelle fois les affres de la défaite, 57-58 contre ESL United. Les Theutois annoncés parmi les favoris de P2B ne réussissent pas le début de saison espéré.

Laurent, que retiens-tu de cette courte défaite contre ESL United au cours de laquelle tu as scoré 25 points ?

Je retiens que lorsque nous décidons de fermer défensivement et de jouer simplement devant en accélérant le jeu, cela marche tout seul. Tout devient alors plus facile. Mais nous devons le faire pendant quarante minutes, et c’est cela qui nous pose des problèmes pour l’instant.

Qu’est-ce qui vous a manqué pour que le résultat soit différent ?

Cela s’est joué à pas grand chose. La réussite extérieure fut meilleure chez nos adversaires en seconde période. De notre côté, nous avons continué à shooter alors que nous aurions dû passer par l’intérieur vu que nous avions l’avantage physique dans ce secteur.

Alors qu’après la signature de plusieurs renforts vous étiez annoncés parmi les favoris de P2B, vous pointez actuellement à une victoire en quatre matchs. Comment expliques-tu ce départ en demi-teinte ?

C’est vrai que ce début de saison est un peu difficile, tant au nivau des résultats que de l’effectif car nous ne sommes pas épargnés par les blessures depuis début septembre. Nous avons une nouvelle demi-équipe, nous devons donc encore trouver nos automatismes tous ensemble. Nous sommes un peu dans le dur après ces trois défaites en championnat et notre élimination en Coupe. Mais je suis persuadé que tout le monde est surmotivé pour changer cette dynamique le plus vite possible.

Wilkin, Mossay et Derison s’illustrent dans la Namurois mais Verviers et Ans s’inclinent

Revers pour les Verviétois à Ciney et pour les Ansois à Loyers.

Après vingt minutes à Ciney, les Verviétois étaient déjà dans les cordes, 39-18. La reprise allait à nouveau sourire aux locaux avant que Mayron Wilkin (16 points), Pitz et Pirard (7 chacun), Mahiat (5) et les Collégiens ne fassent jeu égal dans le dernier quart-temps. Score final : 85-52.

Scénario différent pour les Ansois à Loyers où évoluent Maxence Casamento (3 points) et Julien Pirlot (14). Demars (24 points) et les locaux prenaient le meilleur départ pour mener 17-13 après dix minutes mais Mossay (22 points) et Derison (18) permettaient ensuite à Ans de rejoindre les vestiaires avec une très courte avance, 32-33. Malheureusement, la seconde mi-temps était en faveur des Namurois qui s’imposaient 76-64.

Crédit photo : PP Photography

Confédération… principautaire

De l’autre côté des Alpes, Torreborre et Bavcevic entament les compétitions pied au plancher. Dommage pour le fiston d’un ancien riverain de la Vesdre. Schwartz aux petits soins pour les St-Quentinois. Savez-vous que l’on jouait souvent basket à Roland Garros ? Ce sont les infos d’EMCE.

Suisse : Mosan en coupe et un ex-Pepin bat le fils d’un ex-Verviétois

Le week-end passé, la Confédération Helvétique avait des allures de Confédération principautaire. Explications : en coupe nationale, le BC Winterthur de Francis Torreborre ne faisait aucun cadeau (76-48) au BC Divac de Zürich. De bon augure avant l’entrée en championnat. On en était d’ailleurs à la journée inaugurale en D1 et Vevey ne loupait pas son retour au plus haut niveau. Pour preuve, les troupes de Niksa Bavcevic (Williams 20) s’en allaient étriller (57-102, après 36-52 au repos) le Swiss Central Basket, il est vrai privé d’un de ses renforts étrangers. Une phalange de Lucerne dont le capitaine n’est autre que notre compatriote, Stan Leemans (11), passé par Ypres et Courtrai. Les plus anciens d’entre vous se rappelleront qu’Hedwig, son génial paternel, évolua dans l’incomparable « bulle » de Gérardchamps avec le BC Verviers du non moins incomparable président Binet…

Loïc Schwartz : d’ancien « joueur de l’année » à pigiste médical en Pro B

Loïc Schwartz (29 a, 1,92 m) transita, entre autres, par Pepinster (13/14), Charleroi et Ostende où il était élu « joueur de l’année ». A l’étonnement de certains observateurs qui considéraient que son équipier, Pierre-Antoine Gillet, méritait davantage ce titre. On le retrouve ensuite en Grèce et, la saison dernière, à Orléans. Sans employeur depuis la reprise, il a accepté le statut de pigiste médical au sein de l’équipe de Saint-Quentin, en Pro B française. En attendant des jours meilleurs…

« The Photo » : quand les Belges défiaient les Français à Roland Garros

Le central de la Porte d’Auteuil possède désormais un toit amovible et, le 16 octobre prochain, servira de cadre à une rencontre de Paris Basket. Il faut toutefois savoir que, dans l’entre-deux guerre, le stade de Roland Garros accueillait régulièrement les rencontres importantes de la fédération française. Et ce, à même la brique pillée chère aux tennismen. Dont ce France – Belgique du 22 avril 1934 au cours duquel, les Lions de l’époque accusèrent pas mal de trous dans la raquette en s’inclinant sur la marque de… 50 à 17 (23-5, à mi-parcours). Sur le document, l’échange de fanions des deux capitaines. Le nôtre était le trop méconnu, Robert Brouwer (à droite), sur lequel on reviendra car son palmarès sportif ainsi que son CV professionnel sortent vraiment de l’ordinaire.

La télé crève l’écran

Sans avoir l’air d’y toucher, l’Euroligue, elle aussi, est de retour. Ce dont personne ne se plaindra. Avec, en guise d’entrée, un ASVEL – Milan fort appétissant et qui sera servi, dès 19 h 45, sur VOOsport World 3.

Michel Christiane

Crédit photos : Swiss Central Basket et FFBB